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    Paradoxes du cinéma français

     

    Lundi 29 septembre 2008 à 18h

     

    Maison de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Chimie" w:st="on">la Chimie</st1:PersonName>

    <st1:PersonName ProductID="la Chimie" w:st="on"></st1:PersonName>75007 Paris

    Inscription : res-publica@wanadoo.fr 

     

    Avec la participation de : Alain Auclaire, ancien Président de <st1:PersonName ProductID="la FEMIS" w:st="on">la FEMIS</st1:PersonName>, Olivier Wolting, directeur du cinéma au Centre national du cinéma, Olivier Amiel, chargé d'enseignement à l'Université de Perpignan, Farouk Gunaltay, professeur de lettres, directeur d'une salle d'Art et d'Essai à Strasbourg, Jacques Toubon, député au Parlement Européen, ancien ministre de <st1:PersonName ProductID="la Culture" w:st="on">la Culture</st1:PersonName>, président d'Eurimages, Jean-Pierre Chevènement, président de <st1:PersonName ProductID="la Fondation Res" w:st="on">la Fondation Res</st1:PersonName> Publica


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    Réflexions sur le génie de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName>

    <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on"></st1:PersonName> 

    <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on"></st1:PersonName>1 - M. Brown et le génie de la pitié

     

    Du temps où, au sommet de sa gloire, il habitait Villa Saïd avec Mme de Caillavet, l'ardente épouse de son hôte, l'auteur de L'Ile des pingouins, de Thaïs, de <st1:PersonName ProductID="la R�tisserie" w:st="on">la Rôtisserie</st1:PersonName> de la reine Pédauque et de quelques chefs-d'œuvre de l'intelligence française eut avec un certain Mister Brown, Professor of philology at the University of Sydney, un entretien que Paul Gsell raconte dans un ouvrage intitulé Propos d'Anatole France, paru chez Grasset en 1921. On peut y lire :

    M. Brown : Je cherchais ... je voulais savoir la mystère, la secret de la génie littéraire .

    France : Si je vous entends bien, Monsieur le Professeur, vous préparez une thèse sur le génie en littérature.

    - Yes, hurla le professeur Brown, tout rayonnant d'avoir été compris, Yes, Yes.

    Après une longue discussion avec le brillant cénacle qui entourait le maître, il fut établi que le génie littéraire "extirpe l'hypocrisie", qu'il "se dissèque lui-même", qu'il est courageux, qu'il bouscule les préjugés, qu' "aucune puissance civile ne lui en impose" , qu'il aime ses semblables, qu'il est généreux, qu'il élargit les cœurs, qu'il "compatit aux souffrances du monde et qu'il travaille à les apaiser" , Anatole France conclut par ces mots : "La pitié, voyez-vous, Monsieur le professeur, c'est le fond même du génie."- "Aoh ! fit Monsieur Brown, dont les yeux luisaient maintenant de joie derrière ses lunettes d'or, laissez-moi vous serrer la main, Monsieur French."

    Quatre-vingt sept ans plus tard, <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> de la raison politique se demande quel génie de la pitié donnerait à l'Europe asservie la science du tragique de l'Histoire, quel esprit de miséricorde éclairerait une civilisation guettée par le naufrage de son intelligence sur la scène internationale, de quel esprit de commisération les grandes âmes se nourrissent.

     

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/defis_europe/genie.htm


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    Pour freiner le bellicisme israélien, les États-Unis ne livreront pas des matériels militaires suceptibles d'être utilisés contre Téhéran.

     

    Face à la menace atomique iranienne, les responsables israéliens se sentent bridés par Washington. Les Américains ont en effet mis une nouvelle fois leur veto à toutes les demandes d'achat d'armes «offensives» susceptibles de permettre des raids aériens israéliens contre les installations nucléaires iraniennes. En d'autres termes, les États-Unis ne veulent pas être pris par surprise et mis devant un fait accompli, comme cela avait été le cas en 1981 lorsque l'aviation israélienne avait détruit une centrale atomique irakienne sous le régime de Saddam Hussein. À l'époque, l'État hébreu n'avait demandé d'autorisation à personne.

