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    Devant une crise majeure, qui se répercutera immanquablement dans l'ordre international - paix ou guerre entre les nations - sur l'avenir de l'euro et dans la vie de dizaines de millions de Français et d'abord des plus démunis, l'appel à dépasser des clivages devenus secondaires n'est pas à rejeter a priori. Mais on n'a pas le droit de parler d'« union nationale » avant qu'un vrai débat national ait eu lieu, permettant d'aller aux racines de la crise et de dégager des propositions répondant à la fois à l'intérêt du pays et à la justice sociale. Ce bref débat parlementaire ne saurait être que la préfiguration du grand débat national souhaitable. Encore faut-il que le gouvernement et le Parlement définissent un cadre pour ce débat national.

     

    I - Ne nous voilons pas la face : cette crise sera profonde et durable, à la mesure des déséquilibres qui se sont creusés : entre l'économie réelle et la sphère financière d'abord, mais aussi et surtout dans l'habitude qu'ont prise les Etats-Unis, au cœur d'une globalisation qu'ils ont impulsée, de vivre tellement au-dessus de leurs moyens, s'endettant à tout va (316 % du PIB), captant 80 % de l'épargne mondiale, avec un déséquilibre de leurs comptes extérieurs équivalant à 6 points de leur produit intérieur brut. On incrimine à juste titre les dérives du capitalisme financier et notamment la titrisation des prêts qui a déresponsabilisé les prêteurs. Mais ces dérives ont été encouragées ! Elles l'ont été par M. Alan Greenspan, ce grand magicien, hier encensé, et aujourd'hui découronné ! Tout simplement parce que pour sortir de la crise née en 2000 de l'éclatement de la bulle technologique et soutenir les choix dispendieux de l'Administration Bush, il n'a pas trouvé d'autre moyen que de créer une autre bulle, la bulle immobilière en favorisant l'endettement des ménages, le crédit hypothécaire et la titrisation. L'endettement des ménages ne touche certes pas que les Etats-Unis - <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Grande-Bretagne">la Grande-Bretagne</st1:PersonName> et l'Espagne ont suivi leur exemple -, mais pour l'essentiel, la crise est américaine. Elle obéit à une logique qui est d'abord américaine. Notons que les partenaires des Etats-Unis, par suivisme, et les institutions internationales, par inféodation, se sont trouvés incapables d'enrayer cette dérive.

     

    http://www.chevenement.fr/Un-veritable-debat-national-sur-la-crise-financiere_a698.html?PHPSESSID=1dfdb4fc6359c593bc4a70cf764b3d69


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    Le 16 octobre, nous dirons tous « Non à EDVIGE »

     

    À Paris comme dans toutes les régions de France, citoyens et élus diront « Non à EDVIGE » au cours de rassemblements organisés par le Collectif national et par un nombre croissant de Collectifs locaux.

    Le Collectif a pu avoir connaissance de l'ensemble des documents transmis à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CNIL">la CNIL</st1:PersonName> pour avis par le gouvernement. Un projet de texte portant retrait du décret EDVIGE en fait bien partie, malgré les petites cachotteries mesquines du ministère de l'Intérieur qui n'avait transmis sciemment qu'une partie des documents aux organisations syndicales membres du Collectif.

    Cette nouvelle version est le résultat de la première vague d'une formidable mobilisation citoyenne. Cette mobilisation va se poursuivre et se manifester avec force le 16 octobre pour dire « Non à EDVIGE », parce que la version 2.0 n'est pas plus acceptable que la version 1.0.

    Plusieurs aspects importants et tout aussi dangereux demeurent dans la version 2.0.

    Deux finalités très différentes sont toujours amalgamées : enquêtes administratives et suspicion de risques pour la sécurité publique. Par ailleurs rien n'indique que le fichage départemental des « personnalités » sera dénué de tout danger puisqu'aucun texte n'est encore paru à ce sujet.

     

    http://www.ldh-france.org/actu_derniereheure.cfm?idactu=1798

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

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    Le 18 octobre 2008

     

    L'association ALC, qui coordonne le dispositif Ac.Sé appelle l'ensemble des autorités à se doter des moyens nécessaires pour s'assurer que les personnes victimes de traite soient protégées.

