• LETTRES A <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA GENERATION DE">LA GENERATION DE</st1:PersonName> <st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA LIBERTE">LA LIBERTE</st1:PersonName>

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA LIBERTE"></st1:PersonName> 

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA LIBERTE"></st1:PersonName>XXII - Le mystère du temps et la politique

     

    1 - Les premières mésaventures du sens commun

     

    Ne vous étonnez pas de ce que je vous entretienne du dieu Chronos, parce que rien ne nous éclaire davantage sur les apories de la condition simiohumaine qu'une réflexion d'anthropologue sur le mystère du temps et sur ses relations avec la politique et l'histoire - puisque vous savez que, depuis Platon, la philosophie est devenue l'anthropologie abyssale dont la vocation est de peser l'encéphale du simianthrope.

    Le cerveau de notre espèce a entrepris fort tard de s'interroger sur le temps considéré " en lui-même " . Pascal jugeait encore que certaines évidences s'imposaient si clairement au sens commun qu'on ne pouvait que les obscurcir à tenter de les éclairer à la lumière de la raison des philosophes et de la foi des croyants. Et pourtant, dès le IVè siècle, saint Augustin s'était interrogé sur la "nature" de l'espace et du temps , parce que l'œuvre du Créateur du cosmos mythologique de l'époque se trouvait nécessairement enclose d'avance dans l'étendue et la durée.

    Vous savez que l'homme de génie n'est jamais qu'un spécimen de notre espèce dont la boîte osseuse se veut un peu plus conséquente que celle de ses congénères. L'auteur de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cité">la Cité</st1:PersonName> de Dieu a donc éprouvé quelque surprise de ce que le crâne des théologiens, ses confrères, ne s'étonnait en rien de ce que les deux œuvres majeures de l'artisan originel qui avait créé le ciel et la terre par le seul énoncé de sa décision de les faire comparaître devant lui, que cet opérateur fabuleux dont toute la démiurgie tenait à la puissance de sa parole, que ce géniteur absolu auquel nous devons tous d'exister en chair et en os , n'ait pas créé au préalable les prémisses de son raisonnement, à savoir l'espace et le temps dans lesquels il allait enchâsser l'univers.

     

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/europolitique/generation22.htm

     


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  • CSOJ - Analyse de la politique spectacle - Régis Debray
    Vidéo envoyée par PolEtTique

    Dans "Ce soir ou jamais" (http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/) Régis Debray analyse la dérive démocratique vers la politique spectacle


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    D'après les Évangiles, et dans sa courte vie tant cachée que publique, le Galiléen s'est rendu, sans visa ni carte d'identité, en Israël, Palestine, Jordanie, à Gaza, au Liban, en Égypte et en Syrie. Je me suis faufilé dans tous ces pays : il y faut plus d'un passeport et des détours. Jésus pouvait traverser la mer de Génésareth, aller "au-delà du Jourdain ", et revenir le lendemain sur l'autre rive. Ce n'est plus possible. Aussi ce voyage d'un flâneur des deux rives n'a-t-il pu s'effectuer d'un seul trait. C'est un pari que de refaire l'itinéraire de Jésus à travers le Proche-Orient d'aujourd'hui, pour observer comment juifs, chrétiens et musulmans vivent à présent leur foi. Les surprenantes et souvent rebutantes vérités qui se dévoilent en Terre sainte ont valeur d'avertissement. Plus qu'un voyage au bout de la haine, ce carnet de route peut servir à la connaissance du monde profane tel qu'il va. Tout à la fois témoignage, chronique et méditation, l'enquête peut dès lors se lire comme un pèlerinage au cœur de l'homme, qu'il soit croyant ou agnostique, d'ici ou de là-bas.


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    "Ni pape ni Dieu"Jacques Henric

     