    Mais cette fois-ci, une tactique aussi expéditive pourrait s'avérer beaucoup plus dangereuse pour les États-Unis. Des dizaines de milliers de soldats américains déployés en Irak pourraient en effet être la cible privilégiée de représailles de l'Iran en cas d'attaque israélienne. Résultat : les Américains tentent de refréner les ardeurs de leur allié. L'État hébreu s'est ainsi vu refuser, selon le quotidien Haaretz, la livraison de bombes antibunkers d'un poids de 2,2 tonnes capables de percer des installations en béton renforcé à six mètres de profondeur. Ce type de matériel est indispensable, car les Iraniens ont pris la précaution non seulement de disperser au maximum la vingtaine de sites nucléaires recensés par les experts internationaux, mais aussi de les enfouir sous terre dans des régions montagneuses et reculées.

    Station radio sophistiquée

    Les États-Unis ne veulent pas non plus fournir des Boeing 767 spécialement conçus pour le ravitaillement en vol. Or, sans ces appareils, une bonne partie des chasseurs israéliens ne peuvent pas bombarder des sites situés à la frontière est de l'Iran et disposer de suffisamment de carburant pour retourner à leur base.

    Autre précaution : les États-Unis se sont bien gardés d'accorder un couloir dans l'espace aérien irakien, indispensable aux avions israéliens pour atteindre l'Iran mais aussi pour être clairement identifiés et ainsi ne pas être pris pour cible par les avions et missiles américains déployés en Irak.

     

    http://www.lefigaro.fr/international/2008/09/13/01003-20080913ARTFIG00171-washington-refuse-des-armes-a-israel-pour-attaquer-l-iran-.php 

     

    Photo : Les USA ont refusé de fournir des Boeing 767 conçus pour le ravitaillement en vol, ainsi que des bombes antibunkers capables de percer le béton des centrales iraniennes (ici Busherh dans le golfe Persique).


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    L'état de siège est déclaré dans la région du Pando, où plus de trente personnes ont été tuées.

    Pour l'Unasur, l'union des pays d'Amérique du Sud née il y a quelques mois à peine, c'est le baptême du feu. Les douze chefs d'État qui en sont membres se retrouvent aujourd'hui à Santiago, puisque c'est le Chili qui assure la première présidence tournante de l'Union, afin de discuter de la crise en Bolivie.

    Le pays est secoué par des explosions de violence, provoquées par l'opposition contre le gouvernement d'Evo Morales. À l'origine, ces manifestations, issues de quatre régions de l'est du pays (Santa Cruz, Beni, Tarija et Pando), ont pour objectif d'exiger la fin d'un impôt destiné à financer une allocation pour les personnes âgées les plus pauvres, la «rente dignité». Les préfets et les comités civiques, qui regroupent les entrepreneurs de ces régions, les plus riches de Bolivie, affichent ainsi leur volonté d'autonomie par rapport au pouvoir central. Concentrant la quasi-totalité des réserves d'hydrocarbures, mais aussi les terres les plus fertiles, ils s'opposent au projet d'Evo Morales d'instituer une nouvelle constitution favorable aux populations indiennes des hauts plateaux, dans l'ouest du pays. Premier président à revendiquer son origine indienne de Bolivie, Evo Morales prévoit notamment de lancer une réforme agraire au profit des paysans sans terre.