     

    Voir le site militant exceptionnel : http://www.acse-alc.org/


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  • L'acte de modernisation des services financiers de 1999 :

    En 1999, (The Financial Services Modernization Act (Grammm-Leach Bliley Act) fut adopté par le congrès états-unien. Dans le sillage de longues négociations, toutes les contraintes réglementaires des puissants conglomérats bancaires de Wall Street furent révoqués « par un simple coup de crayon ».

    Sous les nouvelles règles ratifiées par le Sénat états-unien et approuvé par le Président Clinton, les banques commerciales, les firmes de courtage, les investisseurs institutionnels et les compangies d'assurance pouvaient désormais librement investir dans les affaires les uns des autres et également pleinement intégrer ou fusionner leurs opérations financières. La législation abrogea the Glass-Steagall Act of 1933, un pilier du « New Deal » du Président Roosevelt lequel fut mis en place en réponse au climat de corruption, de manipulation financière et de « trafic d'influence », lesquels facteurs avaient provoqué la faillite de plus de 5000 banques dans les années suivant la crise de l929. (Voir Marin Mc Laughlin, Clinton Republicans agree to deregulation of US banking system , World Socialist Website, 1 November 1999).

    La frénésie des fusions:

    Plusieurs fusions de banques gigantesques (incluant National Bank Corp avec <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Bank America">la Bank America</st1:PersonName> et de Citibank avec Traverlers Group) furent réalisées et approuvées par le Conseil de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Réserve">la Réserve</st1:PersonName> fédérale (en violation flagrante de la loi existante) avant l'adoption de 1999 du Financial Modernization Act.

    Dans les années précédant l'inauguration de l'administration Bush, un processus d'intense rivalité financière s'est déployé. Le Nouvel Ordre Mondial, largement dominé par le capital financier états-unien, fut initié dans le but d'éclipser les conglomérats banquiers rivaux d'Europe de l'Ouest et du Japon de même que le scellement d'alliances stratégiques avec un « club sélect » des banquiers géants d'Allemagne et de Grande-Bretagne.

    La préfiguration de ce qui s'annonce :

    La fusion des banques (réalisée avant la législation de 1999, en violation de Glass Steagall Act) ne fut que la pointe de l'iceberg, la préfiguration de ce qui s'annonçait. L'abrogation du Glass-Steagall Act avait créé un environnement favorisant une concentration sans précédent du pouvoir financier global.

    Le contrôle effectif sur l'industrie des services financiers états-uniens au complet avait été transféré à une poignée de conglomérats financiers.

    Ce qui prévaut aujourd'hui de facto est un système de réglementation privé. Le développement du « supermarché financier global » sera surveillé par les géants de Wall Street. Les banques d'État à travers les États-Unis furent déplacées ou avalées par les géants financiers menant à une série mortelle de banqueroutes dans les banques.

    A leur tour, les pouvoirs de surveillance du Conseil de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Réserve">la Réserve</st1:PersonName> fédérale, de plus en plus sous la domination directe de Wall Street, furent affaiblis de façon significative. Les géants financiers ont la capacité d'étrangler les affaires au niveau local aux États-Unis et d'éclipser l'économie réelle. En fait, à cause du manque de compétition, la législation de 1999, qui fut l'initiative du Sénateur Phil Gramm, autorisait les géants des services financiers (outrepassant le Conseil de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Réserve">la Réserve</st1:PersonName> fédérale et agissant en collusion tacite les uns avec les autres) à établir la structure des taux d'intérêt comme bon leur semblait : « En dépit des signaux de dangers imminents, la législation de 1999, semble totalement ignorer l'histoire des échecs du marché boursier depuis le début de la crise asiatique dans le milieu de 1997. Les répercussions sociales et économiques dans un système financier mondial intégré - pour ne pas mentionner les risques d'un effondrement financier global résultant de l'absence d'une réglementation financière - sont encore plus sérieuses aujourd'hui [1999] que durant les années suivant la crise de Wall Street de 1929. (Michel Chossudovsky, unpublished notes on the 1999 Financial Services Modernization Act, Legislation, November 1999).

     

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10486


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Pourquoi M. OBAMA peut maintenant gagner ou les assurances données par les Démocrates au complexe militaro-industriel américain !

