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    Ancien ministre des Affaires étrangères de Lionel Jospin, Hubert Védrine plaide pour un débat sur le rôle et les missions de l'Otan.

     

    LE FIGARO. Quel regard portez-vous sur le renforcement de la présence française en Afghanistan ?

    Hubert VÉDRINE. Avant de décider un éventuel renforcement de la présence française en Afghanistan, il faudrait examiner ce que devient l'Otan. À force d'élargissement géographique et de ses missions, on ne sait plus vraiment ce qu'est son rôle. Or cette confusion dans les missions de l'Otan lutte antiterroriste ou construction de l'État contribue à la rendre inefficace en Afghanistan. L'Otan a une compétence militaire, mais sur le reste ? Tout cela paraît confus. Il faudrait, au sein de l'Alliance, préciser quel rôle l'Otan a à jouer en Afghanistan en tirant les leçons des sept années écoulées.

     

    http://www.lefigaro.fr/politique/2008/04/02/01002-20080402ARTFIG00308-vedrine-il-faut-d-abord-preciser-le-role-de-l-otan.php


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    Un légionnaire est mort.

    Il était étranger. Il s'était engagé à 16 ans, trichant sur son âge. Combien de ses frères d'armes, en tous points semblables avons-nous connu ! Ils partageaient le goût de l'aventure et l'envie de servir. Ils avaient quitté leur pays, leur famille, leur passé pour renaître sous l'uniforme de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Légion. Un">la Légion. Un</st1:PersonName> sang étranger coulait dans leurs veines, mais ils étaient prêts à le verser pour <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France.">la France.</st1:PersonName>

    Un légionnaire est mort.

    Je me souviens de ces enterrements de légionnaires en Indochine, perdus dans la montagne. Un Pater, un Ave, quelques chants légionnaires et nous portions notre camarade en terre... Les légionnaires meurent rarement entourés de leur famille. Certains n'ont pas de sépulture. Leur nom s'est effacé de la surface de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Terre">la Terre</st1:PersonName>, mais pas des cœurs de leurs camarades.

     

    http://www.lefigaro.fr/debats/2008/03/18/01005-20080318ARTFIG00001-tombeaupour-le-legionnaire-ponticelli-.php


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  • <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Chine"></st1:PersonName> 

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Chine">La Chine</st1:PersonName> a critiqué jeudi la destruction par les États-Unis d'un satellite espion devenu rebelle.

    C'est étonnant ce qu'il y a comme satellites défectueux à transformer en cible militaire ces derniers temps... Un an après la destruction dans l'espace d'un satellite météo avarié par Pékin, le Pentagone a pulvérisé jeudi un de ses satellites espions devenu rebelle.

    L'opération, selon le Pentagone, a été couronnée de succès. L'«œil» artificiel du National Reconnaissance Office (NRO, l'agence qui pilote les satellites espions) a été détruit au-dessus de l'océan Pacifique, à une altitude de <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="247 kilomètres">247 kilomètres</st1:metricconverter>. L'arme qui a frappé est un missile SM-3, tiré par un croiseur de la classe Aegis. Un dispositif naval au cœur de la si controversée défense antimissile américaine. Le satellite aurait été réduit «en morceaux de la taille d'un ballon de football». Une image rassurante, d'autant que la précédente comparaison empruntée au même registre sportif l'était moins : le numéro deux du Conseil de sécurité national américain avait auparavant averti que le combustible du satellite pouvait causer des risques mortels sur une surface équivalente à deux terrains de football. Ses réservoirs étaient en effet remplis de quelque <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="450 kg">450 kg</st1:metricconverter> d'hydrazine, une substance hautement toxique.

     

    http://www.lefigaro.fr/international/2008/02/22/01003-20080222ARTFIG00008-washington-suspectede-tester-la-guerre-des-etoiles.php


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    « Le franc coup de gueule d'un général » Arnaud de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Grange">La Grange</st1:PersonName>

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Grange"></st1:PersonName>Une lettre d'un ton vif et rebelle a été envoyée au chef d'état-major de l'armée de terre. Elle reflète un certain malaise de l'armée de terre.

    La missive ne manque pas de panache, et elle fait en ce moment le tour des armées. La lettre envoyée par le général Jean-Marie Faugère au chef d'état-major de l'armée de terre (Cemat) est un petit bijou de littérature militaire, aussi vif qu'inhabituel. Joliment troussé, et tranchant avec la langue de bois en service dans le haut commandement. L'actuel commandant de la région terre Nord-Est et des forces françaises en Allemagne oppose une fin de non-recevoir à une demande de contribution de ses troupes. L'objet de l'ire étoilée est plutôt anodin.

