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    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    « Judéité, laïcité, citoyenneté »

     

    Par Daniel Farhi, Stephen Berkowitz et Célia Surget, rabbins du Mouvement juif libéral de France.

     

    Disons-le d'emblée : malgré les vicissitudes de leur histoire au sein de notre pays (notamment l'antisémitisme de l'affaire Dreyfus et celui des années du nazisme), les juifs ont acquis un statut tout à fait satisfaisant et honorable, à l'égal des autres communautés confessionnelles. Dans le paysage laïc de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> républicaine, ils peuvent concilier, sans problèmes majeurs, leur fidélité à leur foi ancestrale et leur citoyenneté.

    Les décisions du Grand Sanhédrin de 1807 avaient permis de sauvegarder à la fois la judéité, la laïcité et la citoyenneté de nos ancêtres du XIXe siècle. Aujourd'hui, au nom d'une laïcité mal interprétée, certains de nos coreligionnaires présentent des exigences peu conformes à l'esprit qui animait les rédacteurs du Grand Sanhédrin. Le Talmud lui-même avait déjà énoncé le fameux principe : Dina demalekhouta dina «a loi du royaume (de l'État) est la loi» , au nom duquel le juif est tenu de se soumettre à la loi civile de son pays dans la mesure où elle ne le contraint pas à des actes immoraux (meurtre, adultère, idolâtrie). Mais alors, comment comprendre les demandes de saisine de <st1:PersonName ProductID="la Haute Autorité" w:st="on">la Haute Autorité</st1:PersonName> de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), de la part d'associations juives ? Créée en 2004, <st1:PersonName ProductID="la Halde" w:st="on">la Halde</st1:PersonName> a pour mission générale, rappelons-le, de lutter contre les discriminations prohibées par la loi, de fournir toute l'information nécessaire, d'accompagner les victimes, d'identifier et de promouvoir les bonnes pratiques pour faire entrer dans les faits le principe d'égalité. Il ne semble pas a priori que les demandes de saisine enregistrées ces derniers mois, en provenance des dites associations juives, entrent vraiment dans le cadre de discriminations ou d'atteintes à la liberté.

     

    http://www.lefigaro.fr/debats/2008/01/17/01005-20080117ARTFIG00636-judeite-laicite-citoyennete.php

    <o:p> </o:p>

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    « Ce serait, Messieurs, la véritable faillite, la véritable abdication de la société civile, qui proclamerait que l'Eglise seule est capable de donner à la conscience quelques lumière, à l'enseignement quelque hauteur et à la vie quelque noblesse »

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Jean JAURES, 21 janvier 1910.


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    « Je conçois mon rôle de Président de la République comme devant être aux côtés de l'église de France »  Nicolas SARKOZY 13 décembre 2007.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Qu'est-ce à dire ?

    Bientôt la Sainte Ampoule ?


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    « Laïcité : les cinq fautes du président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName> »

     

    Nicolas Sarkozy a prononcé au Vatican, un discours choquant à plus d'un titre. Soutenir, en somme, que la religion mérite un privilège public car elle seule ouvrirait sur le sens profond de la vie humaine est une profession de foi discriminatoire. Il est regrettable qu'à un tel niveau de responsabilité cinq fautes majeures se conjuguent ainsi.

    Une faute morale d'abord. Lisons : «Ceux qui ne croient pas doivent être protégés de toute forme d'intolérance et de prosélytisme. Mais un homme qui croit, c'est un homme qui espère. Et l'intérêt de <st1:PersonName ProductID="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName>, c'est qu'il y ait beaucoup d'hommes et de femmes qui espèrent.»

