• Dieu, ce personnage de l'Histoire

    Pour une révolution de la méthode historique

    L'heure a sonné où la science historique mondiale ne saurait demeurer rationnelle si elle n'apprenait à observer les trois gigantesques personnages cérébraux qui tirent les ficelles d'une espèce transportée dans des mondes imaginaire. Qui peut croire que Jahvé cessera gentiment de s'étendre en Judée et en Samarie? Mais s'il faisait semblant de se trouver des frontières, qui peut croire qu'il abandonnerait ses conquêtes au point de s'amputer des terres nouvelles qu'il s'est adjugées depuis 1967? On avait assigné ce dieu à résidence. On lui avait donné Tel Aviv pour palais. Un seul coup d'aile lui a suffi pour s'abattre sur Jérusalem. Qui peut croire qu'il en laissera la moitié à Allah? Qui peut croire que, de son côté, Allah se retirera de sa capitale la tête basse et la mine contrite?

    Alors la méthode historique traditionnelle tombera des nues : comment se fait-il, se demandera-t-elle, que tous les peuples de la terre soient devenus le tronc, les bras, les jambes et la tête de Jahvé, d'Allah et du souverain du Golgotha, dont la démocratie messianique n'est que le dernier rejeton eschatologique? Comment se fait-il que les fuyards de la zoologie sont devenus des incarnations de leurs trois géants du ciel ? Comment se fait-il que les semi évadés de la nuit animale se soient inventés un créateur imaginaire dont trois écrits se partagent ou se disputent la tiare ? Peut-être Clio apprendra-t-elle à filmer l'espèce dont elle raconte le destin. Je l'ai donc accompagnée chez un ophtalmologue afin qu'elle essaie des lunettes et une monture qui lui permettront de ne pas achever sa carrière en aveugle. Mais l'opticien m'a remis les précieuses bésicles avec un sourire moqueur. "Voyez-vous, me dit-il, la muse cacochyme ne verra les trois Titans du ciel que si vous lui apprenez à retirer le bandeau que les oculistes d'hier lui ont mis sur les yeux."

    Dans mon compte-rendu de cette longue consultation, je n'ai pu établir le diagnostic qu'en filigrane. Je me suis donc contenté de suivre modestement les indications du spécialiste qui a bien voulu me montrer la marche à suivre pour tenter de retirer son bandeau à la muse de la mémoire.

    Essayons de poser quelques modestes jalons d'une science historique dont le discours s'armerait du recul que les éclaireurs du passé du monde attendent des grands distanciateurs dont accouchera le XXIe siècle.

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    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/philosopher/dieu.htm

     


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  • "Où t'es-tu caché?"

    « "Adonde te abscondiste?" "Où t'es-tu caché?" Isaïe lui avait répondu vingt siècles plus tôt par le cri de fureur qu'il avait fait pousser au dieu de sa propre incandescence dont il était habité: "Je vomis vos sacrifices. Vos mains dégoulinantes de sang sur mes parvis, je les ai en horreur". Où se cachait-il, ce Jahvé-là ?

    Peut-être les futurs simianthropologues du "Dieu" des singes conduiront-ils Jahvé dans la "nuit obscure" de Jean de la Croix où l'humanisme occidental demandera à Israël : "Etais-tu à Gaza en "ce jour vengeance où ton épée s'enivrait de sang" (Jé. 46,10), étais-tu à Gaza en ce jour de vengeance où "tu aiguisais l'éclair de ton épée" (Dt 32,40), étais-tu à Gaza en ce jour de vengeance où tu as mis "tous les habitants de la ville sous des herses et des haches? " (Samuel, 2), afin que "toute la terre sût qu'Israël a un dieu"?

    Et si la méthode historique des modernes se mettait en mesure d'observer "Dieu" en tant qu'acteur de la pièce? Comment ce personnage se comporte-t-il sur le théâtre du monde? »

    MANUEL DE DIEGUEZ, philosophe.


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  • Nicolas SARKOZY, converti : Saint Paul ou bien Tartuffe ?

    -Du discours au Congrès -

     

    Du grand spectacle- certes. Discours du trône ? De l'état de l'Union ?

    Qu'il soit permis de douter.

    Le discours de Nicolas Sarkozy est sidérant. Il est séduisant. Il est juste sur bien des points.

    La plume républicaine au service de l'homme laisse pourtant un de ces goûts amers.

