• « Pour une écologie Humaniste et Républicaine »  par Laurent VASSALLO

    - Réponse aux Secrétaires d'Etat Chantal Jouanno et Laurent Wauquiez sur l'écologie profonde -

    Chantal Jouanno et Laurent Wauquiez comprennent-ils vraiment ce qu'ils écrivent ? C'est la question légitime que l'on peut se poser à la lecture de l'article du Monde du 6 juin dernier « L'emploi l'écologie sont un même enjeu collectif ».

    L'écologie sera bel et bien le défi du XXI° siècle, les forces de progrès qui auront compris cela survivront, les autres disparaîtront. Comme au début du XX° siècle, où les conservateurs ont essayé de récupérer les aspirations sociales en offrant des ersatz par des politiques paternalistes, aujourd'hui le green washing ou peinture verte devient le leitmotiv des politiques de droites pour que l'écologie soit toujours au service du capitalisme, c'est à dire de l'accumulation de la richesse. Or ici nous touchons à l'antinomie de deux systèmes. Il est utopique d'affirmer vouloir poursuivre une croissance économique basée sur l'accumulation de la richesse et prôner l'écologie, qui elle à pour principale préoccupation la préservation de la biosphère. Le concept du développement durable a pour ambition de relever ce défi, il demeure pourtant dans cette contradiction.

    Lire la suite :

    http://www.penser-la-france.asso.fr/pour_une_ecologie_humaniste_et_republicaine_2d_vassallo_laurent.pdf

    LAURENT VASSALLO est responsable national des Clubs « Penser la France », spécialiste en environnement, il dirige un Cabinet Conseil International en environnement et développement durable (CRES 21) ;


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  • II - Le paysan du Danube et le roi de France

    Deuxième adresse au roi

    Dans sa deuxième "adresse au roi", mon "paysan du Danube" reprend les thèmes développés dans sa première missive et complète le tableau de l'état de délabrement de la justice dont toutes les provinces du royaume de France présentent le spectacle: l'arbitraire des procureurs de la République et la collusion entre les organes de la machine judiciaire et les notables locaux ont remplacé le règne du droit et de la loi en première instance et en appel. La cour de cassation n'est plus en mesure de répondre à l'afflux des pourvois et ses arrêts demeurent inappliqués ou délibérément ignorés dans tous les fiefs de la monarchie

    Je renvoie le lecteur au texte de présentation de la première missive de l' "ours mal léché" de Jean de la Fontaine .

     1 - La tyrannie de l'injustice

    Les malencombres - que Votre Majesté veuille bien consulter le Littré - tombent comme grêle sur la justice du Royaume. Une odeur de tyrannie se répand jusque parmi vos courtisans. Vos sujets les plus ordinaires se piquent de réfléchir au sens des mots de la politique et du droit et commencent de s'étonner de ce que le despotisme s'entende en plusieurs sens. Les croyants eux-mêmes se disent qu'une monarchie dans laquelle Thémis a perdu la tête est en délicatesse avec le Créateur. Mais si tout Etat dont les citoyens se débattent dans les rets de l'arbitraire mérite le nom de tyrannie, les Français sont devenus si savants qu'ils lèvent le doigt et disent: Distinguo. "Toutes les tyrannies ne sont pas principalement servies par des juges corrompus. Un putsch militaire triomphant ne se donne pas d'avance une fausse justice pour siège et pour assise; un général que la victoire d'une fraction de la population sur une autre au terme d'une longue guerre civile a couronné des lauriers d'un souverain n'a pas encore trouvé le temps de terrasser la justice, même s'il ne manquera pas d'ajouter cette corde à son arc. En revanche, une révolution peut brandir les banderoles et les fanions d'une justice populaire et baptiser la Liberté sur les fonts baptismaux de la Terreur."

    Lire la suite :

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/actualite/danube2.htm

     


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  • Rien ne manque au triomphe de la civilisation. Ni la terreur politique ni la misère affective. Ni la stérilité universelle. Le désert ne peut plus croître : il est partout. Mais il peut encore s'approfondir. Devant l'évidence de la catastrophe, il y a ceux qui s'indignent et ceux qui prennent acte, ceux qui dénoncent et ceux qui s'organisent. Le comité invisible est du côté de ceux qui s'organisent.

    Commentaire des Clubs « Penser la France »

    Constat social et politique exceptionnel. Les critiques envers notre société sont largement fondées. Ce livre est donc très important.

    Nos désaccords porteront bien sûr sur les perspectives et les outils politiques à dispositions.

    Cette critique anarchiste - extrêmement précise - ne peut que nous décevoir quand elle confond critique de l'Etat et de la République avec ce spectacle nauséabond qu'en donne aujourd'hui le pouvoir, et - si l'on veut bien le concéder - ce qu'en a donné à plusieurs reprises la Vème République.

    Pour les tenants de l'Hyper République dont nous sommes, c'est-à-dire des ultra-Jacobins, portant le projet d'une nouvelle révolution républicaine, cette confusion est impardonnable.