     

    L'«Obamania» parcourt <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la planète. L" w:st="on">la planète. L</st1:PersonName>'élection présidentielle américaine est, pour beaucoup, la promesse d'un changement, notamment de la politique étrangère. François Vautrot, pseudonyme d'un conseiller politique dans une organisation internationale, défend la thèse que c'est le risque de continuité qui domine, si l'on analyse tous les grands défis à relever – Chine, Russie, Afghanistan, Proche-Orient, climat, pays émergents et même Irak. Un essai stimulant, une thèse qui tranche avec l'air du temps.

     

    http://www.jean-jaures.org/essai17/vautrot.pdf


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    « Budget de la justice : la France descend au 35e rang européen »

     

    La France est avec la Finlande l'un des pays qui consacre la plus faible part de son budget à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la justice. Elle" w:st="on">la justice. Elle</st1:PersonName> se situe au 35e rang européen, allouant 0,19% de son PIB à la justice, si l'on se réfère aux budgets 2006, selon le rapport de la Commission européenne pour l'efficacité de la justice (Cepej), rendu public, mercredi 8­ octobre.

    Ce rapport compare 43 pays du Conseil de l'Europe sur les 45 qui ont fourni des résultats. Dans la précédente étude, réalisée sur l'année 2004, la France était au 29e rang. Ce recul est principalement dû à l'entrée de nouveaux pays dans le classement.

    De 2004 à 2006, le budget de la justice française a augmenté de 5 %, selon les données de la Cepej. "Dans la plupart des Etats membres du Conseil de l'Europe, le budget alloué aux tribunaux a augmenté au cours des cinq dernières années", constate <st1:PersonName ProductID="la Cepej. Ces" w:st="on">la Cepej. Ces</st1:PersonName> hausses sont très importantes dans les pays de l'ancienne Europe de l'Est et en Turquie. "Les pays qui ont récemment intégré l'Union européenne ont bénéficié d'aides. La France est restée stable par rapport aux pays comparables", souligne Jean-Paul Jean, président du groupe des experts de la Cepej.

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/10/08/budget-de-la-justice-la-france-descend-au-35e-rang-europeen_1104371_0.html


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    The New Paradigm for Financial Markets: The Credit Crisis of 2008 and What It Means

    by George Soros - PublicAffairs, 162 pp.,$22.95

    George Soros has been an active investor for more than half a century. In the mid-1980s, when I started writing about Wall Street, he was already a leading hedge fund manager. Not many people understood hedge funds back then, but for those in the know Soros's Quantum Fund, which he founded in 1973, was the model: year after year, it had achieved returns in excess of the broader market. After weathering the 1987 stock market crash, Quantum, since 1989 under the day-to-day management of Stanley Druckenmiller, racked up more big gains, culminating in a huge bet against the pound sterling in 1992, which reportedly netted more than a billion dollars. (Soros has never publicly confirmed the exact figure. The British newspapers put it at $1.1 billion.)

    Thereafter, Soros spent an increasing amount of his time on philanthropic activities throughout the world, including many laudable efforts to promote the spread of democracy in his native Eastern Europe. (He was born in Budapest in 1930.) After 2001, he also involved himself in domestic politics. A vocal critic of the Bush administration, in the run-up to the 2004 election he donated considerable sums to MoveOn.org, the liberal Internet organization. More recently, he and his family have contributed to Barack Obama's presidential campaign.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>
     
    http://www.nybooks.com/articles/21934?utm_medium=email&utm_source=Campaign+Monitor&utm_content=92440483&utm_campaign=October+23+issue&utm_term=He+Foresaw+the+End+of+an+Era

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    « Une brève biographie du verbe penser »(section : Philosopher)

     

    La langue française distingue le verbe prendre du verbe comprendre. Ce divorce est fondateur de la philosophie ; car si penser n'est pas capturer une proie, si penser ne répond pas à la vocation des chasseurs de fabriquer des pièges ingénieux, si penser n'est pas mettre la main sur les ressorts du cosmos, qu'est-ce donc que penser et pourquoi prendre et comprendre se sont-ils si longtemps confondus?

