• « Bernard Kouchner, le mal est déjà fait » par Maurice Goldring

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Pas de morale, s'il vous plaît. Faire de la politique, c'est aspirer au pouvoir. Ne critiquons pas Bernard Kouchner comme si nous partagions le point de vue de ceux qui souhaitent rester dans l'opposition pour l'éternité. Reconnaissons que, pour un militant socialiste, tout se passe à une vitesse vertigineuse. Les frontières semblent se brouiller. Roger Hanin vote Buffet au premier tour et Sarkozy au second. Max Gallo passe de Chevènement à Sarkozy. Hubert Védrine est contacté, Claude Allègre est en mission et Eric Besson "prospective". Je ne sais quel ennemi est à nos frontières qui exigerait un gouvernement d'union nationale.

    Tous vertueux, prêts à servir <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName>, le peuple, dans la lignée de Clemenceau, de Gaulle, Guy Môquet. Il ne reste plus qu'un seul Grand Parti de France, qui regroupe droite et gauche. Bayrou a perdu une bataille mais il a gagné la guerre. Ses idées ont triomphé. Accepter ces arguments, c'est réduire une consultation nationale au statut d'élections locales. Dans une petite ville, on peut se mettre d'accord sur les grandes lignes d'une rénovation urbaine, sur la construction d'un tramway, l'entretien des locaux scolaires. Mais <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> n'est pas un grand village, et Bernard Kouchner ne devient pas adjoint au maire chargé du jumelage des villes.

    <o:p> </o:p>http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-913344,0.html

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