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    Où en est selon vous la réflexion sur le rôle que doit jouer <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> dans le monde ?

    La prise de conscience d'une évolution de l'environnement international s'effectue en France avec retard parce que, situés au bout de la péninsule indo-européenne, nous nous sentons globalement en sécurité. Les Français ont de plus en plus de mal à faire le rapport entre l'effort de défense et leur propre sécurité, qui leur paraît un acquis. Le revers de la médaille du succès de l'Europe, c'est que les générations actuelles ne réalisent pas que si nous vivons dans cette situation de sécurité, c'est parce que nous avons réussi à écarter la menace par la défense. Je crois que si nous ne nous occupons pas davantage de défense, cette bulle artificielle de sécurité va éclater. Le risque sera alors que nous soyons devenus incapables d'assurer nous-mêmes notre propre sécurité.

    Faut-il pour autant tomber dans un discours alarmiste sur les risques ?

    Non, bien sûr, mais on ne peut ignorer un double phénomène : premièrement, la violence se répand dans le monde, les crises et les affrontements armés, même s'ils sont à plus petite échelle, se multiplient. Deuxièmement, les dépenses de défense s'accroissent partout, sauf en Europe. Il y a une espèce d'autisme européen, qui ferme les yeux devant l'évolution guerrière du monde. Il y a un autre phénomène, les armées européennes sont dans leur majorité des armées professionnelles, et ce qu'on avait pu craindre en 1996 s'est produit : les Français sont moins intéressés par les problèmes de défense depuis que leur armée a été professionnalisée, et le lien entre l'armée et la nation s'est fragilisé.

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/04/26/nous-n-en-avons-pas-fini-avec-la-guerre_1038837_3232.html


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  • Comme deux vieilles connaissances fatiguées l'une de l'autre, l'Afrique et <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> ne se comprennent plus. Non seulement Paris perd pied sur le continent noir, mais son image se dégrade. Objet de débat depuis quelques années, cette réalité est désormais officiellement reconnue et préoccupe le sommet de l'Etat. Multiforme, le constat est dressé dans un ensemble de télégrammes rédigés à la demande du Quai d'Orsay à l'automne 2007 par 42 ambassadeurs en poste en Afrique, et dont Le Monde a pris connaissance. Pareil état des lieux tend à plaider en faveur de la "rupture" dans la politique de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> en Afrique promise par Nicolas Sarkozy. "Rupture" que des proches du président français semblent remettre en cause. L'image de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> "oscille entre attirance et répulsion dans nos anciennes colonies, au gré du soutien politique ou des interventions, militaires notamment, dont ont fait l'objet ces pays", constate un télégramme de synthèse. "<st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">La France</st1:PersonName> n'est plus la référence unique ni même primordiale en Afrique. Les Français ont du mal à l'admettre", ajoute un diplomate qui a participé à ce travail. A l'entendre, tout se passe comme si le temps s'était arrêté : les Africains "jugent <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> à l'aune des travers du passé alors que Elf, c'est fini".

    De leur côté, les Français ignorent que les Africains entrent dans la mondialisation "plus vite qu'on ne le croit" et sont désormais courtisés par tous les pays émergents (Chine, Inde, Brésil) et par les Etats-Unis. "Loin de la pensée misérabiliste, (...) les progrès accomplis par l'Afrique sont importants et largement sous-estimés par l'opinion et les observateurs", estime le document, élaboré pour tenter de remédier à l'effet désastreux produit par le discours de Nicolas Sarkozy à Dakar en juillet 2007.

     

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/04/26/l-image-tres-degradee-de-la-france-en-afrique_1038797_3212.html


