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    Les conséquences économiques de la crise financière seront beaucoup plus graves pour les pays en développement que pour les riches, prédit Kemal Dervis, le dirigeant du Programme des Nations unis pour le développement (PNUD). Cet ancien ministre des finances turc, chaud partisan du multilatéralisme, plaidait jusqu'à ce jour dans le désert pour que les pays du G7 tiennent enfin leur promesse d'augmentation de leurs aides. La récession qui menace rend cette obligation morale encore plus impérieuse.

    Que pensent les pays en développement de la crise financière ?

    Ils pensent qu'ils n'y sont pour rien, mais qu'ils vont en subir les conséquences. Car ce qui était à l'origine une crise financière occidentale est en train d'affecter leur économie réelle. Leur demande baisse, leur croissance baisse et la volonté de leur accorder des crédits baisse. Autrement dit, ils vont disposer de moins de recettes, de moins d'investissements étrangers et de moins d'exportations. Les conséquences seront beaucoup plus graves pour eux que celles de la défaillance du secteur financier dans les pays riches.

    Tout n'est pas noir. Les pays d'Asie de l'Est vont accuser le coup, mais leur croissance demeurera élevée, à l'image de celle de la Chine qui demeurera au-dessus de 7 % de rythme annuel. Leur développement est en partie autonome par rapport à l'économie des pays riches et c'est une chance pour l'économie mondiale qui évitera peut-être un effondrement grâce au dynamisme de ces pays émergents.

     

    http://www.lemonde.fr/organisations-internationales/article/2008/10/17/la-crise-sera-beaucoup-plus-grave-pour-les-pauvres_1107989_3220.html


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    Economiste iconoclaste, John Kenneth Galbraith a consacré en 1990 un livre aux bulles spéculatives qui scandent l'histoire du capitalisme. Nous reproduisons ici l'intégralité du dernier chapitre de cet ouvrage, qui reste ô combien d'actualité

     

    Il est peu de points de repère plus couramment invoqués dans la vie que les "leçons de l'Histoire". Ceux qui ne la connaissent pas sont condamnés à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la r←p←ter. Mais">la répéter. Mais</st1:PersonName> les leçons de l'Histoire sont parfois d'une ambiguïté troublante, et tout spécialement peut-être en économie. C'est que la vie économique est engagée dans un processus continu de mutation ; ce qu'ont observé les savants du passé - Adam Smith, John Stuart Mill, Karl Marx, Alfred Marshall - est donc un guide incertain pour le présent ou l'avenir.

    Si les facteurs déterminants sont les mêmes, cependant, les leçons de l'Histoire ont force de loi - elles sont même inéluctables. C'est le cas ici.

    Prenons le risque de la répétition - la réénonciation de ce qu'on espère désormais évident -, et résumons ces leçons. Les facteurs qui induisent les égarements répétés dans la démence financière n'ont pas changé, pour l'essentiel, depuis la tulipomanie de 1636-1637 (la première bulle spéculative de l'histoire, fondée sur le commerce de la tulipe). Individus et institutions sont piégés par la merveilleuse satisfaction qu'on trouve à voir grandir sa fortune. Elle leur donne en même temps l'illusion de la puissance intellectuelle, elle-même protégée par le préjugé collectif notoire qui veut que l'intelligence - la sienne et celle des autres - soit proportionnelle à l'argent qu'on possède. La conviction ainsi ancrée produit l'action : on surenchérit, on fait monter les prix - dans le foncier, ou à la Bourse, ou encore comme tout récemment dans l'art. La dynamique de la hausse conforte l'intéressé dans son choix, elle lui prouve sa propre sagesse et celle du groupe. Et ça continue, jusqu'au jour de la désillusion générale et du krach. Celui-ci - ce devrait être à présent assez clair - n'arrive jamais en douceur. Il s'accompagne toujours d'un effort désespéré et généralement vain pour se dégager.

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/10/18/les-imbeciles-sont-tot-ou-tard-separes-de-leur-argent-par-john-kenneth-galbraith_1108472_0.html


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    Il n'est pas correct politiquement, me dit-on, de réfuter ou critiquer Le Clézio, tellement porteur, en ces temps de grande confusion, de bons sentiments, de nobles causes. Il fait donc l'unanimité. Or les bons sentiments et les causes justes ne produisent pas nécessairement de bonnes phrases, et la littérature n'appartient pas au domaine du sentiment.

