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    En ces temps d'inquiétude sociale et de sollicitude bienvenue pour nos petits-enfants, il est peut-être utile de séparer les élans sincères du coeur des errements de la raison. Le discours sur la dette a envahi tout l'espace public au moment de l'élection présidentielle et nous a laissé un goût amer de culpabilité : ne sommes-nous donc capables de léguer aux générations futures que les charges de notre prodigalité, un monde où certains de nos petits-enfants n'auront d'autre choix que de travailler plus pour rembourser plus, soldant auprès de leurs riches contemporains les dettes accumulées par les générations présentes ?

    Pourtant, l'histoire du développement des pays aujourd'hui riches nous enseigne une tout autre leçon. Des deux héritages qui feront "le bonheur économique" de nos petits-enfants - l'élévation de la dette et celle du niveau de vie -, il en est un de certain et l'autre d'aléatoire. En effet, si les dettes publiques brutes varient au cours du temps, les niveaux moyens de consommation et de patrimoine croissent continûment. Il est de nombreux indicateurs de l'évolution économique de long terme qui témoignent de cette asymétrie. Ainsi, sur longue période, la capitalisation boursière et le prix des logements sont nettement orientés à la hausse, témoignant de l'élévation du patrimoine global de nos économies.

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/02/11/retour-sur-l-avenir-de-nos-petits-enfants-par-jean-paul-fitoussi_1009860_3232.html


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    267 millions d'Euros de ristournes fiscales à Mme BETTENCOURT de L'OREAL !

     

    « J'en suis ravie. Je n'ai rien demandé !» dit la charmante Dame !

     

    Vive le paquet fiscal !

     

    Être Riche... Voilà la solution !


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    « La vie ric-rac d'une famille ordinaire »

     

    Elle a posé sur la table de la cuisine une grande feuille de papier quadrillée couverte de chiffres. "J'ai pris tous nos relevés bancaires et j'ai calculé le coût de chaque poste. Ce n'était pas compliqué : toutes nos dépenses sont mensualisées. Ici, on n'aime pas les mauvaises surprises !" Bénédicte Badin et son mari Pascal ne peuvent guère se les permettre : ils gagnent tous les mois le revenu médian d'un ménage français ayant deux enfants, soit un peu moins de 3 200 euros. La famille Badin se situe au milieu de l'échelle sociale française, à un endroit où le pouvoir d'achat n'est plus un drame, mais encore un souci.

    Bénédicte Badin, qui a 33 ans, est aide-comptable à 80 % dans une association familiale de Caen. "La garantie d'un salaire régulier, d'un travail sans souci et d'un retour chez soi, tous les soirs, à 18 heures", résume-t-elle. Elle égrène un à un les avantages que lui procure son emploi : seize tickets restaurants à 7,30 euros, une mutuelle à 20 euros pour toute la famille, un comité d'entreprise qui distribue des bons cadeaux à Noël et des aides pour le centre aéré l'été. "Je ne travaille pas le mercredi, j'ai un employeur sérieux et je gagne 980 euros par mois. Pour un second emploi, c'est parfait."

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/02/11/une-famille-francaise-et-son-budget_1009863_0.html


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    « (...) Vive l'Europe ! Vive <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> ! »

     

    Et <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La République">La République</st1:PersonName> ? C'est pour les Chiens ?

     


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    S'il y a un sujet de conflit politique dont il faut se méfier, en France, c'est bien la laïcité. Certes, dans le flot des reproches adressés aujourd'hui à Nicolas Sarkozy, ceux qui concernent ses déclarations sur les religions - à Rome le 20 décembre 2007 et à Riyad il y a trois semaines - ne sont pas les plus sonores. On peut être tenté de voir, dans l'obstination du président de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName> à parler de la foi, une espèce de marotte personnelle dont il n'y aurait pas à se préoccuper, sauf à entrer dans son jeu, ce que personne ne souhaite. En ce moment moins que jamais. Et surtout pas sur une question de ce genre.

    Car quelle peut être la traduction pratique de ses propos ? Réviser la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat ? Dans son discours, au palais du Latran, à Rome, Nicolas Sarkozy a assuré vouloir en respecter "les grands équilibres". Quand on promet de ne pas modifier les grands équilibres, on a souvent en tête de s'attaquer aux petits. En l'occurrence, il s'agirait de permettre aux collectivités locales de financer la construction de lieux de culte.

