• Droits De l'Homme - 60 ans
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    « Désinformation, surveillance généralisée et une justice aux ordres sont les manifestations d'une société qui tourne le dos aux droits de l'Homme. Certes, le terrorisme, la violence et même les incivilités doivent être combattues. Mais, les progrès de la civilisation ont précisément permis de doter les sociétés d'outils pour faire croître démocratie et développement économique. » Par Corinne Lepage, 8 décembre 2008

    Nous fêtons le 10 décembre le 60e anniversaire de la déclaration des universelles des droits de l'homme .Bien triste anniversaire en vérité qui consiste à constater que la seule chose qui soit vraiment universelle en matière de droits l'homme, c'est leur violation. Certes, sur le papier , la commission des droits de l'homme, la sous commission chargée de la promotion des droits de l'Homme le Haut Commissariat aux droits de l'Homme existent et travaillent.

    Mais, depuis que la Lybie et d'autres grands exemples démocratiques président aux destinées de ces grandes institutions, la caricature est devenue totale. Les droits de l'homme, en tant qu'ils constituent avant tout le droit à vivre de manière décente, le droit à être éduqué, à pouvoir s'exprimer librement, à pouvoir être jugé équitablement, à pouvoir prétendre à l'égalité en particulier pour les femmes sont en réalité plutôt en régression qu'en progrès.

    La responsabilité principale en incombe aux pays industrialisés, qui, depuis des décennies, ont accepté pour des raisons commerciales et dans leur intérêt propre de fermer les yeux sur les exactions qui pouvaient être commises, sur la corruption à laquelle certains ont du reste participé, sur les violences perpétrées contre les femmes, les dissidents ou les adeptes d'une religion autre que la religion principale.

    Pour avoir privilégié nos intérêts économiques sur notre plus grande richesse, à savoir nos valeurs humanistes et universalistes, nous avons perdu sur les deux tableaux. Il en va d'autant plus ainsi que bien loin d'améliorer les libertés démocratiques dans nos pays, nous sommes pour nombre d'entre nous en profonde régression démocratique. Al Gore, dans « La raison assiégée » décrit minutieusement la manière dont le mensonge et la peur sont devenus les outils politiques de destruction du système démocratique. Nous n'avons rien à envier aux américains. La passivité organisée par la société médiatique, le règne de « l'insignifiance » aux lieux et places de l'information et du débat, « la vente du temps de cerveau disponible » pour acheter du Coca-cola ne sont pas nouveaux.

     

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2399


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    « CONSEILS DES NOTAIRES" N° 377

     

    MERCI à Jean-Michel !


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    « CONSEILS DES NOTAIRES" N° 377

     

    MERCI à Jean-Michel !


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    L'Etat face à la crise

     

    Mardi 9 décembre 2008 à 18h

    Maison de la Chimie

    75007 Paris

     

    Avec la participation de :  Marie-Françoise Bechtel, conseiller d'Etat, Jacques Fournier, conseiller d'Etat, ancien secrétaire général du gouvernement, Jean-Michel Quatrepoint, journaliste, auteur de « La crise globale », Dominique Garabiol, Fondation Res Publica, Jean-Luc Gréau, économiste, auteur de « La trahison des économistes », Jean-Pierre Chevènement, président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Fondation Res Publica">la Fondation Res Publica</st1:PersonName>

    Inscrivez-vous à l'adresse électronique res-publica@wanadoo.fr


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    Lire l'Intervention de Daniel COHEN, directeur littéraire

    Le blog du roman :

    http://delafrance.blogg.org/


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Intervention du sénateur Jean-Pierre Chevènement sur le budget du Ministère des Affaires étrangères, vendredi 5 décembre 2008.

    <o:p> </o:p>

    L'examen des crédits de la mission « Action extérieure de l'Etat » est l'occasion de nous interroger sur la capacité de notre pays à exister en dehors de ses frontières, c'est-à-dire pour les autres, mais aussi pour lui-même, tant il est vrai qu'on ne peut séparer les affaires étrangères de la politique intérieure.