    L'homme - patenté comédien - porte un discours qui par bien des aspects incarne sa propre conversion : à la critique d'un libéralisme qu'il a lui-même - durant des décennies - vanté; aux valeurs françaises, à ce modèle qu'il a tenté de détruire après l'avoir tant critiqué, raillé.

    Remarquable !

    C'est le propre de toute conversion. Elle est d'autant plus bouleversante que le zélateur est mécréant, fieffé menteur, horrible suppôt du diable libéral.

    Sarkozy Saint Paul ou Sarkozy Tartuffe ? L'histoire tranchera. Le doute est bien sûr déjà là.

    Si l'ensemble des chantiers fort intéressants avancés et l'esprit français dynamique ainsi présenté ne peuvent être niés, la plume républicaine qui l'a porté, sujette à confusions, mérite corrections ! Et pas des moindres !

    « De la grandeur de la France ».

    Le sentiment élevé de la Nation - nous dit la plume - a tenu au simple fait que la France a cru dans « cet avenir », ou « tout devenait possible » !

    L'erreur est si funeste que le vernis déjà craquelle !

    « La France ? Môssieur ! Elle n'a jamais été si forte qu'en parlant vrai ! »

    Elle n'a jamais été si forte, que touchant à l'Universalité, elle délivrait au monde une vérité sur l'Homme, sur l'Humanité.

    Etait-ce trop demander à M. Guaino de placer, dans la bouche du Maître, ces mots ?

    « Parler vrai » !

    La plume s'est-elle égarée ? A-t-elle été réprimandée ?

    On imagine les bons mots de Jésuites attardés - « Cette expressions si juste - à elle seule - entache la démarche ; chez le témoin ému éveille un doute redoutablement pascalien ! » - ou ceux de faux dévots : « Diabolique pensée française, de Pascal à Voltaire, n'y a -t-il pas qu'un saut ? »

    « Tant pis donc » a dû souffler Guaino.

    Ainsi, le Président a bel et bien été privé de mots !

    « La France », « La grandeur » n'est pas qu'une espérance. Elle est « pensée », « volonté » au service de sa seule puissance. La « Puissance » ? Vous avez dit « Puissance » ?

    Pour un simple « gouverneur de province »(1), ce mot fait-il encore échos ?

     

    (1) « Nicolas SARKOZY, Proconsul de l’Empire » Jluc Pujo - Le Sarkophage - Juillet 2007 - http://www.penser-la-france.asso.fr/nicolas_sarkozy2c_proconsul_de_l27empire_21.pdf


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  • A propos de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne

    Quelques rudiments d'une science des relations entre les Etats

    Il n'est pas possible de comprendre les apories politiques et stratégiques auxquelles se heurte l'entrée de la Turquie en Europe si l'on ne les rattache au renforcement de l'empire militaire américain qui en résulterait, puisque Washington verrait quatre-vingts millions de nouveaux sujets européens se placer sous le joug de l'OTAN. Mais l'examen de l'extension de ce corset de fer n'est lui-même heuristique qu'à la lumière d'une science des relations machiavéliennes entre les Etats, ce qui exige une politologie enracinée dans une anthropologie critique.

    Le lecteur sait que la radiographie des démocraties et des despotismes reconduit à la question centrale de l'éthique de l'histoire et que la fausse cotte de mailles de l'OTAN nous rappelle que les retrouvailles de l'Europe avec sa souveraineté passe par la résurrection d'une véritable science du politique.

    1 - Pour une science des relations entre les Etats 

    La victoire de 1945 aura entraîné le Vieux Monde dans un siècle entier d'angélisme diplomatique. Le triomphe mondial d'une mystique de la Liberté a conduit au dernier en date des enterrements manqués de Machiavel. Du coup, un débat public de plus en plus contrefait sur l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne se révèle un extraordinaire révélateur d'une politologie encore privée de toute connaissance rationnelle des Etats. Interdite hier par les interprétations théologiques de l'histoire, elle l'est aujourd'hui par le messianisme démocratique.

    Les Etats nourrissent fatalement des ambitions qui leur appartiennent en propre et dont leurs dirigeants ne sont jamais que des figures d'une envergure variable. Aussi une géopolitique privée de radiographie des personnages mentaux qu'on appelle des peuples et que leur tempérament autorise à jouer des rôles proportionnés à leur taille sur la scène du monde ressemble à un romancier qui ignorerait l'identité, les attributs et le champ d'action des personnages qu'il met en scène.

    ll suffira donc de prendre acte des carences spectaculaires dont souffre la réflexion théorique sur l'élargissement sans fin et irréfléchi du Vieux Continent pour diagnostiquer la sous-information dramatique qui paralyse une science faussement évangélique des relations entre les nations, tellement le premier adossement de toute géopolitique sérieuse est nécessairement l'observation de la psychophysiologie qui commande les empires et même les pays d'une étendue moyenne.