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    Du grand spectacle ! Une soirée comme il en fut rarement donné : un Président de la République au bord du pitoyable, tant est si bien qu'il en devenait non pas - bien sûr - sympathique - mais hors d'atteinte : « on ne frappe jamais un homme à terre ! » Ah, ce bel esprit français.
    Inculture générale, masquée par maintes tentatives indignes - fiches techniques apprises et plus ou moins maladroitement récitées - tout n'incitait qu'à l'inquiétude ...
    Les confusions, les approximations... n'auraient pas résisté à de vraies analyses comme à de vrais journalistes, d'ailleurs étonnamment bridés sans que l'on sache vraiment ce qui - de la pitié gênée ou de la courtisanerie - avait pu l'emporter. Ah ! Le journaliste Français ! Petit animal infâme !
    L'Homme est à terre ou a-t-il voulu se donner comme tel ?  Le pire est malheureusement à craindre.
    Rien de la compréhension du monde, rien de notre époque, rien des français : un collier de perles de sentiments déçus, un fil de posture courageuse pour assurer la tenue générale, d'une effrayante fragilité.
    Le « j'assume », en plaidoyer pro domo, justificatif du tout et du n'importe quoi.
    Imaginez ! Le contexte international - économique  et financier - comme les sept plaies d'Egypte  sur une France terrassée !
    Alors « Que faire » !?
    Mais « rien », bien évidemment : attendre que cela passe ! Des réformettes de structures pour occuper le chaland. Les français dans la rue ?! Ils y sont tout le temps ! Jamais content !
    Vous appelez ça gouverner ? Du grand art ! Oui ! Mais en crépons de papiers. Petite voile au vent quoi !
    D'un souffle, d'un seul, tout pourrait d'ailleurs s'abattre, s'envoler.
    Ce fut donc une soirée sidérante à laquelle nous fûmes conviés : le gouffre est là et l'on ne saurait trop danser, de peur de hâter la glissade annoncée, évidente, généralisée...
    Se dessine alors angoissée, une interrogation à peine voilée : encore 4 ans ?
    « L'idiosyncrasie Elyséenne » ne va pas tant durer : l'allergie provoque déjà l'inévitable rejet.
    Une seule question s'impose alors en cette fin de soirée : combien de temps le cirque va-t-il encore durer ?
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Jean-luc PUJO
    Prd des Clubs « Penser la France »

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    L'électrochoc dont a besoin le Parti socialiste pour se reconstruire et l'emporter passe par une critique approfondie du capitalisme.

    Certains, à gauche, comptent sur la puissance du rejet du pouvoir en place : il suffirait, à leurs yeux, que le Parti socialiste désigne demain un candidat crédible, en cohérence avec le projet social-libéral qu'il porte depuis 1983, éventuellement corrigé à la marge. Pour d'autres, les trois échecs successifs du candidat socialiste à l'élection présidentielle (1995, 2002, 2007) ne sont pas l'effet du hasard, mais la conséquence d'une rupture profonde avec les couches populaires que Ségolène Royal n'a comblé qu'en partie en 2007.

    La reconquête de l'électorat populaire n'est pas possible à partir de l'existant. Elle passe par l'organisation d'un électrochoc puissant, débouchant sur la création d'un grand parti de toute la gauche, à condition bien entendu qu'il porte un projet à la hauteur des défis de la crise qui vient. Le mouvement socialiste, depuis les origines, n'a jamais fait l'économie d'une critique du capitalisme de son temps. La refondation de la gauche aujourd'hui ne peut davantage faire l'économie d'une critique approfondie de la globalisation.

     

    http://www.chevenement.fr/Un-grand-parti-de-gauche-pour-un-New-Deal_a607.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=34282&


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    Le sarkozysme n'aime pas <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> telle qu'elle résulte de l'histoire. Il s'agit d'en finir avec elle. Peu importent les sentiments feints envers la nation dès lors que toute une politique symbolisée par le style d'un homme fait le lit à une France avachie. La gauche a son roman : la prise de <st1:PersonName ProductID="la Bastille" w:st="on">la Bastille</st1:PersonName>, l'abolition des privilèges, la fête de la fédération, Valmy, l'occupation de l'hôtel de ville en 1848, la commune de Paris en 1871, 1936, <st1:PersonName ProductID="la Résistance" w:st="on">la Résistance</st1:PersonName>, la libération, 1968, 1981. La droite décomplexée renie son propre roman pour mieux marcher dans les pas de cette droite qui du Manifeste de Brunswick de juillet 1792 en passant par les Versaillais jusqu'à la trahison de Pétain a toujours choisi nos pires ennemis contre le peuple.

     

    Sombre <st1:PersonName ProductID="la France. Sombre" w:st="on">la France. Sombre</st1:PersonName> le corps, sombre l'esprit.

    Plusieurs fois dans l'histoire fut annoncée la chute. Et la vieille nation put néanmoins toujours - Par quel miracle ? Mille efforts conjugués ?se relever.

    Pathétique dégringolade, magistrale glissade. L'inimaginable aujourd'hui.

    Trahison. Gouffre. La fin ?

    « Mille ans et plus... pas deux » souffle le prophète petit.

    <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> étalée, à poil, désincarnée, comme catin vulgaire, au vent des opportunités.

    « Mais ce n'est plus <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName>! » Susurre le Monde entier en écho au silence de Nous - pauvres français.