    Quelqu'un que je n'estime pas a publié en 1985 dans L'Express un article dont le sens était que le Nobel de cette année-là (Claude Simon) était une honte pour la littérature française. Entendons-nous sur le sens des mots. La France a produit depuis cinquante ans de grands écrivains (Gracq, Sarraute, Simon, Des Forêts, Blanchot, Duras, Butor, Pinget, Cixous, Michon, Ernaux, Bergounioux, et quelques autres), auteurs d'oeuvres universelles et reconnues comme telles. Elle exporte aussi un certain nombre d'auteurs français ou de langue française, publiés par des éditeurs parisiens, qui se vendent et se traduisent bien : Amélie Nothomb, JMG Le Clézio, Alexandre Jardin, bien d'autres. Ces auteurs franchissent sans encombre les frontières et véhiculent des idées plus ou moins honorables mais sont-ils pour autant nobélisables ? En quoi distinguez-vous, me dira-t-on, un grand écrivain d'un petit, ou d'un simple best-seller, et qui suis-je pour déclarer que Michon ou Cixous méritaient le Nobel alors que Le Clézio en est indigne ?

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/10/18/jean-marie-le-clezio-ou-le-nobel-immerite-par-frederic-yves-jeannet_1108474_0.html


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    Eolas l'affirme : "Rachida Dati n'est pas le thème central du blog en dépit de ses efforts en ce sens." La garde des sceaux n'avait en effet pas vocation a priori à remplir les pages du "Journal d'un avocat" (maitre-eolas.fr), l'un des blogs les plus lus en France, avec plus de 15 000 visiteurs par jour. Du haut de ses quatre ans d'existence, il a déjà vu passer trois ministres de la justice, dont Dominique Perben et Pascal Clément. Ce dernier avait certes parfois fait les frais de la causticité de l'hôte, mais ce n'était rien à côté de la somme de billets dont l'occupante de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la place Vend�me">la place Vendôme</st1:PersonName> se voit régulièrement gratifiée.

    Un mot d'abord, destiné à ceux qui ne connaissent pas ce drôle de salon du Web. Eolas est le pseudonyme d'un avocat parisien trentenaire, qui a emprunté au gaélique irlandais ce mot qui signifie "connaissance, information".

    On est d'office mis dans l'atmosphère du blog, avec prière de s'en montrer digne. A priori, il n'avait rien pour plaire. Une mise en page ultra-sobre, des textes longs, parfois très longs, une matière austère - le droit, avec une appétence particulière pour celui, aride entre tous, des étrangers - un ton de donneur de leçons qui ne souffre guère la critique, un art du soufflet épistolaire à vous glacer les doigts sur le clavier. Mais aussi, entre deux salves contre la presse et son incurie, ou contre tous ceux, en général, qui s'aventurent à parler de la chose juridique sans la rigueur nécessaire, un humour redoutable et quelques joyeux moments de légèreté.

     

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/10/17/justice-le-blog-qui-libere-la-parole_1108061_3224.html


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    Panique à bord ! Péril en la demeure ! Feu au lac ! La situation est-elle devenue suffisamment dramatique pour qu'enfin les dirigeants européens prêtent l'oreille à ceux qui dénoncent depuis de longues années l'économie-casino, le tout-marché et l'empire de la finance déchaînée ? Ceux qui ont gobé l'idéologie, affirmé comme Mme Thatcher qu'il n'y avait "pas d'alternative", ou cru pouvoir "humaniser" le néolibéralisme en sont pour leurs frais. Ecouteront-ils à présent ?

    Les partis sociaux-démocrates qui ont choisi d'accompagner ce système se sont rendus complices de son projet : enrichir indécemment une minorité, augmenter substantiellement la part du capital dans le partage de la valeur ajoutée, mettre les salariés partout sur la défensive, se faire aider des Etats, de la Commission et de la Banque centrale européennes (BCE).

    La crise vient de l'explosion du crédit, surtout aux Etats-Unis, de "l'effet de levier" permettant la création de 40 dollars et plus pour chaque dollar "réel". Elle résulte des "innovations" des banques, débarrassées de toute entrave. Leur métier ? Mélanger toutes sortes de dettes, en faire des saucissons, les trancher et vendre les tranches à d'autres avec l'aide des agences de notation accordant des labels AAA de complaisance.

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/10/16/des-nouvelles-regles-pour-sortir-d-un-systeme-toxique-par-susan-george_1107702_3232.html


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    Paul Jorion, sociologue et anthropologue, a travaillé durant les dix dernières années dans le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix. Il a publié récemment L'implosion. La finance contre l'économie (Fayard : 2008 )et Vers la crise du capitalisme américain ? ( La Découverte  : 2007).