    Dénier implicitement l'espérance aux humanistes athées est inadmissible. C'est montrer bien peu de respect pour ceux qui fondent leur dévouement pour la solidarité ou la justice sur un humanisme sans référence divine. Ils seront nombreux en France à se sentir blessés par de tels propos. Était-ce bien la peine de rendre hommage au jeune communiste athée Guy Môquet pour ainsi le disqualifier ensuite en lui déniant toute espérance et toute visée du sens ? En fait, monsieur le président, vous réduisez indûment la spiritualité à la religion, et la transcendance à la transcendance religieuse. Un jeune héros de <st1:PersonName ProductID="la Résistance" w:st="on">la Résistance</st1:PersonName> transcende la peur de mourir pour défendre la liberté, comme le firent tant d'humanistes athées à côté de croyants résistants.

     

    http://www.lefigaro.fr/debats/2007/12/27/01005-20071227ARTFIG00431-laicite-les-cinq-fautes-du-president-de-la-republique.php


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    C'est une véritable régression dans la manière de concevoir la laïcité que Nicolas Sarkozy vient de nous proposer dans son discours de Rome, sous prétexte de nous en offrir une version positive et moderne. Cela tient à ce que sa réflexion implique à la fois un contresens théorique, une ignorance historique et un parti pris idéologique difficilement acceptables. Le contresens, d'abord. La laïcité, telle que <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> la revendique depuis <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la D←claration">la Déclaration</st1:PersonName> des droits de l'homme et du citoyen, ne se définit pas positivement par une ouverture de principe aux croyances religieuses. Elle consiste bien plutôt dans un retrait ou une abstention qui fait devoir à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la R←publique">la République</st1:PersonName> de ne pas porter atteinte à la liberté de conscience et de culte et, par conséquent, de n'en reconnaître ou de n'en soutenir aucun en particulier. Elle garantit ainsi, à l'encontre du prosélytisme religieux, la liberté absolue d'être sans religion.

    Si la laïcité a un sens positif, ce n'est pas celui que lui prête notre président. Elle a pour fonction non de libérer les croyances, c'est-à-dire de les favoriser, mais de libérer des croyances instituées que les différentes églises ont toujours, peu ou prou, voulu imposer. Appuyée sur la raison, elle doit former l'esprit critique et le libre jugement de chacun, de façon à ce qu'il prenne ses distances avec tous les contenus de pensée religieux qui prétendent se soustraire au débat rationnel et fonder leur légitimité sur une source transcendante échappant à l'intelligence profane. Cette démarche n'interdit en rien que l'on retrouve et donc que l'on accepte les croyances religieuses, mais contrôlées par la raison humaine : des croyances qui ne s'opposent pas à ses acquis scientifiques et moraux, et débarrassées alors des emportements irrationnels qui les ont trop souvent caractérisées.

    C'est ici que la prise de position de M. Sarkozy révèle une ignorance étonnante, si elle n'est pas feinte. L'identité progressiste de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> républicaine ne s'est pas construite avec l'héritage chrétien officiel mais, pour l'essentiel, contre lui. Laissons de côté le grave passif de l'Eglise catholique dans son rapport aux sciences : au nom d'une Révélation dogmatisée, elle s'est régulièrement opposée aux grandes théories scientifiques, comme celles de Galilée ou de Darwin, pour autant qu'elles mettaient en cause sa vision du monde et de l'homme.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-993888,0.html


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    « Il faudra compléter la loi de 1905 »  : HONTE à RAFFARIN !

     

    LE FIGARO. En quoi la laïcité vue par François Bayrou vous heurte-t-elle?

    Jean-Pierre RAFFARIN. J'y vois une déclinaison d'un vieux concept, exclusif des religions. Cette vision historique doit être modernisée. Notre paysage religieux n'est plus celui du temps des «cultes révolutionnaires» de Robespierre. Aujourd'hui, nous avons besoin de la laïcité partagée pour régler les relations entre religions et politique, mais aussi pour servir de grammaire entre les différentes religions, pour leur permettre de se parler dans l'espace public.