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/02/08/la-laicite-une-querelle-qui-ne-dort-que-d-un-oeil-par-patrick-jarreau_1009012_3232.html


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    Les parlementaires spécialistes de la lutte antisectes sont vent debout contre les nouvelles orientations définies par le gouvernement, dans le cadre de la lutte contre les dérives sectaires.

    Le ministère de l'intérieur entend désormais mettre l'accent sur la poursuite des cas avérés d'infractions pénales commises par des mouvements dangereux, rompant avec la politique privilégiée ces dernières années par les commissions parlementaires et <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Mission" w:st="on">la Mission</st1:PersonName> de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) de désigner a priori les groupes soupçonnés de dérives sectaires.

    Cette approche revient à "piétiner inconsidérément le travail rigoureux et méticuleux accompli par <st1:PersonName ProductID="la Miviludes" w:st="on">la Miviludes</st1:PersonName>", s'indigne Jean-Pierre Brard, député (apparenté communiste) de Seine-Saint-Denis, vice-président du groupe d'études sur les sectes à l'Assemblée nationale, qui assure que les travaux des parlementaires et de <st1:PersonName ProductID="la Mission" w:st="on">la Mission</st1:PersonName> "ont toujours scrupuleusement respecté les libertés publiques et la liberté de conscience".

     

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/02/08/les-parlementaires-antisectes-passent-a-l-offensive_1009047_0.html


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    La majorité du monde judiciaire - fonctionnaires, avocats, magistrats, experts - est hostile au projet de loi sur la rétention de sûreté. La philosophie de ce texte est simple : il s'agit d'instaurer, pour les personnes condamnées à une peine d'emprisonnement supérieure à quinze ans, une peine après la peine, pouvant aller jusqu'à la perpétuité, en raison de la dangerosité du condamné.

    Cette peine après la peine, sans infraction, bouleverse la philosophie de notre droit pénal, qui procède de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la D←claration" w:st="on">la Déclaration</st1:PersonName> des droits de l'homme. Aujourd'hui, la loi instaure des peines pour les faits qu'elle prévoit et le juge ne peut condamner une personne poursuivie que s'il est démontré qu'elle a commis une infraction. Le jugement de condamnation est prononcé après un débat contradictoire au cours duquel interviennent le procureur de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName>, les avocats du prévenu et de la victime. La décision pénale prend en compte la gravité des faits, la personnalité de l'auteur, ce qui inclut sa dangerosité, et les précédentes sanctions dont il a pu être l'objet. Les droits du prévenu et ceux que la société tient de l'obligation d'assurer la protection des victimes ont une égale importance et aucun d'eux ne doit avoir une place privilégiée.

    C'est cet équilibre que le projet du gouvernement bouscule en méconnaissant, de surplus, le principe de non-rétroactivité de la loi pénale, puisqu'il est prévu que ces nouvelles dispositions s'appliqueront aux condamnations en cours d'exécution.

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/02/05/sans-infraction-pas-de-peine-apres-la-peine-par-jean-pierre-dintilhac-et-roland-kessous_1007633_3232.html?xtor=RSS-3232


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    « L'intérêt général démagnétisé » par Régis Debray

     

    La photo de groupe du conseil municipal ? "J'ai mis deux ans, me répond le maire de Puy-Guillaume, en Auvergne, 2 700 habitants, avant de pouvoir réunir mes vingt-trois conseillers sur les marches de la mairie. Les agendas ne collaient jamais. Il y en avait toujours un avec un empêchement. Une belle-mère malade, des vacances au comité d'entreprise de la verrerie, une partie de pêche, le match de foot. Au club de sport de la commune, on ne trouve plus guère de bénévoles. Et quand l'instit annonce une grève, la réaction des parents n'est plus : "Zut, une journée d'école de perdue pour le petit", mais : "Qu'est-ce que je vais bien pouvoir en faire demain ?"" Le républicain à l'ancienne ne s'y reconnaît plus. Où est passé l'intérêt général ? Le long terme ? Le privé et l'immédiat ont tout avalé.

