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« A JEAN MOULIN » par Françoise RAYSSEGUIE, fille de Béziers.
Patrie de Paul RIQUET, ville d'art et d' histoire
Il manquait, ô BEZIERS, quelque chose à ta gloire
Mais à jamais marquée du sang de TRENCAVEL,
Et toujours animée de l'esprit des Cathares,Les fils de ta cité honoraient leur mémoire.
Sur ce terreau de tolérance,
E n prophète, INJALBERT a sculpté Marianne,
Et tu vis naître l'espérance de bâtir un univers de paix.
Capitale du vin tu étais surtout connue pour ton goût de la fête,
Construisant des Folies, dansant dans les guinguettes
Et dans la bonne humeur, les siècles défilaient.
Mais dans un bruit de bottes, la nuit couvrit l'Europe,
Ce fut Quarante et la débâcle
Malgré tous les obstacles
S'organisa la résistance
De tous ceux qui croyaient en ta devise,FRANCE
Au combat pour l'égalité
Au souffle de la libertéA l'esprit de fraternité
Et c'est toi BEZIERS qui vit naître un enfant ardent de générosité
Petit prince rêvant à l'aube du printemps devant la semeuse, emblème du pays
Souverain, il resta quand à l'âge d'homme
Il se dressa bastion inaccessible comme les citadelles du catharisme
Contre l'esclavage et la barbarie
Pour la FRANCE, il fit le sacrifice de sa vie
Jean MOULIN, fils de BEZIERS,
Tu dois être pour nous plus qu'un nom sur un monument
Mais celui qui nous montre la route, la flèche qui trace le cheminComme un phare éclairant la vie de ta cité.
Françoise RAYSSEGUIE.
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