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  • Bienvenue Philippe !

    (Communiqué de Là-bas Hebdo)

    Chers Auditeurs Modestes et Géniaux,


    « Comment cela est-il possible !? Dites nous qu'il s'agit d'un cauchemar ! Si c'est une blague, elle n'est pas drôle... » Depuis des semaines, vous avez été nombreux à nous poser de questions sur l'arrivée de Philippe Val à la direction de France Inter. Soyez sans inquiétude, Philippe est un vieil ami de Là-bas si j'y suis et c'est dans la joie que toute l'équipe accueille celui que l'historien Alexandre Adler compare à Emile Zola. Et pourquoi pas à Voltaire, Spinoza, Albert Londres ou Albert Einstein ? Car Philippe c'est tout ça à la fois ;  une conscience, un visionnaire, et un penseur engagé face aux grands défis de notre temps.

    Et ceci à la différence de ses anciens camarades qui persistent à végéter dans un gauchisme moisi,  souvent entaché d'antisémitisme et d'islamo fascisme.

    En dénonçant avec courage des figures nauséabondes  comme celle du dessinateur  Siné ou du journaliste Denis Robert, du dessinateur Lefred-Thouron ou du négationniste américain Noam Chomsky, Val a montré qu'il avait pleinement réussi à évoluer avec pragmatisme du côté du manche sans rien perdre de cette impertinence libertaire qui est la marque de fabrique de cet  homme de gauche.

    Mais Philippe est aussi un chef d'entreprise avisé. C'est d'une main ferme qu'il a conduit son journal Charlie Hebdo, là où il se trouve aujourd'hui.

    Et certains pensent bien qu'il pourrait faire la même chose avec France inter.

    Aujourd'hui, familier des plateaux de télévision, penseur reconnu de l'élite médiatique, il  tutoie nos plus brillantes personnalités, de BHL à Carla Bruni. Il a d'ailleurs élégamment révélé que c'est par l'intermédiaire de cette dernière qu'il a pu suggérer au président de la république, Nicolas Sarkozy de faire appel à son vieux copain Jean-luc Hees pour présider Radio France. Et c'est donc ainsi, par un loyal retour d'ascenseur, que notre habile Philippe, se trouve aujourd'hui à la tête de la prestigieuse radio française.

    L'ensemble des collaborateurs de France inter cherche les mots pour remercier le Président Sarkozy de leur avoir choisi un tel chef. C'est plein d'entrain et de confiance qu'ils s'apprêtent à lui faire la fête, les regards pétillent, les sourires sont partout.

    Son petit bouquet de fleurs à la main, l'équipe de Là-bas ne sait plus comment dissimuler sa joie.


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  • Où va le Pakistan ?

    Lundi 22 juin 2009 à 18h

    Maison de la Chimie,

    28, rue Saint Dominique

    75007 Paris

    Avec la participation de : Mariam Abou Zahab, chercheur au CERI et chargée de cours à l'INALCO ; Amélie Blom, chercheur associé au département de sciences sociales de la Lahore University of Management Sciences ; Loïc Hennekinne, Ambassadeur de France ; Jean-Luc Racine, directeur de recherche au CNRS, chercheur au Centre d'études de l'Inde et de l'Asie du Sud à l'EHESS ; Max Zins, chargé de recherches au CNRS et au CERI et Jean-Pierre Chevènement, Président de la Fondation Res Publica 

    Inscription : res-publica@wanadoo.fr


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  • Le president jean gabin bernard blier (part5)
    Vidéo envoyée par marcellinrg

    Le president jean gabin bernard blier (part5)


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  • PUB MTV censurée
    Vidéo envoyée par Rodkov


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  • Communiqué des Clubs « Penser la France »

    En cette date anniversaire de l' « Appel du 18 juin », la convocation du Congrès par le chef de l'Etat français afin qu'il s'exprime devant la représentation nationale est une entorse grave à l'esprit comme à la lettre de notre République !

    Nous appelons tous les députés d'opposition - digne de ce nom, de ce beau nom de représentant de la Nation - à boycotter cette célébration digne d'un « Conducator » lamentable !

    BOYCOTTEZ le CONGRES !


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