    La République, ce n'est pas ce spectacle clownesque qu'on nous sert depuis des années.

    L' hyper République c'est une révolution totale au service des valeurs d'Egalité, de Liberté et de Fraternité.

    Qui pour croire que ce pouvoir auto-proclamé « républicain » en est l'incarnation ?

    Enfin, le schéma présenté par ce « comité invisible » se termine quand même sur l'échafaudage d'un type de pouvoir, certes décentralisé, mais un pouvoir dont on peut penser qu'une fois en place, il aura à gérer son organisation. Comment donc ?

    Ils le disent eux-mêmes, par l'émergence de pouvoirs organisés en Commune, en un mot : le début d'une nouvelle histoire du pouvoir dont on voit bien qu'il ramène inévitablement à penser la Commune et la Commune des Communes en UNE République humaine et fraternelle.

    Celle-là même que nous ambitionnons de construire.

    Le comité invisible manque donc une Marche dans son escalier : une marche solide, la République au service des hommes

    Cet essai/plaidoyer est néanmoins - nous le répétons - exceptionnel !


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  • Le complexe à ce point est la révélation profonde d'une Vérité !

    [Merci à Parvez !]


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  •  

    Où va le Pakistan ?

    Lundi 22 juin 2009 à 18h

    Maison de la Chimie,

    28, rue Saint Dominique

    75007 Paris

    Avec la participation de : Mariam Abou Zahab, chercheur au CERI et chargée de cours à l'INALCO ; Amélie Blom, chercheur associé au département de sciences sociales de la Lahore University of Management Sciences ; Loïc Hennekinne, Ambassadeur de France ; Jean-Luc Racine, directeur de recherche au CNRS, chercheur au Centre d'études de l'Inde et de l'Asie du Sud à l'EHESS ; Max Zins, chargé de recherches au CNRS et au CERI et Jean-Pierre Chevènement, Président de la Fondation Res Publica

    Inscription : res-publica@wanadoo.fr


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  • To get to President Asif Ali Zardari's presidential palace in the heart of Islamabad for dinner is like running an obstacle course. Pakistan's once sleepy capital, full of restaurant-going bureaucrats and diplomats, is now littered with concrete barriers, blast walls, checkpoints, armed police, and soldiers; as a result of recent suicide bombings the city now resembles Baghdad or Kabul. At the first checkpoint, two miles from the palace, they have my name and my car's license number. There are seven more checkpoints to negotiate along the way.

    Apart from traveling to the airport by helicopter to take trips abroad, the President stays inside the palace; he fears threats to his life by the Pakistani Taliban and al-Qaeda, who in December 2007 killed his wife, the charismatic Benazir Bhutto, then perhaps the country's only genuine national leader. Zardari's isolation has only added to his growing unpopularity, his indecisiveness, and the public feeling that he is out of touch. Even as most Pakistanis have concluded that the Taliban now pose the greatest threat to the Pakistani state since its cre- ation, the president, the prime minister, and the army chief have, until recently, been in a state of denial of reality.

    "We are not a failed state yet but we may become one in ten years if we don't receive international support to combat the Taliban threat," Zardari indignantly says, pointing out that in contrast to the more than $11 billion former president Pervez Musharraf received from the US in the years after the September 11 attacks, his own administration has received only between "$10 and $15 million," despite all the new American promises of aid. He objects to the charge that his government has no plan to counter the Taliban-led insurgency that since the middle of April has spread to within sixty miles of the capital. "We have many plans including dealing with the 18,000 madrasas"-i.e., the Muslim religious schools-"that are brainwashing our youth, but we have no money to arm the police or fund development, give jobs or revive the economy. What are we supposed to do?" Zardari's complaints are true, but he does acknowledge that additional foreign money would have to be linked to a plan of action, which does not exist.

    http://www.nybooks.com/articles/22730


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  • Face à l'Europe libérale, construire un projet pour les couches populaires !


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  • « Comment expliquer l'incroyable complaisance des journalistes à l'égard de Cohn-Bendit ? » par Christine Tasin

    Honteux.

    Honteux le comportement servile des journalistes avec Cohn-Bendit.

    Lors de son altercation avec Bayrou, ils ont lynché ce dernier et ont servi la soupe à Dany le Rouge, sans trop le bousculer pour ses lignes écrites en 1975, (1) c'est le moins que l'on puisse dire !

    Pourtant, ce sont les mêmes qui, en hyènes hurlantes, se sont acharnées sur d'autres pour bien moins que ça : rappelez-vous le procès haineux fait à Chevènement pour avoir parlé des sauvageons ; à tel point d'ailleurs que, malgré ses explications aux incultes pour leur rappeler que les sauvageons sont de jeunes plantes pas greffées, la suspicion continue de peser sur lui. Je n'ai pas oublié, d'ailleurs, la saloperie proférée par Cohn-Bendit contre Jean-Pierre Chevènement, qui venait de sortir du coma, et qui, bien qu'affaibli, continuait à défendre son idéal républicain : de manière crapuleuse, il osa ironiser sur les séquelles de l'ancien ministre de l'Intérieur, pour ridiculiser ses propos. En toute impunité médiatique, là encore.

    http://www.ripostelaique.com/Comment-expliquer-l-incroyable.html


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  • REUNION de Crise et d'État-major

    SAMEDI 20 JUIN 2009

    PARIS - 14h30 chez Danton.