    Car, aux yeux des Romains, com-prehendere c'est à la fois comprendre et mettre la main sur le monde. Certes, pendant plusieurs siècles, le verbe penser s'était mis en tête de jouer les trouble-fête parmi les fêtards de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la puissance. Mais">la puissance. Mais</st1:PersonName> la physique moderne ne tente même plus de penser, elle se contente de traquer le réel avec des cyclotrons et de décrire ce qui s'est passé quelques secondes après l'apparition de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la matière. Car">la matière. Car</st1:PersonName> pour penser ces mystères, il faudrait leur donner une signification, donc demander à la raison de déceler je ne sais quelle intentionnalité intelligente et quelle finalité raisonnée au cœur des comportements aveugles des atomes et des particules élémentaires. Quant à assister avec un retard de quelques milliards d'années au spectacle du débarquement subit de l'étendue et de la durée - elles n'étaient pas encore là - la question du sens, c'est-à-dire de l'intelligible, n'en resterait pas moins sans réponse, parce que la rationalité simiohumaine est animiste, donc magique de naissance et à jamais. Comment un animalcule immergé dans l'espace et le temps conquerrait-il jamais un regard de l'extérieur sur l'espace et le temps, puisque cette extériorité-là demeurerait à son tour enfermée dans l'espace et le temps ?

    Cependant, la disqualification de la faculté de penser telle que le simianthrope la conçoit entraîne des conséquences politiques observables, parce que si l'Histoire de l'intelligence s'écrit à l'école et à l'écoute des performances payantes de ses opérateurs, qui tentera encore de se poser les problèmes de fond de la politique? La raison se réduira-t-elle à se spécialiser dans le tour de main nécessaire à la conquête des savoirs utiles ? Dans l'ordre politique, l'utile sera d'entrer en possession de l'autorité d'emprunt qu'un suffrage universel bien instrumenté, donc habilement leurré, confèrera à des candidats plus habiles que leurs rivaux pour mener de tels exploits à bien.

     

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/philosopher/penser.htm


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    Les banlieues populaires sont-elles encore une priorité pour les pouvoirs publics ? Trois ans après les émeutes de l'automne 2005, les élus de banlieue ont le sentiment d'être à nouveau abandonnés par l'Etat. Une série de décisions ou d'inflexions dans la politique gouvernementale témoignent, à leurs yeux, d'un désintérêt croissant pour les quartiers sensibles. "Le gouvernement ne se rend pas compte de la situation sociale des banlieues", se désolent Claude Dilain, maire (PS) de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), et Pierre Cardo, maire (UMP) de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), président et vice-président de l'association Ville et banlieue.<?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"> <v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_i1025 style="WIDTH: 0.75pt; HEIGHT: 0.75pt" alt="" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:href="http://pubs.lemonde.fr/5/ZOP-LEMONDE/articles_archives/exclu/819984694/Middle/OasDefault/z_position_middle/essaipixel.html/35306563363530623438643531313230?age=43&prof=4&abo=1&civ=M.&cp=92&pays=67&pub=0&quo=0&web=ABONNE&_RM_EMPTY_" src="file:///C:\DOCUME~1\jean-luc\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape>

    Les craintes sur la solidarité financière entre communes. Au moment de présenter le plan Espoir banlieue, en février, Nicolas Sarkozy avait demandé au ministère de l'intérieur de réformer la dotation de solidarité urbaine (DSU), versée par l'Etat pour compenser les faiblesses financières des communes les plus pauvres. Le chef de l'Etat avait souhaité que cette dotation, en augmentation continue depuis trois ans, soit concentrée sur les villes les plus en difficulté. Dans cette logique, le ministère de l'intérieur a présenté, fin septembre, un projet de réforme débouchant sur la suppression de la DSU pour 238 communes.

    Pour défendre son projet, l'entourage de Michèle Alliot-Marie insiste sur l'augmentation de la dotation en 2009 (+ 70 millions d'euros, soit 1,07 milliard au total) et sur la sortie du dispositif, d'ici à 2010, de villes relativement riches, comme Lourdes, Toulouse, Nantes, Compiègne ou Chantilly (soit 50 millions d'euros redistribués aux villes restantes). En parallèle, le ministère de l'intérieur met en avant la création d'une dotation de développement urbain (DDU), représentant 50 millions d'euros, pour financer des projets des communes.