    Il n'était ni l'un ni l'autre, Alain Robbe-Grillet, qui vient de mourir à l'âge de 86 ans. Rien qu'un écrivain, tout simplement. Et un écrivain qui, précisément, s'en est pris d'entrée à l'increvable pathos romantique selon lequel l'acte d'écrire relèverait d'une nécessité absolue. La posture oraculaire du dieu tonnant ses vérités n'a jamais été la sienne. «Moi, en tout cas, déclarait-il en 2001, je peux vivre sans écrire». «Pas sans vin rouge», ajoutait-il. Logique que, la veille de sa mort, la première chose qu'il ait réclamé : un verre de bordeaux. Certes, comme le lui rappelait dans une lettre son éditeur, Jérôme Lindon, il n'a jamais eu tendance à se prendre pour «de l'eau de bidet», mais de là à en faire une incarnation de l'éternel ou son représentant sur terre... Fut-il même un maître à penser ou pour le moins un chef de file ? Pas vraiment. Ayant une responsabilité éditoriale aux éditions de Minuit, il y a fait entrer des écrivains dont il estimait les écrits et qu'il a défendus, non sans générosité, contre les attaques du milieu journalistique et littéraire d'alors. Attaques qui le visaient lui, en premier, et qui n'ont guère cessé, jusqu'à ces derniers jours, ce qui en soi est plutôt bon signe. Ces romanciers – Claude Simon, Robert Pinget, Nathalie Sarraute, Marguerite Duras, Claude Ollier, Samuel Beckett – n'avaient, littérairement, pas grand chose en commun. Sans doute, d'où leur force. Rien en commun, sauf une chose : le refus de la production romanesque de leur temps. Ils auraient, continue-t-on de rabâcher, ravagé le paysage littéraire français (le même reproche sera adressé à Tel Quel quelques années plus tard) ! À voir l'essentiel de ce qui se publie aujourd'hui (production en masse du roman psychologique estampillé qualité France), on se dit que le «terrorisme» théorique de l'auteur de Pour un nouveau roman fut bien inoffensif. Quant à la mise en cause du roman dit balzacien, elle visait moins Balzac lui-même que ses poussifs laudateurs. Soit dit en passant, j'ai toujours trouvé plaisant de constater que beaucoup de ceux-ci n'avaient pas lu une ligne de leur héros quand Robbe-Grillet, lui, pouvait citer de mémoire des passages entiers de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Comédie">la Comédie</st1:PersonName> humaine.

    Alain Robbe-Grillet a toujours été présent dans art press. C'était un ami. Nous avons voyagé, beaucoup bu et ri ensemble, en dépit de nos dé­saccords et des appréciations diverses portées sur nos livres respectifs.

    Deux citations de lui, pour finir, résumant sa morale : «J'aime connaître la règle. Je n'aime pas la respecter.» «J'aime bien agacer les gens, mais j'aime pas qu'on m'emmerde.» Comme quoi un vrai écrivain, faux pape et Immortel raté (son entrée-sortie à l'Académie française), peut causer aussi cru qu'un président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la République">la République</st1:PersonName>...

     

    http://www.artpress.com/index.php

     


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    « Le sarkophage » N°5 est en KIOSQUE depuis le samedi 22 MARS !

     

    Contre tous les sarkozysmes ! En AVANT <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Résistance" w:st="on">la Résistance</st1:PersonName> !

     

    Numéro exceptionnel : 24 pages au prix de 2 euros 40.

     

    « Editorial : Dix-huit mois » par Paul Ariès ; « Le voleur de mots » par Michel Guilhem ; « Derrière la crise financière » par Jean-Marie Harribey ; Les "roses-oranges" par Paul Ariès ; « Que veut <st1:PersonName ProductID="la LCR" w:st="on">la LCR</st1:PersonName> ? » par Christian Picquet ; « Le démagogue et le législateur » par Laurent Paillard ; « La réforme des régimes spéciaux » par Claude Debons ; « Pour en finir avec le jacobinisme », Yann Fiévet ; « Des dangers du bio-régionalisme » par Paul Ariès ; « De l'indépendance du Kosovo », par Frédérik Brandi ; « La critique médiatique » par Alain Accardo ; « Question de femmes ou question d'âme » par Séverine Capeille ; « Le capitalisme à bicyclette » par Vincent Cheynet ; « Parce que nous le valons bien », Yvon Bureau ; « Pour que le vent se lève », Jean-Luc Pujo ; « La preuve par l'absurde », Laurent Danet ; « Néo-libéralisme et biopolitique » par Isabelle Rochet ; « La sécurité, une valeur de gauche » par Mireille Popelin ; « Modernisation du commerce » par véronique Gallais ; « A l'auberge espagnole du sarkozysme » par Robert Charvin ; « Une gauche au PS » par Gérard Filoche ; « L'impasse civilisationelle » par Gilles Sainati ; « Le jardinier et le politique » par Gilles Clément ; « Dossier spécial "que faire de Mai 68 aujourd'hui ? » ; « Edifier une mémoire vive » par Charlotte Belge ; « Mai 68 autrement » par Philippe Corcuff ; « Actualité d'hier, urgence d'aujourd'hui » par Patrick Silberstein ; « Un moment paradoxal » par Jean-Claude Besson-Girard ; « La démocratie absolue » par Alain Jugnon

     


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    « Municipales 2008 : Une fausse alternance ! »

     

    Le basculement de nombreuses municipalités  de droite vers la gauche caractérise ce scrutin 2008 qui de ce seul point de vue est sans ambiguïté.

