• « Benoît XVI mise sur M. Sarkozy pour défendre en Europe les valeurs de l'Eglise »

     

    D'un côté de la bibliothèque du palais pontifical, un pape âgé (80 ans), homme d'étude et de prière, timide et réservé, hanté par l'" apostasie" de l'Europe, son abandon de la foi et de ses valeurs chrétiennes. Un pape allemand qui aime citer son compatriote Goethe (1749-1832) : "L'Europe est née en pèlerinage et sa langue est le christianisme." Une Europe qui, par la "dictature du relativisme", risque demain d'être "mise en congé de l'Histoire". De l'autre, un jeune président (52 ans) d'une République laïque, se disant de culture catholique mais ne fréquentant pas régulièrement les églises, capable de citer de vieux poètes chrétiens, Péguy et Claudel, au panthéon des gloires de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName>, de faire sauter les tabous d'une laïcité "qui n'est pas l'adversaire des religions", d'écrire un livre sur <st1:PersonName ProductID="La R←publique" w:st="on">La République</st1:PersonName>, les Religions, l'Espérance (Le Cerf, 2003), d'assister aux obsèques de Frère Roger de Taizé, de l'Abbé Pierre, du cardinal Jean-Marie Lustiger.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-991387,0.html


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