    Les élus de banlieue ne contestent pas le principe de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la réforme. Mais">la réforme. Mais</st1:PersonName> ils critiquent les nouveaux critères proposés qui pénalisent, selon eux, les villes les plus pauvres. De nombreuses communes, comme Clichy-sous-Bois, Sarcelles, Villiers-le-Bel, Argenteuil ou Chanteloup-les-Vignes, continueront à bénéficier de la DSU mais devraient voir leurs dotations progresser moins rapidement que prévu. D'autres, comme Montauban, Montpellier, Perpignan ou Saint-Etienne, devraient bénéficier d'un coup de pouce important.

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/10/06/les-elus-de-banlieue-denoncent-le-desinteret-de-l-etat_1103500_0.html


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  • The Daily show du 23/09/08 Bill Clinton invité
    Vidéo envoyée par raphnet1

    Le Site officiel www.thedailyshow.com/

     [MERCI à Yves, et à sa veille Internationale...et financière]


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  • « Notre réalité tout entière est devenue cosmopolitique » affirme Ulrich BECK, sociologue allemand auteur de nombreux ouvrages sur les transformations de nos sociétés.

    Pour s'en convaincre traitons de trois constats actuels : la crise des valeurs de l'humanisme, la crise identitaire, la crise écologique.

    L'humanisme place l'Homme au centre de toute chose. C'est d'ailleurs dans la phrase du grec Protagoras « l'Homme est la mesure de toute chose » que l'on comprend la philosophie humaniste. Il en découle un éloignement de Dieu, et surtout de la fatalité de l'existence. L'ignorance et l'obscurantisme sont les ennemis de l'humanisme.

    L'humanisme a pour mission d'éclairer les peuples par l'enseignement. La raison est le seul guide de l'humanité. Parce que l'Homme est mortel, il doit être protégé. De l'humanisme découlera la défense des droits de l'Homme et du citoyen.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Lire la suite :

    http://www.penser-la-france.asso.fr/cosmopolitisme_anti_cosmopolitisme_a.pdf

    <o:p> </o:p>

    Laurent VASSALLO est responsable National aux questions d'écologie et de développement - Les Clubs Penser la France

     

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    Le monde manque d'"instits" : 18 millions d'enseignants supplémentaires sont nécessaires pour parvenir à l'éducation primaire pour tous d'ici à 2015, un des huit Objectifs du millénaire fixés par les Nations unies. L'Unesco et l'Internationale de l'éducation - qui regroupe les organisations syndicales de la profession - sonnent le tocsin à l'occasion de la Journée mondiale des professeurs, célébrée dimanche 5 octobre.

    Ce chiffre qui donne le vertige résulte d'un croisement entre quelques paramètres : le nombre d'enfants privés d'école d'abord, soit environ 10 % des 6 à 12 ans en âge d'être scolarisés ; les prévisions démographiques ensuite ; les départs en retraite des enseignants aussi ; un ratio de 40 élèves pour un enseignant, enfin, taux d'encadrement retenu par l'Unesco.

    Cette projection pessimiste ne doit cependant pas masquer le gigantesque pas en avant accompli ces dernières années. En moins de dix ans, on est passé de 103 à 75 millions d'enfants non scolarisés, "une dynamique qui n'a pas de précédent historique", assure Nicolas Burnett, sous-directeur général pour l'éducation de l'Unesco. Mais une dynamique qui semble aujourd'hui enrayée sinon menacée par d'autres facteurs, plus profonds et plus graves que la pénurie d'instituteurs.

    Le premier de ces facteurs tient à la politique de recrutement des enseignants. Si les taux de scolarisation se sont améliorés dans de nombreux pays, c'est grâce à l'embauche massive de contractuels, voire d'enseignants payés par des communautés villageoises. En Afrique francophone par exemple, les enseignants contractuels sont majoritaires. Nul doute qu'en Afrique subsaharienne, où un enfant sur deux ne termine pas l'école primaire, "la logique comptable", comme le souligne Jean-Marc Charles, conseiller Unesco à Dakar, a toutes les chances de l'emporter sur toute autre considération.

    Cet expert évalue, au terme d'une enquête à paraître réalisée dans 42 pays africains, qu'il faudrait recruter 2,3 millions d'enseignants pour atteindre en 2010, en 2015, voire en 2020 selon les pays, la scolarisation primaire universelle.

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/10/04/selon-l-unesco-il-manque-18-millions-d-instituteurs_1103000_0.html


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