    Aux facteurs locaux, les français ont de toute évidence ajouté des considérations nationales, et ce mouvement marque tout autant une volonté de rééquilibrage dans la répartition des pouvoirs qu'une inquiétude sourde.

    L'effet balancier masque ainsi l'essentiel.

    Les français sont inquiets face à l'avenir et renouvelle - une fois de plus - un appel à un changement de politique.

    Ce basculement périodique devient ainsi un piège pour <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Gauche">la Gauche</st1:PersonName> si elle se contente de ce seul paradigme.

    Le socialisme municipal ne peut rien face à un appareil d'Etat - à la structuration nationale et européenne - dont les choix stratégiques économiques, sociaux et politiques engagent le pays.

    Cette élection municipale n'est donc pas une alternance.

    Elle permettra tout au plus la mise en place de laboratoires démocratiques et sociaux.

    Il faut donc aujourd'hui travailler à faire émerger une véritable force de gauche mariant socialisme et république.

    Elle seule pourra préparer <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> à entrer dans un XXIéme siècle car notre avenir repose bel et bien sur notre capacité à organiser une société plus humaine et plus solidaire.

    D'ores et déjà, la compétition mondiale se joue et se jouera sur la qualité de l'humain.

     

    Jean-luc PUJO

    Prd des Clubs "Penser la France"

     


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    Ce qui m'importe, c'est ce que l'on pensera dans deux générations", disait de Gaulle en 1969. Sentant venir la mort à Colombey et pesant chaque mot sur sa page blanche, le mémorialiste travaillait d'arrache-pied à ses Mémoires d'espoir, ses Discours et messages, pour les léguer à la jeunesse. "C'est elle qui saura reconnaître ce qui est essentiel", ajoutait-il, anxieux de savoir "s'ils vont comprendre le sens de ces textes". Deux générations ont passé, et l'essentiel a changé de face. C'est non une bibliothèque, mais un "monument audiovisuel", sous le nom improbable d'historial, qui s'offre aujourd'hui à nos lévites, aux Invalides. Dans cet Espace de Gaulle, dont le coeur est un film biographique projeté sur cinq écrans et qui serre la gorge, l'homme de plume et de pensée, l'auteur du Fil de l'épée et des Mémoires de guerre, a disparu derrière l'homme d'action et d'image. L'icône a gommé les mots, traités çà et là sur le mode images. Nos écoliers pourront voir ce que de Gaulle a fait sans avoir à se demander pourquoi il l'a fait. Au moins seront-ils surpris de constater, au fil des prises de vue et des clichés, qu'il y eut une préhistoire où un chef de l'Etat n'était pas encore tenu, du matin au soir, de sourire aux caméras. Le général s'y découvre à cru, tour à tour bougon, émoustillé, hautain, absent, rêveur - sans ce cheese d'optimisme benêt qui plaque désormais un même sourire de plâtre sur le visage de nos politiques.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/03/20/de-gaulle-au-musee-par-regis-debray_1025533_3232.html

     


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    Mgr Michel Sabbah, patriarche latin de Jérusalem, devait présenter, mercredi 19 mars, au Vatican, la lettre de démission de ses fonctions, atteint par la limite d'âge. Son coadjuteur depuis deux ans, Mgr Fouad Twal, d'origine jordanienne, lui succédera. Mgr Sabbah aura été le premier Palestinien nommé à cette fonction en 1987.

    Croyez-vous toujours à un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens ?

    Il faut trouver un accord pour donner à chacun tout ce qui lui est dû. Israël veut la sécurité et la paix, les Palestiniens veulent leur indépendance et leur sécurité. Pour des raisons idéologiques et politiques, il y a toujours des oppositions, une peur de la paix qui, pour moi, reste le principal obstacle. En Israël, la paix est considérée comme un risque. Ce pays estime que ce n'est pas le moment de le prendre, car cela l'exposera en permettant aux Palestiniens de devenir plus forts et de développer leurs moyens de résister. C'est la raison pour laquelle les Israéliens ont peur de la paix. Mais la peur ne peut pas permettre, ni à une personne ni à un peuple, de vivre sa vie pleinement.

     

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2008/03/19/mgr-sabbah-israel-considere-encore-la-paix-comme-un-risque_1024933_3218.html#ens_id=891944

     


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    « Mort d'Adam Rayski, figure de la résistance juive et cofondateur du Crif »

     

    Le résistant d'origine juive polonaise Adam Rayski, ancien dirigeant de la section française de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la MOI" w:st="on">la MOI</st1:PersonName> (Main d'oeuvre immigrée), est mort mardi à son domicile parisien à l'âge de 95 ans, ont annoncé mercredi le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et son fils l'historien Benoît Rayski

    Il était le dernier survivant des fondateurs du Crif, créé en 1943 par les responsables de la communauté juive, en pleine période d'Occupation.