    Etrangères, ces affaires le sont si peu qu'elles se répercutent souvent très vite sur les équilibres de la société française et sur nos choix politiques : crises au Moyen-Orient, crise financière, montée irréversible de la Chine au rang des très grandes puissances et qui fait déjà sentir son poids, élection américaine qui rebat les cartes en maints domaines, en Irak, mais aussi en Afghanistan où nous risquons d'être entraînés dans une guerre qu'on ne peut pas gagner. La multipolarité du monde est d'ores et déjà un fait. Encore peut-on se demander si elle n'est pas elle-même dépassée par un mouvement brownien de nations qui, à côté de pays continents, aspirent à s'affirmer, hier le Vietnam, aujourd'hui l'Iran, le Venezuela, la Bolivie, la Serbie, demain sans doute <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cor←e. Bref">la Corée. Bref</st1:PersonName>, le monde reste fait de nations et la France, puissance ancienne mais encore respectable, membre permanent du Conseil de Sécurité, disposant d'une capacité nucléaire dissuasive, tête de la francophonie, qui rassemble, à travers une langue partagée, de très nombreux peuples sur tous les continents, peut encore influer.

     

    http://www.chevenement.fr/La-politique-etrangere-de-la-France-dans-un-monde-multipolaire_a731.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=42711&


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    « Vous habitez Saint-Denis, donc vous êtes anarchiste, affirmait Rochefort dans L'Intransigeant du 16 mars 1892. Si vous n'étiez pas anarchiste, vous n'habiteriez pas Saint- Denis. Or, une bombe a fait explosion à la porte de l'hôtel de Sagan ; et comme les bombes ne peuvent être lancées que par des anarchistes... Je vous envoie au dépôt parce que vous êtes certainement anarchiste, puisque vous habitez Saint-Denis, et qu'étant anarchiste, il est évident que c'est vous qui avez lancé la bombe."

    La boutade de Rochefort pourrait s'appliquer à la construction médiatico-policière de la prétendue "cellule" terroriste basée à Tarnac, en Lozère. La prise d'assaut de ce paisible village situé sur le plateau de Millevaches par les brigades antiterroristes avec hélicoptères, troupes d'élite et caméras de France Télévisions est la plus grande opération d'intoxication de l'opinion réalisée par un gouvernement depuis plusieurs décennies. Qualifiée alternativement d'anarchistes ou d'autonomes, voire d'anarcho-autonomes, une vingtaine de jeunes gens qui avaient entrepris de redonner vie à ce petit village, ouvrant une épicerie-restaurant, une bibliothèque et un ciné-club, avec le but innocent et peut-être naïf de vivre et de penser autrement, se sont retrouvés embrigadés, profilés, enfermés dans la fiction d'une dangereuse organisation terroriste invisible qui complotait contre la sécurité de l'Etat. Un récit policier. A leur tête, un chef, doctrinaire et omniprésent, que son père décrit comme incapable de planter un clou sans se blesser ou de transporter une brouette sans renverser son contenu, aurait manigancé toutes sortes d'actions périlleuses contre l'Etat démocratique.

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/12/05/fictions-du-terrorisme-par-christian-salmon_1127339_3232.html


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    Intervention de Jean-Pierre Chevènement au Sénat, sur le budget de la Défense, 1er décembre 2008.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Monsieur le Ministre,

     

    I - L'annuité 2009

    Ce budget est le premier budget d'application d'une loi de programmation 2009-2014 dont le Parlement n'a pas encore eu à connaître. Cela est regrettable.

    A) Des présentations flatteuses comme l'augmentation très forte des autorisations d'engagement en matière d'équipement occultent la réduction globale de l'effort de défense du pays que met bien en lumière l'excellent rapport de MM. Trucy, Masseret et Guené : si, en effet, on défalque du budget de votre ministère, conformément à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la norme OTAN">la norme OTAN</st1:PersonName>, et sauf pour 5 % ; la gendarmerie, la part des dépenses de défense dans le PIB n'est plus que de 1,6 % aujourd'hui. Elle sera voisine de 1,5 % en 2012 et tendra, selon les rapporteurs spéciaux, à 1,4 % en 2020.
    Nous sommes loin de l'effort britannique de 2 % du PIB, en norme OTAN, et nous sommes surtout loin des engagements pris par Nicolas Sarkozy, alors qu'il était candidat à la Présidence de la République, de maintenir à 2 % du PIB, l'effort de défense de la France.

    B) Au surplus, les chiffres fournis pour l'ensemble de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la mission D←fense">la mission Défense</st1:PersonName>, soit 37,389 milliards d'euros en 2009, restent soumis à de nombreux aléas qui pèsent principalement sur le programme 146 « Equipement des forces », chiffré à 12,215 Milliards d'euros.

