• La police américaine a utilisé le Taser contre un handicapé !

    Des policiers américains qui avaient utilisé des jets de poivre et un Taser pour sortir un homme de toilettes d'une boutique vendredi dernier ont découvert ensuite qu'il était sourd et déficient mental.

    L'homme présentait un danger, selon le porte-parole de la police de Mobile: il portait une ombrelle. La famille de l'homme, Antonio Love, 37 ans, a décidé de porter plainte contre la police et le magasin.

    "Je veux qu'on me fasse justice" a déclaré sa mère, Phyllis Love, précisant que son fils n'entend que très peu et à la capacité intellectuelle d'un enfant de 10 ans. Il n'avait pas compris ce qu'on lui voulait.

    "Il a cru que le diable était venu l'attraper", et non que la police forçait la porte, selon sa mère. La victime était restée plus d'une heure dans les toilettes et ne répondait pas, d'après le gérant du magasin. AP


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  • « UNE CERTAINE IDÉE DE LA France » par Georges TISSOT

    Cet ouvrage est un hymne à la liberté, l'aveu d'une quête, le chant d'une recherche. L'auteur publie depuis l'après-guerre, depuis quarante-huit, des ouvrages qui débusquent les complaisances, qui démontent les jeux des tyrannies doctrinaires, bureaucratiques, despotiques ou magiques, qui explorent les subtils camouflages de la croyance, les théâtres de l'obscurantisme et les "racines profondes de la Terreur". Le rêve politique a une longue alliance avec la nature humaine. "La question est donc de savoir si le génie proprement spirituel de la République est encore capable de donner un nouvel essor à une Europe de l'esprit." (9)

    De l'aveu de l'auteur, après une formation en humanités classiques au contact des anciens, Thycydide, Tacite, Suétone, Cicéron, les philosophes et tant d'autres qui permettent à la jeunesse étudiante d'être moins naïve (11), il publie "un essai de politique et de morale sur l'avenir de l'Europe". Il se range aux côtés de Camus (cf. L'Écrivain et son langage et le superbe Rabelais, 1960) à la quête des chants de l'esprit qui libère. Puis il affronte les jeux de l'apparence, les mirages des idoles, les puissances des mythologies religieuses afin d'interroger l'imaginaire, les procès des asservissements et de mettre en é vidence les droits de la pensée. L'être humain aspire à la liberté. Quelle liberté? Celle qui accompagne l'intelligence critique? Laquelle? Questions qu'explorent tour à tour Science et nescience (1970), La Ca verne (1974), Le mythe rationnel de l'Occident (1980), l'Idole monothéiste (1981) et une Histoire de l'intelligence (1986).

    Lire la suite :

    http://www.religiologiques.uqam.ca/recen/die.html

    (Georges Tissot est professeur au Département des sciences religieuses à  l'Université d'Ottawa.)


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  • « La CIA en France : 60 ans d'ingérence dans les affaires françaises » par Frédéric Charpier

    Depuis sa création en 1947, la CIA n'a cessé d'intervenir en France. Pendant soixante ans, des dizaines d'agents américains, agissant le plus souvent sous couverture officielle, ont mené dans l'hexagone d'innombrables opérations clandestines, infiltrant, finançant et manipulant des syndicats, des partis politiques, des fondations, des instituts, des agences de presse. des journaux ou encore des associations culturelles. La CIA est parvenue à pénétrer la haute administration, le monde universitaire et intellectuel, et à surveiller étroitement la recherche nucléaire et aéronautique française. Aujourd'hui, la CIA poursuit ses activités, plus discrètement, dans le domaine de l'espionnage industriel. Après une longue et délicate enquête menée dans les coulisses du renseignement français et américain, La CIA en France lève le voile sur ce tabou que constitue l'intervention clandestine des Etats-Unis dans l'hexagone. Nourrie de témoignages inédits et d'archives officielles, ce livre retrace plus d'un demi-siècle d'opérations secrètes et met en scène les acteurs de cette politique ininterrompue d'ingérence.

    Biographie de l'auteur : Frédéric Charpier, journaliste d'investigation est l'auteur de nombreux ouvrages. Il a publié au Seuil Génération Occident (2005).


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  • La Poésie, Seuil, Paris - Aimé CESAIRE

    « En nommant les objets, c'est un monde enchanté, un monde de monstres, que je fais surgir sur la grisaille mal différenciée du monde ; un monde de puissances que je somme, que j'invoque et que je convoque. En les nommant, flore, faune, dans leur étrangeté ; je participe de leur force. »

    « Ce qui est à moi
    c'est un homme seul emprisonné de
    blanc
    c'est un homme seul qui défie les cris
    blancs de la mort blanche
    (TOUSSAINT, TOUSSAINT
    LOUVERTURE)
    c'est un homme qui fascine l'éper-
    vier blanc de la mort blanche
    c'est un homme seul dans la mer infé-
    conde de sable blanc »

    Cahier d'un retour au pays natal, Aimé Césaire, éd. Présence africaine, 1956, p. 45-46


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  • « Crise financière, Grippe A, Terrorisme : La conjonction diabolique ! » par Jluc Pujo

    - 2010 : A quoi nous prépare-t-on ?  -

    Nous assistons actuellement à la conjonction de plusieurs phénomènes inquiétants dont le point culminant est annoncé à l'Automne-Hivers 2009-2010 :

    D'une part, nous allons être confrontés à une crise économique et financière aux conséquences sociales et politiques évidentes. Les désordres sociaux qui vont en résulter seront extrêmement importants, susceptibles de créer une crise politique majeure : manifestations, situation de révoltes, actes de violences contre les institutions dans l'Europe entière. 