     

    http://www.lefigaro.fr/actualites/2007/12/19/01001-20071219ARTFIG00017-le-franc-coup-de-gueule-dun-general.php


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    Les Ghurkas sont aux aguets : si les véhicules civils ne se rangent pas sur le bas-côté, il n'est pas rare qu'après des coups de klaxon, ils aient recours à des tirs de semonce. Dans la tourelle du véhicule blindé, deux soldats du 1st Battalion of Ghurkas Rifles pointent le canon de leur mitrailleuse vers les maisons et les visages indifférents. Ils sont attentifs au moindre signe d'anormalité. Le danger, dans le Sud afghan, ce sont surtout les "engins électroniques improvisés" (IED) qui explosent au passage d'un convoi.

    Pour les troupes de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Force" w:st="on">la Force</st1:PersonName> internationale d'assistance à la sécurité (ISAF), bras armé de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), cette menace permanente est imprévisible. Certains n'hésitent pas à la comparer à la roulette russe. Pour la prévenir, les hommes de l'Armée nationale afghane ont sur eux un avantage culturel : parfois, un vêtement, un comportement inhabituel, une soudaine tension sur un marché, les alertent sur la présenced' "insurgés".

    Dans cette guerre asymétrique que livre la première alliance militaire du monde contre une dizaine de milliers de talibans, les combats frontaux sont l'exception, les IED et les attaques-suicides représentent la moitié des victimes des forces afghanes et internationales. Les victoires sont souvent éphémères, aucun des deux camps ne disposant d'effectifs suffisants pour tenir durablement le terrain conquis. Pour ce type de combats, les talibans ont l'avantage de l'expérience, et la maîtrise du temps. Ils jouent l'enlisement, comme ils l'ont fait avec les Britanniques au XIXe siècle, puis avec les Soviétiques dans les années 1980. "Les insurgés n'ont pas besoin de vaincre, résume un conseiller politique militaire, il leur suffit de ne pas perdre."

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-991899,0.html


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    La concomitance de l'annonce de fructueuses perspectives de contrats d'armements avec <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Libye" w:st="on">la Libye</st1:PersonName>, et de celle du ministre de la défense, Hervé Morin, jeudi 13 décembre, d'un ambitieux plan destiné à relancer les exportations d'armements, confirme que le gouvernement place les ventes d'armes au premier rang de sa stratégie commerciale et diplomatique. En France, a remarqué M. Morin, "on se plaint toujours des délocalisations et des fermetures d'entreprises, or nous avons là (avec les entreprises de défense) un joyau technologique". Les industriels de l'armement entourant M. Morin étaient visiblement aux anges devant cette nouvelle mobilisation ministérielle : "On voit bien que vous mouillez votre chemise à ce sujet !", s'est félicité Charles Edelstenne, PDG de Dassault Aviation, manifestement rasséréné à la perspective de vendre quatorze avions de combat Rafale à <st1:PersonName ProductID="la Libye." w:st="on">la Libye.</st1:PersonName>

    <st1:PersonName ProductID="la Libye." w:st="on"></st1:PersonName> 

    <st1:PersonName ProductID="la Libye." w:st="on"></st1:PersonName>http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-989875,0.html


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    Un soldat bien particulier ... au service de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France, aussi </st1:PersonName> !

    http://www.lefigaro.fr/france/20071014.WWW000000028_l_ancien_mercenaire_bob_denard_est_mort.html


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    « <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> concrétise par quatre propositions sa volonté de retour complet dans l'OTAN »

     

    Illustrant la volonté exprimée par le président français, Nicolas Sarkozy, d'un retour au sein de la structure militaire intégrée de l'Alliance atlantique, Paris a transmis le 3 octobre un document au Conseil de l'Atlantique nord (NAC) de l'OTAN pour "renforcer la transparence et la coopération entre l'UE et l'OTAN", qui se décline en quatre propositions. Celles-ci doivent être présentées, le 12 octobre, au Comité politique et de sécurité (COPS) de l'Union européenne (UE). <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> propose qu'une "présentation systématique du programme et du bilan de la présidence" de l'Union européenne ait lieu au NAC et dans les différents comités de l'OTAN, avec la participation au Conseil atlantique du ministre des affaires européennes du pays exerçant la présidence de l'UE.

    Paris demande ensuite "une pratique plus fréquente d'invitations croisées" du haut représentant de l'UE pour la politique étrangère et de sécurité, Javier Solana, au NAC, et du secrétaire général de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, au COPS, "pour présenter des domaines d'action pertinents".