    Mille fois dans l'Histoire, <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> fut trahie. <st1:PersonName ProductID="La R←publique" w:st="on">La République</st1:PersonName> comme <st1:PersonName ProductID="la Monarchie." w:st="on">la Monarchie.</st1:PersonName>

    <st1:PersonName ProductID="la Monarchie." w:st="on"></st1:PersonName>Et toujours, sur l'étranger s'appuya l'ennemi. Les Bourguignons, livrant Jeanne la bonne Lorraine à l'ennemi Anglois. <st1:PersonName ProductID="La Fronde" w:st="on">La Fronde</st1:PersonName> de Conde, Conti sur les Ibériques voisins. Le Marquis de Limon et son manifeste de Brunswick appuyé par l'Autriche... Les Versaillais pour mâter <st1:PersonName ProductID="la Commune" w:st="on">la Commune</st1:PersonName>, s'alliant aux funestes Prussiens.

    Plus près de nous encore, « Toutes ces intrigues chez nous même de 1933 à 1939 en faveur de l'axe Rome Berlin pour lui livrer la domination de l'Europe en détruisant de nos propres mains  tout l'édifice de nos alliances et de nos amitiés » (Marc Bloch).

     

    Lire la suite :

    http://www.penser-la-france.asso.fr/pour_que_le_vent_se_leve2d_dernier_.pdf

     


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    LETTRES A <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA GENERATION DE">LA GENERATION DE</st1:PersonName> <st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA LIBERTE">LA LIBERTE</st1:PersonName>

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA LIBERTE"></st1:PersonName> 

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA LIBERTE"></st1:PersonName>XXV - La machine à décapiter une civilisation.

     

    1 - La machine de la décollation

     

    Toute machine à décapiter les civilisations est polycéphale par définition . Certes, cet instrument paraît composé d'une seule pièce , mais sa construction le démultiplie nécessairement entre ses tranchoirs, bien qu'ils exercent tous un seul et même office, celui de la décollation. Mais le couteau solitaire de la guillotine classique avait grand besoin d'un nouvel aiguisage, tellement il était impossible de prétendre nous couper le cou avec le seul secours de l'invention rudimentaire du docteur Guillotin.

    Songez qu'une civilisation se présente, certes, sous les traits d'un être vivant et qu'à ce titre, ce personnage possède nécessairement un cou . Mais le corps de ce type de personnages présente des singularités si particulières qu'il a fallu reléguer la potence, puis la hache du bourreau, puis son perfectionnement mécanique au musée des exécutions publiques, tellement il faut imaginer une machinerie extraordinaire pour couper le cou des acteurs à cent têtes qu'on appelle des civilisations . Pris isolément, les Etats, les peuples et les nations ne sont pas de taille à présider à une cérémonie de cette envergure. Couchez <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> sur le dos et ordonnez-lui de se tenir immobile , les yeux au ciel et les mains jointes sur la poitrine; certes, vous lui trancherez la gorge d'un seul coup, mais à trop peu de frais, tandis que pour décapiter un Continent, il vous faudra en faire rouler le crâne sur l'édredon de ses dévotions. De quel côté de ses piétés doit-elle se tourner de telle sorte que la lame lui coupera la carotide dans les règles et avec méthode ?

     

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/europolitique/generation25.htm

     


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    A LIRE notamment :

    Le « Pense-bête » (2) de Régis DEBRAY ... suite du journal intime d'un médiologue, zigzaguant, nez au vent, à travers films, lectures, anecdote et rencontres.

     

    Mais également l'article brillant (bien que discutable) de Maurice SACHOT « Du christianisme au libéralisme »

    « Deux des civilisations que le christianisme a rendues caduques par se reconnaissance institutionnelle étaient encore de plein exercice : la grecque et la romaine. Elles n'étaient en rien des civilisations finies, des civilisations « antiques ». Elles étaient bien vivantes et n'avaient rien qui les rendît décadentes. Mais c'est cette reconnaissance qui provoqua leur arrêt en les engageant dans une profonde transformation. La reconnaissance du néolibéralisme comme instance « instituante » entrainera plus que la transformation de notre culture et de notre civilisation : elle causera leur mort. La rupture est telle que le professeur de droit public, Jacques Le Goff déclare que « nous entrons en réalité dans un nouvel âge de l'humanité comparable au passage du paléolithique au néolithique. » si ce sentiment est bien plus vif en France qu'ailleurs, ce n'est pas seulement parce que l'histoire est en France une discipline scolaire, c'est parce que le néolibéralisme est en contradiction directe avec le modèle républicain laïc qui est encore la référence culturelle de la plupart des Français. « Le passé nous est donné comme radicalement autre, constate Pierre Nora, il est ce monde dont nous sommes à jamais coupé. (...)<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    Dans la christianité, Dieu était le seul sujet énonciateur et l'unique origine du salut. Désormais, c'est le profit, le capital, énoncé sous la figure de l'intérêt personnel, comme s'il pouvait être l'affaire de tous, alors qu'il ne recouvre que les intérêts d'une oligarchie, une ploutocratie, essentiellement les actionnaires et les investisseurs. Ce sont eux qui, comme le pape et les évêques, détiennent le pouvoir. Et, comme eux, qui n'ont de comptes à rendre qu'à Dieu, ils n'ont de comptes à rendre à personne, si ce n'est au Profit. Il n'y a plus de lois, mais des directives, dont la spécificité est de cacher l'absence de l'auctoritas qui lui donne la force de l'injonction l'intérêt de quelques-uns) et, à l'inverse de la religion chrétienne, de ne pas se donner comme transcendante, mais comme immanente, comme s'il s'agissait de lois naturelles irréfragables.