    D'autre part, nous allons être confrontés à une crise sanitaire historique : la grippe A va contaminer une grande partie de la population notamment en Occident. Cette pandémie va entrainer des mesures de contrôles sanitaires importantes : consignation à domicile, interdiction de regroupements collectifs, lieux publics fermés...

    La conjonction de ces phénomènes ne peut qu'étonner.

    Les motifs invoqués pour justifier la mise en œuvre de politiques de contrôles de plus en plus liberticides ne sont-ils pas - les uns après les autres - discrédités ?

    Ainsi, le risque « terroriste » a été largement utilisé pour exercer ce contrôle social. Il est aujourd'hui largement discrédité depuis les attentats du 11 septembre 2001, dont les causes comme les acteurs désignés font l'objet d'une contestation sérieuse de plus en plus importante.

    Le risque « sanitaire » ne devient-il pas ainsi un nouvel « outil » nécessaire ?

    Tout comme les attentats du 11 septembre 2001, la grippe A est une réalité.

    Mais cette conjonction utile avec les risques de crises politiques majeures ne peut qu'étonner.

    A quoi nous prépare-t-on ?


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  • Le plus populaire des humoristes français, Jean-Marie Bigard, a dit l'an dernier son scepticisme sur un plateau de télévision. Il a immédiatement dû affronter une campagne de presse et on a tenté de le ruiner en sabotant la promotion d'un de ses spectacles. Il a laissé passé l'orage, mais n'a pas baissé la tête. Le voici qui, depuis un mois, diffuse un feuilleton vidéo hebdomadaire sur son site internet. Avec comme seule arme un humour rabelaisien, il souligne l'irrationalité du rapport de la Commission présidentielle Kean-Hamilton et le ridiculise. Le trait est énorme. La satire est grotesque. Même le néocons le plus fanatique ne doit pouvoir s'empêcher de rire en l'écoutant.

    Voici ces vidéos. Regardez-les. L'empereur est nu.

    http://www.voltairenet.org/spip.php?page=liste-article&id_article=161136&id_mot=&lang=fr&date=&date_debut=&date_fin=&var_mode=recalcul


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  • La guerre des dieux

    La science historique à la croisée des chemins

    On sait que la notion d'objectivité charrie, en réalité, le réseau local et changeant des signifiants dont nos définitions passagères de l'intelligibilité du monde et du matériau observé nous présentent le tissu : nous appelons vérité la compréhensibilité qui nous convainc du sens que nous attribuons à nos savoirs. La foi religieuse, par exemple, déclare objectif le récit d'une Genèse chargée de nous persuader du sens de l'univers que la narration mythique aura vocation de véhiculer.

    Il en est de même du récitatif historique classique. Le combat des Horace et des Curiace a mission de nous éclairer sur le conflit entre Albe et Rome. Mais à partir de l'avènement du christianisme, la signification des évènements n'est plus liée à leur simple déroulement: si j'ignore le sens de la querelle théologique entre les catholiques et les protestants sur le statut de la chair et du sang de la victime de l'autel, les guerres entre les Horace et les Curiace de la messe me demeureront inintelligibles ; et plusieurs siècles de l'histoire du monde me deviendront indéchiffrables.

    Lire la suite :

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/decodage/dieu


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  • « Jean CARDONNEL » Par le philosophe Manuel de Dieguez

    « Je suspends pour cause de trêve estivale mes analyses anthropologiques de l'actualité internationale. Je le regrette, parce qu'à la rentrée, il sera trop tard pour que j'évoque longuement le destin d'un ami, le Père Jean Cardonnel, qui est décédé le 4 juillet. Il m'avait fait l'honneur de me rendre visite en 1982. Sa conversation avait été un long éclat de rire. Son plus fidèle disciple, André Mallet, m'écrit que l'une de ses dernières paroles fut : "La seule chose que je regretterai après ma mort, c'est de ne pouvoir parler à mon enterrement."

    Mais il ne faut pas se méprendre sur son humour d'amuseur amusé. C'était un Molière du christianisme. Sa spiritualité s'éclairait des feux de l'intelligence dont il était habité. Socrate dansait de joie dans sa prison; et lui s'est rendu reconnaissable par ces mots : "J'arrive au terme de ma vie et je suis dans l'allégresse".