    Né à Byalistok en Pologne, engagé très jeune dans les rangs du parti communiste clandestin, il émigra en France dans les années 30, où il devint rédacteur en chef d'un quotidien communiste en langue yiddish.

    Il était arrivé en 1932 à Paris et avait entrepris des études de journalisme à <st1:PersonName ProductID="la Sorbonne. En" w:st="on">la Sorbonne. En</st1:PersonName> 1934 il entre au quotidien yiddish "la presse nouvelle" avant de rejoindre la rédaction de l'Humanité.

     

    http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-34670043@7-54,0.html

     


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    Il est mort depuis six ans. Pourtant, il est toujours vivant. Ainsi le franc reste une unité de compte utilisée par les Français : quatre ménages sur dix y recourent pour mentionner des dépenses ou un salaire.

    C'est ce que révèle l'enquête «Budget des familles de l'Insee», effectuée entre mars 2005 et mars 2006.

    Ainsi, une dame de 80 ans, habitant au fin fond d'un village corse, tendra à parler en francs.  A fortiori si son niveau d'études n'a dépassé le primaire.

    A contrario, les moins de 25 ans sont ceux qui s'expriment le plus systématiquement en euros.
    Cet impact de l'âge est sans surprise. «Pour beaucoup, les repères et les échelles de valeur demeurent en francs. Et chez les personnes âgées d'autant plus. Le cadre de référence en francs, très ancré, depuis longtemps, persiste alors davantage», relève le statisticien Maël Theulière, auteur de l'étude.

    Autre critère décisif pour expliquer le recours à l'une ou l'autre monnaie : le montant de la dépense. Plus il est faible, plus il a de chance d'être exprimé en euros. Eh oui, par exemple, la baguette. A l'inverse, au-delà de 1500 euros (soit 9825 francs), les enquêtés semblent moins à l'aise et recourent aux francs.

     

    http://consottisier.blogs.liberation.fr/marie_dominique_arrighi/2008/03/le-franc-bouge.html#more

     


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    LETTRES A <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA GENERATION DE">LA GENERATION DE</st1:PersonName> <st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA LIBERTE">LA LIBERTE</st1:PersonName>

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA LIBERTE"></st1:PersonName> 

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA LIBERTE"></st1:PersonName>XXI- Le décervellement  de l'Occident et la trahison des élites

     

    1 - La politique et le sacré

     

    Quels seront les principes qui fonderont la politologie critique qu'appelle le "Connais-toi" de demain ? Comment deviendrez-vous de fins connaisseurs des ressorts psychobiologiques de la vassalité dont témoigne la classe politique européenne actuelle ? Votre génération détient les clés de l'avenir de l'intelligence de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName>, mais il vous faudra une anthropologie en mesure de fonder votre diagnostic sur l'autorité des Hippocrate d'une civilisation. Qu'enseignera la simianthropologie à la science politique ? Que l'espèce au cerveau scindé entre le réel et le songe se trouve dichotomisée d'avance par le couperet du concept, donc par un langage qui globalise avantageusement les savoirs et les rend panoramiques, mais qui scinde le monde entre le singulier et l'abstrait, le concret et l'universel, la terre et le ciel. Vous êtes livrés de naissance aux royaumes de l'imagination généralisatrice qu'enfantent vos voix. Le sonore vous renvoie au sommaire , le sommaire au spéculaire et le spéculaire à vos narcissismes cérébraux.

     

    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/europolitique/generation21.htm

     


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    Un légionnaire est mort.

    Il était étranger. Il s'était engagé à 16 ans, trichant sur son âge. Combien de ses frères d'armes, en tous points semblables avons-nous connu ! Ils partageaient le goût de l'aventure et l'envie de servir. Ils avaient quitté leur pays, leur famille, leur passé pour renaître sous l'uniforme de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Légion. Un">la Légion. Un</st1:PersonName> sang étranger coulait dans leurs veines, mais ils étaient prêts à le verser pour <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France.">la France.</st1:PersonName>

    Un légionnaire est mort.

    Je me souviens de ces enterrements de légionnaires en Indochine, perdus dans la montagne. Un Pater, un Ave, quelques chants légionnaires et nous portions notre camarade en terre... Les légionnaires meurent rarement entourés de leur famille. Certains n'ont pas de sépulture. Leur nom s'est effacé de la surface de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Terre">la Terre</st1:PersonName>, mais pas des cœurs de leurs camarades.

     

    http://www.lefigaro.fr/debats/2008/03/18/01005-20080318ARTFIG00001-tombeaupour-le-legionnaire-ponticelli-.php


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