     »

     

    http://www.mediologie.org/medium/medium-15.html

     


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    Les gardes à vue, les "GAV" comme on dit dans le jargon policier et judiciaire, explosent. En sept ans, de 2000 à 2007, leur nombre a gonflé de moitié, et dépassé la barre du demi-million pour atteindre 562 083 en 2007. Elles durent de plus en plus longtemps : les courtes durées, celles de moins de 24 heures, représentent les trois quarts des GAV mais à elles seules, celles de plus de 24 heures ont bondi de 73,8 %. Le délai maximum est de 48 heures (96 heures et même jusqu'à six jours pour les personnes soupçonnées de terrorisme).

    "On a poussé la situation jusqu'à l'absurde, surtout pour les contentieux à la mode, affirme Naïma Rudloff, vice-procureure à Paris et secrétaire générale de FO-magistrats. En matière d'alcoolémie, par exemple, on ne fait plus la différence entre un taux de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter w:st="on" ProductID="0,42 gramme">0,42 gramme</st1:metricconverter> et un taux de <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="2 grammes">2 grammes</st1:metricconverter> . Même chose pour les violences conjugales : on ne fait pas la différence entre une femme qui instrumentalise la justice en accusant son mari et une vraie affaire de violence. On place systématiquement en garde à vue."

     

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/04/22/le-nombre-de-gardes-a-vue-a-explose-en-sept-ans_1036820_3224.html#ens_id=1036824


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    L'association dirigée par Robert Ménard, qui a pris la tête de l'opposition aux JO de Pékin, bénéficie du soutien financier de chefs d'entreprise.

    Si l'activisme humanitaire était une discipline olympique, cet été à Pékin, les trois lettres de Reporters sans frontières brilleraient sur la plus haute marche du podium. Même un juge de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName> populaire de Chine serait obligé de reconnaître la performance de l'organisation qui s'est juré de gâcher les Jeux des Chinois. Cette semaine, les militants de RSF se sont rendus à l'assemblée générale des actionnaires de Coca-Cola, dans l'État du Delaware aux États-Unis. Sous le regard abasourdi et bienveillant des petits porteurs américains, les dirigeants du principal sponsor du relais de la torche, ont dû répondre aux questions comminatoires de Lucie Morillon, la représentante à Washington de RSF. Elle a intimé à Neville Isdelle, le PDG de la firme, de prendre position en faveur des libertés en Chine et de créer un fonds de soutien aux familles de prisonniers politiques. Ce dernier, visiblement embarrassé, a éludé en rappelant les valeurs de l'olympisme et de sa compagnie. La bataille contre les marques qui se sont associées aux JO vient de commencer. Prochaines cibles : McDonald's toujours aux États-Unis, Adidas en Allemagne, Omega à Genève, Atos Origin à Paris... «Chaque fois nous allons leur proposer de signer une charte sur les droits de l'homme en Chine, précise Lucie Morillon, ils doivent prendre position. Sinon nous irons jusqu'à demander aux consommateurs de boycotter leurs produits.»

    RSF, qui s'oppose depuis 2001 à l'attribution des JO aux Chinois, veut également obtenir des chefs d'État occidentaux qu'ils refusent de participer à la cérémonie d'ouverture du 8 août prochain. Les hostilités ont éclaté le 30 mars dernier sur le mont Olympie, près d'Athènes, le jour du départ de la flamme. Robert Ménard, le fondateur de l'association, et deux comparses ont déroulé derrière un officiel chinois une banderole sur laquelle des menottes avaient remplacé les célèbres anneaux. Quelques jours après ce premier coup d'éclat, à l'occasion du catastrophique passage de la flamme dans la capitale française, le même Ménard a escaladé de nuit la façade sud de Notre-Dame pour y hisser son emblème et le drapeau tibétain. En fin de semaine, il tiendra une conférence de presse à Tokyo qui accueillera la torche à son tour puis il devrait se rendre à Nagano pour manifester aux côtés de militants japonais.