    <o:p></o:p> 

    http://www.chevenement.fr/Le-senateur-Chevenement-s-oppose-au-projet-de-budget-de-la-Defense_a728.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=42489&


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    Jamais un hôpital psychiatrique n'avait encore reçu un président de la République en ses murs : la visite de Nicolas Sarkozy, mardi 2 décembre, au centre hospitalier spécialisé d'Antony (Hauts-de-Seine) devait donc faire date. Elle restera effectivement dans les annales mais comme un point de rupture, un moment de fracture entre la communauté médicale et les pouvoirs publics. Annonçant la multiplication des moyens d'enfermement au sein des établissements et un durcissement des conditions de sortie des patients hospitalisés d'office, le chef de l'Etat a surpris et choqué les professionnels du soin : l'ensemble des organisations publiques représentatives des psychiatres a dénoncé "une approche exclusivement sécuritaire de la psychiatrie, qui apparaît comme une régression inacceptable".

    Alors que la psychiatrie publique traverse une crise profonde - crise de moyens, d'identité et de valeurs -, le discours de M. Sarkozy paraît au mieux inadapté, au pire dangereux. Prononcé trois semaines après le meurtre, le 12 novembre, d'un jeune homme par un patient schizophrène échappé de l'hôpital psychiatrique de Grenoble, il tourne le dos à toute amélioration de la prise en charge sanitaire pour ne retenir que des solutions de type carcéral : création d'unités fermées avec vidéosurveillance, multiplication des chambres d'isolement, pose de bracelet GPS aux patients en promenade, sorties décidées par les préfets après avis d'un collège de trois professionnels du soin au lieu d'un seul aujourd'hui... On ne saurait mieux faire passer le message que tout patient hospitalisé sous contrainte est un individu dangereux dont la société doit se prémunir.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/12/05/psychiatrie-la-regression-securitaire-par-cecile-prieur_1127251_3232.html

     


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Comment la planète va changer de centre de gravité

    1 - Une Europe ensorcelée

    Deux jours avant le sommet des vingt à Washington du 15 novembre dernier, une rencontre à Nice entre M. Medvedev et M. Nicolas Sarkozy avait paru s'inspirer d'une vision prophétique de l'avenir politique de la planète : les deux interlocuteurs avaient pris acte de ce que le monde offrait depuis longtemps le spectacle de l' ascension de la Russie, de la Chine, de l'Inde, du Pakistan, de l'Indonésie, de l'Amérique du Sud, du Mexique, de la Corée du Sud et même de l'Afrique. Dès lors, il semblait devenu évident à tout le monde que, depuis un demi siècle, l'Europe demeurée à l'écoute de son âme ne s'était jamais reconnue dans la vassalisation forcée de la planète de Gutenberg par un empire étranger. Le Vieux Monde attendait ses Christophe Colomb et ses Pizarre. Les nouveaux conquistadors allaient conduire leurs caravelles labourer les mers d'un astéroïde rouvert aux travailleurs des Océans.

    Mais dès le 16 novembre, M. Sarkozy, revenait sur ses déclarations de Nice et réaffirmait la nécessité, pour "l'Europe de la défense", d'installer des missiles du Nouveau Monde en Pologne et en Tchéquie afin, disait-il derechef, de protéger à la fois le Nouveau Monde et l'Ancien d'un ennemi commun redevenu tout subitement redoutable. Le quartier général du Mal retrouvait son domicile. La Perse moderne servait de forteresse mondiale au Diable. Après deux millénaires d'errance, Lucifer installait définitivement ses foudres dans la capitale des Cyrus et des Darius. Jamais le Démon n'avait été aussi proche de pulvériser la goutte de boue sur laquelle nous trottinons.

    Comment le cerveau de l'Europe des Copernic, des Darwin et des Freud -t-elle pu devenir à ce point l'otage d'un univers asservi à des dieux étrangers? J'ai tenté de radiographier ce prodige à la lumière de mes esquisses d'une anthropologie critique qui scannerait l'encéphale des civilisations.

    - La sotériologie démocratique et "l'instinct de mort" de l'Europe, Un décryptage de l'inconscient mythologique de l'Histoire, 24 nov.2008

    Lire la suite :

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/defis_europe/centre_gravite.htm


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