    Occupation de bâtiments publics

    Le 10 août dernier, un référendum remettant en cause les mandats du président et des préfets a montré que la cause de l'autonomie était populaire dans les régions orientales, mais qu'Evo Morales l'était plus encore. Plus de 67 % des électeurs lui ont renouvelé leur confiance, c'est 13 points de plus qu'en décembre 2005, quand il a été élu dès le premier tour à la tête de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Bolivie. En" w:st="on">la Bolivie. En</st1:PersonName> position de force, le président a appelé les préfets à la négociation, tout en refusant de faire marche arrière sur la «rente dignité». Du coup, ces derniers ont multiplié les actions. Depuis deux semaines, des troupes de choc sèment la terreur en envahissant les bâtiments publics, en occupant les aéroports et les postes-frontières et en tentant d'empêcher les exportations de gaz naturel vers l'Argentine et le Brésil.

     

    http://www.lefigaro.fr/international/2008/09/15/01003-20080915ARTFIG00298-le-conflit-en-bolivie-preoccupe-ses-voisins-.php


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  • Nul ne saurait prétendre sérieusement que les Russes ont eu raison d'envahir la Géorgie sous le prétexte mensonger de défendre les "minorités opprimées" d'Ossétie et d'Abkhazie. En revanche, il y a de sérieuses raisons de penser que les Occidentaux (les Américains suivis, nolens volens, par les Européens) ont eu tort, au cours de ces dernières années, de mener des opérations militaires en dehors du cadre de la légalité internationale et au mépris de la souveraineté des peuples et des Etats ; ce fut le cas notamment en ex-Yougoslavie lors des bombardements de 1999 et, bien sûr, lors de l'invasion de l'Irak en 2003.

    Rétrospectivement, la crise géorgienne jette, en effet, une lumière nouvelle sur les événements politiques internationaux de ces deux dernières décennies. Les Occidentaux (Américains en tête) n'ont-ils pas ouvert la voie à toutes sortes d'aventures politico-militaires dont la crise géorgienne ne constitue, somme toute, que l'un des avatars ? Sous ce jour, le machiavélisme de Vladimir Poutine est à la mesure du machiavélisme de George W. Bush, ni plus ni moins.

    PIÈTRES COMÉDIENS

    Les Russes ont beau jeu d'utiliser une rhétorique du "droit d'ingérence" et de la "protection des minorités" dont les Occidentaux ont plus qu'abusé ces dernières années. Du reste, l'actuel premier ministre (et ex-président) de la Russie avait averti les Occidentaux, en février, que la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo serait "un boomerang qui leur reviendrait dans la gueule".

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/09/15/amerique-et-russie-meme-machiavelisme-par-jean-claude-poizat_1095342_3232.html

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  • L'Eglise catholique ne sera réconciliée avec la raison qu'en faisant sienne la culture du débat et de l'esprit critique.


    Benoît XVI ne cesse d'affirmer que les convictions propres au catholicisme ont à s'ouvrir à la raison, et que la théologie doit être non seulement intelligible mais aussi argumentée. En même temps, il se heurte au soupçon persistant de défendre une vision obscurantiste du christianisme. Comment expliquer ce paradoxe ? Sans doute par le fait que Benoît XVI n'inclut pas dans sa définition de la raison ce que notre temps y associe le plus souvent, à savoir l'esprit critique.

    Le discours catholique n'est assurément pas irrationnel au sens où il serait purement émotif ou relèverait d'une adhésion à la seule lettre des Ecritures ou de la tradition. En revanche, au moins dans sa version « ratzingérienne », il est bel et bien affecté d'irrationalité en ce qu'il dénie, d'avance et par principe, toute légitimité à la critique qui le prendrait pour objet.

    La conscience contemporaine considère généralement qu'une conviction n'est digne d'estime que si elle est librement ratifiée et ne procède pas de la tutelle d'un maître. Elle considère en outre que cette conviction n'est crédible que si elle est capable de soutenir un dialogue loyal avec un interlocuteur qui serait à la fois en désaccord et de bonne volonté. Or l'attitude habituelle du magistère romain contrevient terme à terme à une telle conception de ce qu'est une conviction raisonnable. D'un côté, l'autorité ecclésiastique prétend être seule juge de la vérité. De l'autre, elle ne fait pas du débat un moyen d'authentification de la foi, mais tient celle-ci pour une adhésion sans nuance à un catéchisme défini d'en haut et une fois pour toutes.