     

    http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/04/21/01001-20080421ARTFIG00365-revelations-surlefinancement-de-reporters-sans-frontieres.php


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    Le résultat des élections générales au Paraguay peut passer pour "historique" : Fernando Lugo, "l'évêque des pauvres", a été élu à la présidence de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName> , dimanche 20 avril, mettant fin à soixante et un ans d'hégémonie du Parti Colorado. Il l'a emporté avec 40,8 % des voix, contre 30,7 % pour la candidate des Colorados, Blanca Ovelar, et 21,9 % pour l'ancien général putschiste Lino Oviedo. Le nouveau président qui sera investi le 15 août, ne bénéficiera pas, toutefois, de la majorité au Parlement.

    L'élection de Mgr Lugo renforce le virage à gauche de l'Amérique latine. "Je ne me sens ni de gauche, ni de droite : ma préoccupation pour les pauvres découle de mon option pastorale plutôt que d'une idéologie", assure-t-il. C'est le premier évêque à être élu chef de l'Etat dans le monde. Il a dû renoncer à son ministère, en 2006, pour se lancer dans la politique. Cela lui vaut d'être suspendu a divinis par le Vatican. Concerts de klaxons, pétards, tambours : une foule en liesse a envahi les rues d'Asuncion, dimanche soir. Au cours d'une conférence de presse, le vainqueur a invité tous les Paraguayens, "quel que soit leur parti politique", à construire "de meilleurs horizons" pour leur pays. Il a demandé à Dieu de "bénir le Paraguay, qui doit aux plus humbles ce changement historique".

     

    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2008/04/21/le-paraguay-elit-l-eveque-des-pauvres-et-bascule-a-gauche_1036439_3222.html#ens_id=1035751


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    L'ancien président Jimmy Carter a tendu la main au mouvement islamiste.

    Isolé et au bord de l'asphyxie en raison du blocus imposé à la bande de Gaza, dont il a pris le contrôle par la force il y a près d'un an, le Hamas tente une ouverture. Lundi , le chef en exil du mouvement islamiste, Khaled Mechaal, s'est dit prêt à accepter un État palestinien dans les frontières de 1967, c'est-à-dire s'étendant sur <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cisjordanie">la Cisjordanie</st1:PersonName> (y compris Jérusalem-Est) et la bande de Gaza. Khaled Mechaal a également donné son feu vert de prin­cipe à la tenue d'un référendum parmi les Palestiniens, pour entériner l'accord auquel pourraient aboutir les négociations en cours entre l'Autorité palestinienne et le gouvernement israélien d'Ehoud Olmert. Cependant, le chef du Hamas a réaffirmé que son mouvement «ne reconnaîtra pas Israël».

    «Nous acceptons un État palestinien dans les frontières du 4 juin 1967 avec Jérusalem pour capitale, un État souverain sans les colonies (israéliennes), avec le droit au retour des réfugiés palestiniens, mais sans la reconnaissance d'Israël», a affirmé Mechaal à Damas. Il répondait ainsi aux propositions de Jimmy Carter. L'ancien président américain a entrepris la semaine dernière une tournée au Proche-Orient visant à convaincre le Hamas de soutenir les négociations de paix israél

     

    http://www.lefigaro.fr/international/2008/04/22/01003-20080422ARTFIG00009-le-hamas-accepte-un-etat-palestinien-dans-les-frontieres-de-.php


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    LETTRES A LA GENERATION DE LA LIBERTE

    XXIV - L'Europe quémande sa souveraineté à son maître

    1 - Les fermiers reçus au château

    Savez-vous que vous jouissez du privilège de déguster un monde de prodiges politiques sans pareils, savez-vous que vous baignez dans un siècle de la préhistoire dont aucune époque n'avait goûtés les sortilèges, savez-vous que les magiciens et les sorciers d'autrefois font figure d'ébauches à reléguer au musée des songes jurassiques de vos ancêtres, tellement les temps modernes vous plongent dans des odeurs et des saveurs inconnues de vos pères ? Jamais aucun mémorialiste des siècles écoulés n'avait enregistré la chronique qui se déroule désormais sous nos yeux. Voyez comme les nations les plus riches et les plus peuplées de la civilisation de Sophocle et de Shakespeare se trouvent docilement rassemblées sous la houlette et le sceptre d'un souverain débarqué d'au-delà des mers il y a soixante ans seulement .

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/europolitique/generation24.htm

     


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