    Ce "perso" d'abord, quel boute-en-train ne le déplore ? Casse-tête tous azimuts : trouver la bonne date. Amicale sportive, assemblée diocésaine, loge franc-maçonne, comité de rédaction, cellule ou section de parti, bureau de l'association : pas de chance, on est toujours pris ce jour-là. Certes, un vrai Parisien ne "zappe" pas un plateau télé, ni une réunion de copropriétaires, ni un dîner du Siècle. On a tous l'instinct de notre intérêt. Fric et frime nous assignent et mobilisent ...

     

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/02/07/l-interet-general-demagnetise-par-regis-debray_1008625_3232.html

     


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    « La présidence a perdu en concentration sur l'essentiel, c'est-à-dire le service de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> et le service des Français ».

     

    Dominique DE VILLEPIN - France Inter et I-TV


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    «Il faut faire attention à ne pas désacraliser les fonctions officielles, quelles qu'elles soient, et quel que soit le titulaire». Et de s'expliquer : «La fonction présidentielle, la fonction de premier ministre, la fonction de ministre, suppose, requiert, de même que la fonction de responsable de l'opposition, de même que la fonction d'un maire d'une grande ville, une certaine retenue».

     

    http://www.lefigaro.fr/politique/2008/02/03/01002-20080203ARTFIG00189-debre-invite-sarkozy-a-la-retenue.php


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    Quel gouvernement économique de la zone euro ?

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Lundi 18 février 2008 à 18h

    Maison de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Chimie">la Chimie</st1:PersonName>

    75007 Paris

     

    Quel bilan pour l'agenda de Lisbonne ? Quel bilan de la gestion de l'euro ? Quels sont les moyens d'une politique de change ? Quelle politique monétaire dans une zone euro hétérogène ? Quelles stratégies ont adopté nos voisins ? Vers quelles politiques économiques voulons-nous aller dans la zone euro ? Quels problèmes soulèverait une sortie de l'euro ?

     

    Avec : Jean-Pierre Robin, chroniqueur économique au Figaro ; Jean-Luc Gréau, Economiste, auteur de L'Avenir du capitalisme (Gallimard, 2005) ; Dominique Garabiol, directeur à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CNCE">la CNCE</st1:PersonName> (Caisse nationale des caisses d'épargne) ; Gérard Lafay, professeur de sciences économiques à l'Université Panthéon-Assas Paris II ; Françoise Bouvier, maître de conférences à l'Université de Franche-Comté ; André Gauron, conseiller maître à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cour">la Cour</st1:PersonName> des comptes ; Loïc Hennekinne, ambassadeur de France ; Jean-Michel Quatrepoint, journaliste économique, directeur de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Lettre A">La Lettre A</st1:PersonName> ; Jean-Pierre Chevènement, président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Fondation Res">la Fondation Res</st1:PersonName> Publica

    Inscription : res-publica@wanadoo.fr.


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    SALUONS un député exceptionnel parce que courageux... même si nous n'avons pas partagé toutes ses positions, notamment sur l'Europe !

     

    Les prises de position du maire ont parfois dérouté ses administrés.

     

    Il est un homme, aujourd'hui, qui s'honore tout particulièrement de la tenue du Congrès de Versailles en vue de la ratification du traité européen. Étienne Pinte reçoit, pour la dernière fois dans sa carrière de maire, ses collègues députés et sénateurs. Tout un symbole pour le député maire de la préfecture des Yvelines, né à Ixelles en Belgique il y a 69 ans et naturalisé en 1962. «Ma mère était française, mon père belge, j'avais un grand-père d'origine polonaise et une de mes grands-mères était irlandaise. C'est dire si je suis attaché à l'idée de l'Europe» , témoigne Étienne Pinte. «Toute ma vie personnelle et professionnelle a été très imprégnée par les engagements de mes parents, revendique Étienne Pinte. Résistants, ils nous avaient confiés, mes frères et moi, à une famille de républicains espagnols à Pau. Poursuivis par <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Gestapo" w:st="on">la Gestapo</st1:PersonName>, nous nous sommes réfugiés par la suite dans le maquis du Jurançon.» Dans cette époque noire, il forme une éthique «chevillée au corps», le guide de son action politique : «Servir les autres.»

     

    http://www.lefigaro.fr/politique/2008/02/04/01002-20080204ARTFIG00055-etienne-pinte-referme-la-page-detrenteans-de-vie-politique-.php


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