    Cependant, moins que l'indifférence de l'Eglise à l'égard des interpellations extérieures, c'est la manière dont elle s'immunise à l'égard du débat interne qui est frappant. La pensée indépendante ne paraît pas avoir droit de cité à l'intérieur du catholicisme. Plus précisément, il semble y être aujourd'hui impensable de chercher à résoudre les embarras liés au discours du magistère par des discussions qui seraient publiques, pacifiques et constructives. Au nom de l'unité, l'explicitation du dissensus est diabolisée et se voit toujours préférer l'obéissance aveugle. Les catholiques sont priés de taire leurs perplexités et, à moins de plier bagages, de renoncer à tout esprit de libre examen.

     

    Lire la suite :  http://www.politique-actu.com/actualite/catholicisme-esprit-critique-gilles-marmasse/261416/ 


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    Patrie de Paul RIQUET, ville d'art et d' histoire
    Il manquait, ô BEZIERS, quelque chose à ta gloire
    Mais à jamais marquée du sang de TRENCAVEL,
    Et toujours animée de l'esprit des Cathares,

    Les fils de ta cité  honoraient leur mémoire.

    Sur ce terreau de tolérance,
    E n prophète, INJALBERT a sculpté Marianne,
    Et tu vis naître l'espérance   de bâtir un univers de paix.
    Capitale du vin tu étais surtout connue pour ton goût de la fête,
    Construisant des Folies, dansant dans les guinguettes
    Et dans la bonne humeur, les siècles défilaient.
    Mais dans un bruit de bottes, la nuit couvrit l'Europe,
    Ce fut Quarante et la débâcle
    Malgré tous les obstacles
    S'organisa la résistance
    De tous ceux qui croyaient en ta devise,FRANCE
    Au combat pour l'égalité
    Au souffle de la liberté

    A l'esprit de fraternité

    Et c'est toi BEZIERS qui vit naître un enfant ardent de générosité
    Petit prince rêvant à l'aube du printemps devant la semeuse, emblème du pays
    Souverain, il resta quand à l'âge d'homme
    Il se dressa bastion inaccessible comme les citadelles du catharisme
    Contre l'esclavage et la barbarie      
    Pour la FRANCE, il fit le sacrifice de sa vie
    Jean MOULIN, fils de BEZIERS,
    Tu dois être pour nous plus qu'un nom sur un monument
    Mais celui qui nous montre la route, la flèche qui trace le chemin

    Comme un phare éclairant la vie de ta cité.

    Françoise RAYSSEGUIE.

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    « Il n'y aura pas d'avenir philosophique de l'EUROPE si la laïcité ne redevient le foyer d'une recherche d'avant-garde qui s'inscrira dans la postérité du siècle des Lumières ! »

     

    Le Philosophe Manuel de DIEGUEZ - Septembre 2008.


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    I - Le ralliement à contretemps de la gauche au libéralisme.

     

    La crise de la gauche en France et en Europe tient pour l'essentiel, à mon sens, au fait qu'elle s'est progressivement résignée à accepter comme une fatalité la domination du capital financier, la dictature de l'actionnariat et la loi des multinationales qui, au nom de la globalisation, mettent en concurrence les territoires et les mains-d'œuvre. La mondialisation est une stratégie. Les « armées de réserve industrielle » des pays à bas coûts de production pèsent sur les salaires et la protection sociale en France et en Europe occidentale, mais les pays émergents comme <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Chine">la Chine</st1:PersonName> ne sont pas les premiers responsables de cette régression. Le capitalisme financier qui les domine, eux aussi, n'a pas attendu l'émergence de ces pays pour opérer, dès les années quatre-vingt, le grand renversement du partage de la valeur ajoutée entre le travail et le capital au profit de ce dernier. C'est ce capital financier qui met en œuvre la stratégie de la globalisation. Le chômage a été le principal moyen utilisé pour opérer une véritable déflation salariale, ainsi en France à partir de 1983.

