• « L'Iran joue la Chine contre les majors pétrolières occidentales »

     

    Les contrats signés en bonne et due forme avec les compagnies pétrolières internationales sont rares et l'Iran ne se prive pas de les exhiber comme la preuve qu'il est une terre bénie pour les investisseurs étrangers. Ainsi, le ministre du pétrole a présenté, dimanche 9 décembre, l'accord conclu avec la société chinoise Sinopec pour développer le champ de Yadavaran, dans le sud-ouest du pays. "Si d'autres pays veulent investir dans les grands projets pétroliers et gaziers iraniens, ils ne devraient pas laisser passer l'occasion", a ajouté Gholam Hossein Nozari. Un avertissement aux majors comme Total qui hésitent à relever les défis politiques et financiers d'une participation au développement de Pars-Sud, l'énorme gisement gazier du Golfe persique. Téhéran leur a donné jusqu'en juin 2008 pour se décider, alors que Washington souhaite de nouvelles sanctions contre le programme nucléaire iranien.

    Pékin, qui cherche du pétrole et du gaz partout, ne craint pas les représailles américaines. Il y a un an, la compagnie semi-publique japonaise Inpex a renoncé à exploiter Azadegan, le plus grand gisement iranien, notamment sous la pression des Etats-Unis qui avaient condamné le plus gros accord pétrolier jamais signé entre le Japon et l'Iran. En avril, Washington a protesté contre l'ouverture de discussions entre Téhéran et le pétrolier autrichien OMV.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-988747,0.html


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