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-964615,0.html


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    L'élaboration du livre blanc sur la sécurité et la défense qui vient d'être engagée sera l'occasion de redéfinir la position de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> vis-à-vis de l'Otan. C'est le général de Gaulle qui, en <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="1967, a">1967, a</st1:metricconverter> décidé de retirer les forces françaises du commandement intégré de l'Otan afin d'éviter que notre pays ne soit entraîné, dans des conditions qu'il n'aurait pas choisies, dans un conflit ouvert avec l'Union soviétique. Cette position fut maintenue par ses successeurs jusqu'en 1991, c'est-à-dire tant que dura la guerre froide. La désagrégation du bloc de l'Est a fait alors disparaître le risque d'agression majeure tandis qu'éclataient de nombreuses crises, souvent très violentes, menaçant la stabilité internationale.

    Le conflit en ex-Yougoslavie démontra alors l'incapacité de l'ONU à gérer des crises de cette ampleur, tandis que l'UE, à peine formée, ne disposait ni des moyens, ni, surtout, de la volonté politique de s'engager. Dès lors, le recours à l'Otan s'imposa progressivement et conduisit <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> à modifier sa position.

     

    http://www.lefigaro.fr/debats/20070928.FIG000000090_l_otan_et_l_ue_sont_complementaires_dans_la_gestion_des_crises.html


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    Le Pentagone demande une rallonge qui porterait à 190 milliards le financement des opérations en Irak et en Afghanistan pour l'année fiscale... hors budget de la défense.

     

    ALORS QUE la majorité démocrate au Congrès ne s'est pas encore remise de son échec sur un calendrier pour le retrait des troupes américaines en Irak, il lui faut maintenant avaler la facture grandissante des opérations dans ce pays et en Afghanistan. Que <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Maison-Blanche">la Maison-Blanche</st1:PersonName> et le Pentagone les englobent dans « la guerre antiterroriste » ne rend pas la pilule moins amère, à en juger par l'accueil réservé à la demande d'une rallonge de 42 milliards de dollars soumise mercredi à la commission des finances du Sénat par le secrétaire à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Défense">la Défense</st1:PersonName>, Robert Gates.

    Il ne faut pas s'attendre à un simple « coup de tampon » du législateur, a juré le sénateur Robert Byrd, président de la commission. « Le financement de la guerre en Irak va dépasser 600 milliards de dollars ! », a martelé à trois reprises le parlementaire de plus en plus virulent sur ses vieux jours (il a 89 ans). Chacune de ses diatribes était acclamée par des sympathisants ne criant « pas de sang pour du pétrole » - avant que la tribune réservée au public ne soit évacuée.

     

    http://www.lefigaro.fr/international/20070928.FIG000000234_un_budget_record_pour_les_guerres_americaines.html

     


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    A l'occasion du discours aux ambassadeurs en août, le président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName> a clairement affiché son désir de voir "moderniser" les relations qui lient <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">la France</st1:PersonName> à l'OTAN. Faut-il pour autant aller jusqu'à réintégrer l'organisation militaire intégrée, comme semblait le suggérer le ministre de la défense, M. Morin, lors de l'université d'été de la défense ?

    Dans la mesure où aucune d'entre elles n'a fait l'objet d'un quelconque accord au sein de l'OTAN, le président aurait-il fait marche arrière sur les trois conditions qu'il avait fixées, en tant que candidat, au maintien de la contribution de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">la France</st1:PersonName> à l'organisation militaire intégrée et dont aucune n'a jusqu'à ce jour été remplie : "L'OTAN ne doit pas évoluer vers une organisation mondiale effectuant des missions aux confins de l'humanitaire, du militaire et des activités de police internationale ; l'OTAN n'a pas vocation à se substituer à l'ONU, elle doit conserver un ancrage géopolitique clair en Europe et une vocation strictement militaire ; l'Union européenne doit s'appuyer sur les moyens de commandement que l'Alliance met en oeuvre" ?

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-958799,0.html

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

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    Que se passe-t-il autour du Rafale ? C'est au moment où l'avion de combat français entrevoit, pour la première fois, une incertaine perspective d'exportation au Maroc que le ministre de la défense, Hervé Morin, contrairement à tous ses prédécesseurs qui n'ont cessé de porter aux nues ce programme emblématique de l'industrie aéronautique française, choisit de souligner le prix trop élevé et la trop grande "sophistication" de l'avion qui seraient, selon lui, un frein à l'exportation. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Le 11 septembre, à Toulouse, à l'occasion de l'université d'été de la défense, M. Morin avait provoqué une certaine consternation chez Dassault et à l'état-major de l'armée de l'air en soulignant que le Rafale est un appareil "formidable" mais "qu'on a beaucoup de mal à vendre".

    <o:p> </o:p>

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-957909,0.html


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