    La dérégulation qui a suivi s'insérait dans un dessein libéral néo-conservateur, né dans le monde anglo-saxon et mis en œuvre à partir de la victoire électorale en Grande-Bretagne de Mme Thatcher en 1979 et de M. Reagan aux Etats-Unis, l'année suivante. Cette volonté de déréglementation généralisée théorisée au départ par des économistes comme Friedrich Hayek et Milton Friedman, a correspondu à la volonté des Etats-Unis d'ouvrir les marchés aux produits de leurs multinationales et à leurs investissements, en cassant l'intervention des Etats dans l'économie et en faisant reculer partout, y compris à domicile, l'Etat providence. Cette politique a été mise en œuvre, au niveau mondial, par le GATT, devenu OMC en 1994, et par les politiques d'ajustement structurel du FMI. Elle a été relayée par l'Europe libérale à travers l'Acte Unique de 1987 et le traité de Maastricht de 1992. Elle a enfin été parachevée politiquement par le rapprochement entre les Etats-Unis et <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Chine">la Chine</st1:PersonName>, et l'ouverture de celle-ci aux multinationales dans les années 78-80, et surtout par l'implosion du communisme en 1989-91, suivie de l'application de thérapies de choc libérales aux ex « pays socialistes ». Pour la première fois depuis <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="1914, l">1914, l</st1:metricconverter>'économie de marché coïncidait à nouveau avec les limites de la planète. C'est ce capitalisme financier qui n'a pu se développer et ne peut se survivre qu'avec le soutien de l'Hyperpuissance américaine qui se débat aujourd'hui dans d'insolubles contradictions.

     

    http://www.chevenement.fr/Aider-le-peuple-francais-a-renouer-avec-son-Histoire-pour-construire-une-Europe-des-peuples-dans-le-monde-multipolaire_a669.html?PHPSESSID=af0525b275d0f4109ec6e478bb0c2981

     


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    In May, Hillary Clinton described many of her core supporters as "hard-working Americans, white Americans." Primary voting in Pennsylvania, Ohio, and West Virginia confirmed her surmise. Her remark seemed, without saying so, to claim an advantage over Obama that was due to his race. But there's more we need to know. We can see how being a farmer or a bond trader or a gun collector might influence your vote. And we understand why black Americans would want a person of their race in the Oval Office. But just what is there about being white that might incline someone toward one candidate instead of another?

    Senator Clinton implied that this identity was salient for some voters and that she could appeal to it. Polls showed that some 15 to 20 percent of white voters in those three states said that "race" was a factor in their vote, and we are left to wonder just how much of a factor and how many more would have said the same if they had been frank with the interviewer. People are uneasy talking about the subject of race, but the feeling persists that Obama's half-ancestry could tip the scales on November 4.

     

    http://www.nybooks.com/articles/21772


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    The Russian invasion of Georgia has not changed the balance of power in Eurasia. It has simply announced that the balance of power had already shifted. The United States has been absorbed in its wars in Iraq and Afghanistan, as well as potential conflict with Iran and a destabilizing situation in Pakistan. It has no strategic ground forces in reserve and is in no position to intervene on the Russian periphery. This has opened an opportunity for the Russians to reassert their influence in the former Soviet sphere. Moscow did not have to concern itself with the potential response of the United States or Europe; hence, the balance of power had already shifted, and it was up to the Russians when to make this public. They did that on August 8.

    Let's begin simply by reviewing recent events. On the night of Thursday, August 7, forces of the Republic of Georgia moved across the border of South Ossetia, a secessionist region of Georgia that has functioned as an independent entity since the fall of the Soviet Union (see map).

     

    http://www.nybooks.com/articles/21772


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