    <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">La France</st1:PersonName> doit-elle renoncer à son exception républicaine ?
    Non, mais nous devons l'adapter. Défendre la spécificité française en reprochant à Nicolas Sarkozy ses références aux racines chrétiennes de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName>, comme le fait François Bayrou, c'est nier la réalité. En cette période de Noël, que voit-on ? Des Français qui, partout, célèbrent une fête religieuse, familiale et sociale. Au débat passéiste entre «la morale laïque» et «la religion civile», telle que la définissait Rousseau, je préfère le concept d'«éthique antérieure» de Paul Ricœur, car les religions sont, en amont, des sources pour les normes de la morale publique. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je suis favorable à l'enseignement de l'histoire des religions à l'école.

    Êtes-vous partisan d'une révision de la loi de 1905 ?
    Il faudra sans doute la compléter, notamment en matière de santé publique, mais je ne pense pas utile de remettre en cause ses fondements. La société française ne peut accepter qu'une religion tente de lui imposer un projet politique. Face au prosélytisme, à des provocations particulières, comme le port de signes religieux ostentatoires à l'école, il a fallu réagir. C'est pourquoi j'ai fait voter la loi interdisant le port du voile dans les établissements scolaires, et aussi pourquoi je suis favorable à des procédures transparentes en matière de construction d'écoles religieuses. Ce serait un moyen efficace de lutter contre des pratiques clandestines. Avec Nicolas Sarkozy, nous avons eu d'utiles débats aussi bien sur la question du voile que sur celle de l'organisation du culte musulman en France ; cela a été le début d'une vraie proximité en contribuant à notre réflexion sur la nécessité de sortir la laïcité du carcan historique dans lequel elle était enfermée. Je partage tout à fait sa conception d'une laïcité «positive» représentant la diversité des religions en France.

    Est-ce le rôle du politique de se mêler de questions spirituelles ?
    Bien sûr. On ne peut pas limiter le politique à un rôle de technicien. Il ne s'agit pas de penser à la place des citoyens, mais pour garantir leur liberté, il faut avoir la conscience de la profondeur de la question du sens. On ne peut donc pas l'exclure du débat public. Je pense que l'apostasie n'est pas une force de progrès dans nos sociétés.

     

    http://www.lefigaro.fr/politique/2007/12/27/01002-20071227ARTFIG00400-raffarin-il-faudra-completer-la-loi-de-.php 

     

    [Merci à Nicole]


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    La solidarité se heurtant à l'extension continue des «droits à», il devient nécessaire de revisiter le principe de fraternité. Celui-ci était pensé afin de fonder moralement la vie sociale en se passant des préceptes religieux dans le contexte anthropologique de l'individualisme des Lumières.

    La laïcité française ne se résume pas à l'absence de concordat, à la (relative) séparation de l'Eglise, des Eglises, et de l'Etat. Si les pères fondateurs ont voulu réduire les droits et l'influence (dans l'école en particulier) de l'Eglise catholique, c'est avec l'espoir que <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la R←publique">la République</st1:PersonName> remplace celle-ci dans le rôle d'éducatrice comme dans celui d'énoncer, d'enseigner, de représenter les valeurs communes. Cet aspect positif de la laïcité est au moins aussi important que la lutte anti-cléricale et inséparable de celle-ci : comment tenir en lisière l'institution catholique si l'on n'est pas capable de fonder moralement la vie sociale en se passant des préceptes religieux ?
    Pour ce faire le principe de fraternité, paraissait tout indiqué, puisque c'était le troisième mot de la devise du régime nouveau. Il était aussi riche de promesses : après deux mots résumant les droits des citoyens, il indiquait les obligations qu'ils avaient les uns envers les autres. La trilogie associait ainsi droits et obligations, droit et morale. Pareillement équipée, <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la R←publique">la République</st1:PersonName> française paraissait dépasser et démentir la critique que Marx avait faite de la déclaration des droits de l'homme : charte de l'égoïsme, où le seul élément de morale sociale était l'interdiction de nuire à autrui.

     

    http://www.marianne2.fr/Suite-francaise-3-Fraternite,-Solidarite,-Fraternite_a82447.html 

     

    [Merci à Nicole]


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  • 9 DECEMBRE 1905 : Anniversaire de la loi de la séparation des Eglises et de l'Etat.