     

    VOIR tous ces articles et ces livres :

    Lehman Brothers : le plan diabolique du Dr. Paulson, par Paul Jorion

    Le plus audacieux mène la bande, par Paul Jorion

    La diffusion des métastases, par Paul Jorion

    Crise financière : risque d'infarctus, par Paul Jorion

    Comprendre la crise, par Paul Jorion


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    Il était temps pour la JUSTICE  !! LES MAGISTRATS en Colère !

     

    Les deux principaux syndicats de magistrats, l'Union syndicale des magistrats et le Syndicat de la magistrature, ont appelé jeudi à une journée commune d'actions le 23 octobre contre la politique du "tout sécuritaire" et "tout carcéral" de la garde des sceaux Rachida Dati.

    L'USM, majoritaire, et le SM, classé à gauche, ont décidé d'appeler à Paris et en province "tous les magistrats à faire des rassemblements, lire des communiqués et à renvoyer des audiences pour dénoncer les dérives de la ministre dans sa relation avec l'autorité judiciaire", a expliqué le secrétaire général de l'USM, Laurent Bédouet. Il s'agit de dire "non à l'instrumentalisation de l'institution judiciaire au service de la politique du tout sécuritaire et tout carcéral dont on voit que cela aboutit à des drames" comme les suicides récents de deux mineurs dans des prisons de l'est de la France , a renchéri la secrétaire générale du SM, Hélène Franco.

    Les syndicats dénoncent notamment la décision de la garde des sceaux d'une enquête interne dans l'affaire du suicide d'un mineur à Metz, qui a conduit à des auditions de magistrats en charge du dossier. Les premières conclusions n'ont toutefois par relevé de "grief". L'USM et le SM ont décidé également de saisir le Conseil supérieur de la magistrature, l'instance suprême de la profession, "pour lui demander de prendre position", a expliqué M. Bédouet.

     


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    L'Observatoire international des prisons (OIP) lance un appel : + 27% de suicide en 2008 !

     

    Concernant la série de mesures annoncées ce jour par Mme Rachida Dati, l'OIP relève l'indigence de la politique de prévention des suicides à l'égard des mineurs détenus, déplore qu'aucune stratégie spécifique n'ait été mise en œuvre à ce jour alors même que la Commission nationale consultative des droits de l'homme avait demandé, dès décembre 2004, qu' « une étude comparative soit réalisée pour mesurer précisément les spécificités du phénomène de suicide des mineurs détenus » (1).

    Plus globalement, constatant que le nombre de suicides décomptés au premier semestre 2008 est 27 % supérieur à celui constaté à l'issue du premier semestre 2007, l'OIP demande à l'administration pénitentiaire de rendre publics sans délai :

    - le nombre de suicides survenus depuis le début de l'année 2008 dans les prisons françaises

    - les rapports annuels de la commission centrale de suivi des actes suicidaires en milieu carcéral

    - le bilan intermédiaire élaboré par cette même commission au terme du premier semestre 2008.

     

    (1)CNCDH, Etude et propositions sur les mineurs en milieu carcéral, 16 décembre 2004

     

    http://www.oip.org/sinformer/communiques_oip


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    La liberté de circulation des capitaux et les libertés démocratiques sont en relation inverse, affirme Chomsky. Le « droit de vote » accordé aux investisseurs, qui peuvent désormais faire tomber une économie en retirant leurs capitaux, équivaut à une interdiction de fait des politiques qui pourraient leur nuire. Keynes, qui fut le négociateur Britannique à Bretton Woods, considérait que le plus grand succès de la conférence avait été la possibilité donnée aux états de restreindre la circulation des capitaux. Le temps est sans doute venu de l'entendre à nouveau.

     

    Le déroulement simultané de la campagne présidentielle aux Etats-Unis et de la crise des marchés financiers présente l'une de ces occasions où les systèmes politiques et économiques révèlent clairement leur nature.

    Les passions soulevées par cette campagne peuvent ne pas être universellement partagées, mais presque tous ressentent une angoisse lorsqu'un million de familles perdent leur domicile, et tous s'inquiètent des risques qui pèsent sur l'emploi, l'épargne et l'assurance maladie.

    Les premières propositions de Bush pour faire face à la crise étaient tellement empreintes d'autoritarisme qu'elles ont du être rapidement modifiées. En raison des intenses pressions exercées par les lobbyistes, elles ont été reformulées et présentées comme « un net succès pour les plus grands établissements du secteur... Un moyen de se débarrasser de leurs actifs sans être acculés à la faillite ou la fermeture », ainsi que l'a écrit James Rickards, qui avait négocié le compte du gouvernement fédéral le renflouement du fonds d'investissement Long Term Capital Management en 1998. Tout ceci nous rappelle que nous sommes en terrain connu. Les origines immédiates de la crise sont à rechercher dans l'effondrement de la bulle immobilière née sous le mandat d'Alan Greenspan, le gouverneur de la Réserve fédérale. Greenspan avait soutenu l'économie défaillante des années Bush en relançant la consommation des ménages à crédit en même temps que par des emprunts à l'étranger. Mais les racines sont plus profondes. Elles tiennent en partie au triomphe de la libéralisation financière au cours des 30 dernières années - qui a libéré autant que possible les marchés de la réglementation gouvernementale.

