• « Charbonnages de France disparaît après plus de soixante ans d'existence »

     

    Quand la dernière mine de charbon française a fermé à Creutzwald (Moselle), le 23 avril 2004, on a cru que c'était l'ultime symbole de l'ère de la houille qui disparaissait. Mais sa véritable mort sera scellée le 31 décembre, quand Charbonnages de France (CDF) aura mis la clé sous la porte, soixante et un ans après sa création en 1946. Ses quelques centaines de salariés partiront à la retraite ou dans d'autres structures, derniers représentants d'une entreprise publique qui en comptait 358 000 au lendemain de la seconde guerre mondiale. Le décret de liquidation de CDF doit être publié prochainement au Journal officiel. "Le charbon français n'a jamais été rentable", rappelle Daniel Cadoux, son PDG pour quelques jours encore. Dès le milieu des années 1960, les bassins houillers ont commencé à fermer les uns après les autres. <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">La France</st1:PersonName> a fortement réduit sa consommation et importé à meilleur prix le peu dont elle avait besoin. Ce long et coûteux déclin, l'Etat l'a réglé rubis sur l'ongle comme une dette - et un hommage - à ses mineurs, qui avaient contribué à l'essor économique de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France.">la France.</st1:PersonName> "On a su gérer la fin des mines avec le souci de l'avenir des personnels et de la requalification des territoires", estime M. Cadoux. Le pacte charbonnier décidé en <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="1994 a">1994 a</st1:metricconverter> garanti aux 15 000 salariés restants la poursuite de leur carrière dans le groupe jusqu'à une mesure d'âge, et les recapitalisations successives ont coûté plusieurs dizaines de milliards d'euros pour aider un secteur à mourir sans trop de casse sociale.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-991050,0.html


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