    Qu'est-ce que l'allégresse spirituelle sinon la lumière de la lucidité? Le Père Cardonnel était habité par l'allégresse socratique de triompher de la mort par la victoire de son intelligence sur sa charpente. Il ne méprisait pas sa carcasse, mais il en avait fait le serviteur de sa voix. Seule sa parole était sa demeure Son squelette a suivi comme une ombre errante le voyage rieur de sa raison sur les cinq continents. Je salue l'immortelle allégresse de ce guide de la vie spirituelle de l'intelligence. »

    Le site de Jean CARDONNEL :

    http://www.cardonnel.info/

    Réaction LA CROIX

    http://www.la-croix.com/photo2/index.jsp?docId=2381020&rubId=4085

    Réaction GOLIAS :

    http://www.golias.fr/spip.php?article2939

     


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  • Programmation militaire : Chevènement fustige "le concept de sécurité nationale"

    Dépêche AFP, mercredi 15 juillet, 19h41.

    Le sénateur et ancien ministre Jean-Pierre Chevènement (RDSE, radicaux) a fustigé mercredi au Sénat le "concept de sécurité nationale" instauré par le projet de loi de programmation militaire mettant en garde contre des "dérives potentielles".

    L'article 5 du texte réécrit le premier article du code de la Défense en y intégrant la "stratégie de sécurité nationale". Il prévoit notamment l'instauration d'un Conseil de défense et de sécurité nationale appelé à se substituer à l'actuel Conseil de défense et au Conseil de sécurité intérieur, et qui sera présidé par le président de la République.

    "Le concept de sécurité nationale aboutit à des dérives potentielles tendant à confondre action militaire et action policière", a déclaré le sénateur de Belfort et ancien ministre de la Défense, lors de la discussion sur le texte.

    "Le risque est dans le glissement vers une sorte d'ennemi intérieur qui se substituerait à l'ennemi tout court. La doctrine de sécurité nationale est fort peu nationale, elle nous met à la remorque des concepts stratégiques de l'OTAN dans le sillage de la politique des Etats-Unis", a-t-il ajouté.

    Pour lui "la politique de défense ne doit pas se confondre avec la politique de sécurité". Il a critiqué "une extension des pouvoirs" du président de la République "que la Constitution n'autorise pas".

    M. Chevènement a enfin dénoncé un "simulacre de débat" où "le Sénat est réduit à jouer le rôle d'une simple Chambre d'enregistrement". La majorité sénatoriale devrait rejeter tous les amendements et adopter sans changement le texte examiné en première lecture par les députés ce qui rendrait l'adoption définitive.


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  • Projet d'intervention du Sénateur Jean-Pierre Chevènement sur la loi de programmation militaire au Sénat, séance du 15 juillet 2009. 

    Monsieur le Ministre,


    Alors que le projet de loi de programmation militaire a été déposé sur le bureau de l'Assemblée Nationale le 29 octobre 2008, il est regrettable que sa discussion devant le Sénat intervienne aussi tard et dans la précipitation. Entre temps, la crise économique a d'ailleurs bouleversé les perspectives économiques et financières. On ne peut qu'être inquiet de la nécessité inscrite dans le texte de la programmation de la subordination de son exécution à la maîtrise des finances publiques.

    Lire la suite de l'intervention de JP CHEVENEMENT :

    http://www.chevenement.fr/Pour-une-defense-independante_a819.html


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  • L'art de l'incohérence

    Honduras : la politique à « deux voies » des États-Unis et du Canada par Arnold August

    Pour mater les Honduriens, l'Empire anglo-saxon a recours à la méthode classique « du bon et du mauvais flic ». D'un côté, l'action secrète et le coup d'État militaire, de l'autre la diplomatie et les écrans de fumée. Les deux voies sont poursuivies simultanément et au besoin, les rôles sont répartis entre États-uniens et Canadiens. Cependant, observe Arnold August, la diplomatie ne vise pas ici à faire respecter le droit international, mais au contraire à le violer en douceur. Ainsi, Washington et Ottawa réclament le rétablissement du président Zelaya dans ses fonctions, mais l'invitent à ne pas rentrer dans son pays pour ne pas provoquer d'affrontement avec les militaires.

    Lire la suite :

    http://www.voltairenet.org/article161013.html


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  • « Robert McNamara, artisan de la mise au pas des peuples » par Damien Millet, Éric Toussaint

    Alors que l'administration Obama rend un hommage appuyé à Robert McNamara, décédé le 6 juillet 2009, Damien Millet et Éric Toussaint reviennent sur son bilan. L'homme ne fut pas seulement le secrétaire à la Défense qui théorisa la riposte nucléaire graduée et organisa la destruction du Vietnam en espérant l'empêcher de devenir communiste. Il fut aussi le directeur de la Banque mondiale qui utilisa les prêts bancaires pour étendre la zone d'influence états-unienne. À ce titre, il fut l'architecte de l'actuelle dette des pays du Sud.

    Robert McNamara, qui vient de s'éteindre à l'âge de 93 ans, est peu connu du grand public. Pourtant, son action entre le début des années 1960 et celui des années 1980 a contribué à façonner l'économie mondiale d'aujourd'hui. A côté des hommages qui lui seront rendus, il est essentiel de se placer du côté des peuples qui ont été confrontés à son action pour comprendre l'étendue des ravages causés par sa carrière, appuyée sur le triptyque « commerce, guerre, dette ».

    Lire la suite :

    http://www.voltairenet.org/article160956.html


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