     

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2246


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    "(...) l'effondrement corporel du rêve marxiste en 1989 , suivi, deux décennies plus tard, de la chute morale et cérébrale du capitalisme mondial ont démontré l'évidence que le genre simiohumain est ingouvernable à titre chromosomique et qu'il le restera. (...)"

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    "Une espèce ingouvernable"

     

    1 - La cage aux fauves

     

    Rares sont les heures où notre espèce semble prendre rendez-vous avec la fatalité historique gravée dans ses chromosomes, rares sont les heures où la politique illustre à l'échelle mondiale les contradictions internes les plus spectaculaires dont souffrent les descendants diversifiés du chimpanzé, rares sont les heures où le simianthrope en vient à caricaturer son statut psychogénétique sous les traits du destin dont il se rend l'otage . Mais le spectacle de ce naufrage millénaire est le pain bénit de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la pensée. Pourquoi" w:st="on">la pensée. Pourquoi</st1:PersonName> la raison fait-elle de ce théâtre son gibier naturel ? Parce que si le soleil de la connaissance ne prêtait pas ses feux à la mort, le taureau périrait sans noblesse dans l'arène où l'acier d'une épée salue sa vaillance.

    Le matador doit s'armer d'une dramaturgie de l'histoire qui mette en scène la migration constante du simianthrope de l'utopie à la jungle et de la jungle à l'utopie; car sans cesse le zoo des idéalités artificielles de la démocratie échoue à apprivoiser la bête, et sans relâche la cage aux fauves succède aux Eden de confection de <st1:PersonName ProductID="la Liberté. Mais" w:st="on">la Liberté. Mais</st1:PersonName> quand la piste du cirque se rétrécit, les fauves se ruent les uns sur les autres et se dévorent entre eux. Aujourd'hui, Clio s'apprête à exposer une fois de plus les entrailles de l'Histoire à tous les regards, une fois de plus les autels et les étals alternés du genre simiohumain vont illustrer le basculement de cette espèce entre ses paradis et ses jougs.

     

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/decodage/espece.htm


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    « Nul n'est censé ignorer la loi », mais il faut qu'un juge <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la reconnaisse. Tel" w:st="on">la reconnaisse. Tel</st1:PersonName> semble devenir l'adage juridique dans un monde d'inflation du droit. S'il faut se réjouir que le Conseil d'Etat dans son Arrêt d'Assemblée du 3 octobre 2008 reconnaisse à la Charte de l'Environnement sa valeur constitutionnelle et de facto qu'elle s'impose aux pouvoirs publics et aux autorités administratives, force est d'admettre le décalage entre l'affirmation d'un droit de l'environnement et une pratique administrative réservée, voire parfois contraire à l'intérêt général de l'environnement.

    En effet, que vient de sanctionner le Conseil d'Etat en annulant le décret n°2006-993 du 1er août 2006 relatif aux lacs de montagne pris pour l'application de l'article L 145-1 du code de l'urbanisme ? Une pratique réglementaire du principe d'information et de (non) participation (1° partie).

     

    http://www.reglementation-environnement.com/18335-charte-environnement-droit-urbanisme-conseil-etat.html 

     

    Laurent VASSALLO est responsable National aux questions d'écologie et de développement - Les Clubs Penser la France


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    Quelle politique européenne de l'énergie ?

     

    Lundi 20 octobre 2008

    à 18h

    Maison de la Chimie (28, rue Saint Dominique 75007 Paris)

     

    Avec la participation de : Anne Lauvergeon, Présidente d'AREVA, Claude Mandil, ancien directeur de l'Agence internationale de l'énergie, Léonid Grigoriev, directeur de l'Institut russe de l'énergie et des finances, Pierre Papon, ancien directeur général du CNRS, Jean-Pierre Chevènement, président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Fondation Res Publica" w:st="on">la Fondation Res Publica</st1:PersonName>

    <st1:PersonName ProductID="la Fondation Res Publica" w:st="on"></st1:PersonName> 

    <st1:PersonName ProductID="la Fondation Res Publica" w:st="on"></st1:PersonName>Inscrivez-vous : res-publica@wanadoo.fr


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