    DOCUMENT :  Rapport parlementaire du 4 mars 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat - Par Aristide BRIAND


    http://www.penser-la-france.asso.fr/pages/briand_rapport.pdf


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Monsieur le Ministre, vous avez repris à votre compte une formule forte. "Pas de tabou". Très bien. Alors posons cinq questions devenues cruciales après la publication du rapport Machelon. La laïcité, aujourd'hui menacée de toutes parts, mérite bien que toute la lumière soit faite sur des révisions annoncées. Le débat public pourra ainsi être pleinement éclairé.


    Première question. Les humanistes athées doivent-ils jouir des mêmes droits que les croyants?

    <o:p>[Merci à Nicole]</o:p>

    Lire la suite :


    http://www.gaucherepublicaine.org/?idPage=2&page=article&numPage=1&idArticle=483


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  • Par Franco FRATTINI, vice-président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Commission" w:st="on">la Commission</st1:PersonName> européenne, responsable pour les affaires de justice, liberté et sécurité.


    Face aux foules menaçantes des capitales islamiques, l'Europe s'est montrée à plusieurs reprises, ces jours-ci, incertaine, voire silencieuse. Les causes de ce comportement sont nombreuses, et peut-être le moment est-il venu de les énumérer afin de préparer une réponse ferme de la raison, capable de convaincre et d'unir, mais aussi et surtout de réveiller l'Europe. (...)


    Or nous vivons un renouveau de l'identité et de l'expérience religieuse.(...)


    Le christianisme n'est pas seulement la nostalgie d'un passé, mais une pensée vivante, qui veut être utile à la paix en garantissant la liberté et, en premier lieu, la liberté religieuse.(...)


    Poser le thème des racines chrétiennes revient aujourd'hui à lancer un triple défi : celui de notre identité européenne, celui d'un univers religieux qui s'affirme, celui d'un christianisme qui n'est pas seulement mémoire du passé mais ­ en posant le thème de la liberté comme voie du dialogue ­ une partie de notre avenir.(...)


    Lire l'article en son entier : http://www.liberation.fr/opinions/rebonds/213742.FR.php


    La civilisation chrétienne face à la civilisation arabo-musulmane : un face à face affirmé jour après jour qui doit nous inquiéter, nous Laïcs et Républicains.


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    Face aux communautarismes elle reste un des seuls lieux soustraits aux groupes de pression. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> En République, tous les citoyens, athés, croyants, ou agnostiques, doivent jouir des mêmes droits. Cette égalité est la meilleure garantie de leur liberté. Elle implique la neutralité spirituelle des institutions publiques, ainsi dotées d'une légitimité authentique. Prétendre qu'il n'y a d'espoir que par les religions, comme le fait monsieur Sarkozy, c'est faire injure aux athées dont l'humanisme est source de valeurs autant que peut l'être la croyance en un dieu. Peut-on oublier que, dans la résistance à l'oppression nazie, sont tombés ensemble Honoré d'Estienne-d'Orves, «celui qui croyait au ciel», et Gabriel Péri, «celui qui n'y croyait pas» ? 


    http://www.liberation.fr/opinions/rebonds/212979.FR.php

    <o:p> </o:p>

    [Merci à Nicole]


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    Le groupe des Verts au Conseil de Paris va manifester, dimanche 3 septembre à partir de 12 heures devant la cathédrale Notre-Dame de Paris, pour protester contre l'inauguration, par le maire Bertrand Delanoë, le nonce apostolique, Mgr Fortunato Baldelli, et l'archevêque de la capitale, Mgr André Vingt-Trois, de la "place Jean-Paul-II".


    Le 13 juin, le conseil municipal de Paris a décidé de donner le nom du pape défunt au parvis de Notre-Dame, un vote acquis grâce à une majorité inédite, rassemblant l'UMP, l'UDF et le PS. Les autres composantes de la majorité municipale, Radicaux de gauche, Mouvement républicain et citoyen (MRC), Verts et communistes ayant voté contre.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-808868@51-806686,0.html</o:p>

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