    CODE : Salan /Challe - Jouhaud/Zeller


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  •  

    « La doctrine de l'Empire, c'est le triomphe des anti-Lumières » par Jean-Luc Pujo

    Attendue, la prestation américaine au Caire n'a pas déçu. Suffisamment modérée et rassurante pour Israël, elle fut également réconfortante pour les opinions arabes et plus largement musulmanes.

    Pour autant, l'architecture intellectuelle exposée dans ce discours ne peut que nous inquiéter, nous, républicains français, enfants des Lumières.

    La voix de l'Empire dicte un modèle très discutable auquel - depuis maintenant plusieurs années - l'Occident en son entier se prépare à adhérer.

    Nous assistons bel et bien à une véritable guerre intellectuelle et culturelle dont l'issue ne fait plus guère de doute : L'Europe, et plus particulièrement la France, sont appelées à abandonner un type de rapport au religieux, à l'identité, fruit d'une histoire multiséculaire.

    Le modèle imposé par l'Empire tourne le dos à l'Europe des Lumières.

    La place centrale du fait religieux - mieux, la place de Dieu dans l'architecture politique globale - signe, en effet, la fin de notre modèle.

    De la même façon que l'Etat-Nation doit disparaître au sein d'une architecture fédérale rattachée aux Etats-Unis d'Amérique, notre contrat social doit organiser la coexistence de communautés ethnico-culturelle-religieuses, dans le respect total des croyances, des habitus, des pratiques culturelles d'origine au nom du respect de Dieu, transcendance absolue.

    Le relativisme culturel l'emporte ainsi sur l'universalisme. C'est la fin des Lumières.

    Dans cet esprit, la laïcité doit être combattue. Elle apparaît comme un obstacle au respect fondamental des droits religieux, nouvelles pièces maîtresses des droits de l'Homme, ainsi redéfinis par l'Empire.

    Cette architecture culturelle et politique - partagée par l'actuel occupant  de l'Elysée - annonce la fin du modèle français, la fin de la France.

    Devons-nous - républicain français - nous ranger ? Accepter la voie imposée de ce pseudo-progrès ?  Bien sûr que « Non » !

    Nous devons, plus que jamais, porter à nouveau cette espérance supérieure, nous abreuver à la source de la pensée républicaine, à la pensée des Lumières, reconstruire un modèle universaliste - laïc et républicain - qui refuse de distinguer les Hommes en fonction de leur origine ou de leur culture.

    Telle est la voie de l'avenir, la seule, celle d'une humanité toujours plus émancipée au sein d'une démocratie véritable : Réaliser la République universelle !

    ***

    Enfin, nous ne pouvons pas ignorer l'attitude honteuse du chef de l'Etat français.

    En saluant le discours d'Obama, Nicolas Sarkozy commet là un aveu magistral : celui d'un double crime contre la France.

    Crime passé, puisque le discours ainsi salué consacre une position équilibrée au Moyen-Orient, quand Nicolas Sarkozy n'a eu de cesse de critiquer, moquer puis abandonner la riche tradition diplomatique du Quai d'Orsay, en lui reprochant précisément son équilibre qualifié de « discours pro-arabe » ;

    Crime à venir, puisque ce discours est une invite magistrale à abandonner la Laïcité et l'Universalité républicaine, ce dont Nicolas Sarkozy ne s'est jamais caché de vouloir réaliser.

    Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, nous te voyons, et jamais nous ne pardonnerons ce crime double contre la France.

    Jean-Luc PUJO

    Président des Clubs « Penser la France »

    http://www.penser-la-france.asso.fr/obama_au_caire.pdf


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  • Dans toute l'Union Européenne, quel est le taux de participation aux élections européennes ?

    En 1979, le taux de participation aux élections européennes était de 61,99 %.
    En 1984, le taux de participation aux élections européennes était de 58,98 %.
    En 1989, le taux de participation aux élections européennes était de 58,41 %.
    En 1994, le taux de participation aux élections européennes était de 56,67 %.
    En 1999, le taux de participation aux élections européennes était de 49,51 %.
    En 2004, le taux de participation aux élections européennes était de 45,47 %.
    En 2009, le taux de participation aux élections européennes était de 42,94 %.

    http://www.elections2009-results.eu/fr/turnout_fr.html

    Quand on regarde le graphique ci-dessus, on constate que plus on fait l'Union Européenne, plus les électeurs s'abstiennent.

    Le divorce entre l'Union Européenne et les électeurs est consommé.

    Cette Europe là est morte !

    Rebâtissons l'Europe des Nations !

     


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