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    « <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La France">La France</st1:PersonName> est beaucoup moins endetté que le Japon et personne ne dit que le Japon est en Faillite »

     

    Elie COHEN - économiste.

     


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    « Le rachat d'Alcan par Rio Tinto marque la "seconde mort" de Pechiney »

     

    L'offre publique d'achat (OPA) du groupe anglo-australien Rio Tinto sur le canadien Alcan de 38 milliards de dollars (26,9 milliards d'euros) - la plus importante jamais réalisée dans le secteur minier - doit s'achever le 23 octobre. Mais l'acheteur, sûr de son succès, a déjà fait connaître, mercredi 10 octobre, la future équipe de direction de Rio Tinto Alcan, qui rassemblera les activités aluminium du groupe anglo-australien. Et cet organigramme marque la "deuxième mort" de Pechiney pour reprendre l'expression de Claude Verdier (CGT), membre du comité d'entreprise européen d'Alcan. La première avait eu lieu en 2003 après sa fusion avec Alcan. Rio Tinto Alcan sera dirigé par Tom Albanese, actuel directeur général du groupe anglo-australien. La direction des activités aluminium revient à Dick Evans, président d'Alcan, dont le siège social restera à Montréal. Mais pour le reste, Rio Tinto place ses hommes aux postes-clés. Philipp Strachan occupera la direction financière et sera au coeur de la mise en oeuvre de la fusion. Steve Hodgson, actuel directeur général de la branche diamants, sera en charge de la direction stratégique des matières premières bauxite et alumine. Seules les ressources humaines, la communication et la branche "métal primaire et production d'énergie dans le monde" échoient aux équipes d'Alcan.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-966575,0.html


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    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Sur l'ensemble de la planète, les abeilles sont en déclin (Le Monde du 30 août). Ces pollinisatrices essentielles peuvent-elles disparaître ?

    Il y a cinq ans, j'aurais considéré cette hypothèse comme totalement futuriste. Aujourd'hui, je la prends au sérieux, car le déclin se mesure désormais à l'échelle mondiale. Chez les populations sauvages comme chez l'abeille domestique.

    Sur tous les continents, et de plus en plus souvent, les productrices de miel meurent dans des proportions trop importantes à la sortie de l'hiver. En Europe, nombre d'apiculteurs ont dû mettre la clé sous la porte. Aux Etats-Unis, où l'on parle d'un "syndrome d'effondrement des colonies", 25 % du cheptel aurait disparu pendant l'hiver 2006-2007. En ce qui concerne les abeilles sauvages (soit mille espèces différentes en France), le doute a subsisté plus longtemps. Mais le débat a été récemment tranché par deux publications scientifiques. La première, parue dans Science en juillet 2006, démontre que les populations en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas ont considérablement baissé depuis la fin des années 1970. La seconde, émanant de l'Académie des sciences des Etats-Unis, concluait en octobre 2006 au déclin significatif des pollinisateurs en Amérique du Nord (Canada, Etats-Unis, Mexique).

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-966593,0.html


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    « Pétition pour la liberté de la presse »

     

    http://www.intersj.info/


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    La convocation par la chancellerie d'un vice-procureur de Nancy en septembre, la proposition insistante, en octobre, de muter au parquet général de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cour">la Cour</st1:PersonName> de cassation, contre sa volonté, le procureur général d'Agen, provoquent quelques grincements de parquet qui méritent réflexion.

    L'article 5 de la loi organique de 1958 relative au statut de la magistrature précise que "les magistrats du parquet sont placés sous la direction et le contrôle de leurs chefs hiérarchiques et l'autorité du garde des sceaux". Rachida Dati, ministre de la justice, a invoqué ce texte pour justifier cette convocation à la chancellerie d'un vice-procureur, afin de recueillir ses explications sur des propos qu'il aurait tenus à l'audience, alors qu'il requérait, conformément à la loi, une peine à l'encontre d'un récidiviste. Faire comparaître un magistrat, au motif de vérifier si les propos litigieux étaient bien ceux rapportés par la presse et qui auraient ému un parlementaire, est un procédé surprenant et inquiétant. Il convient de s'interroger sur la pertinence juridique d'une telle pratique.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-966270,0.html


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    Il est debout, le regard fixe, et, malgré les encouragements du président, il ne parvient pas à prononcer un seul mot. "Parlez-nous un peu, insiste Jean-Paul Albert, qui préside ce jour-là les comparutions immédiates de la 23e chambre correctionnelle du tribunal de Paris. C'est important, c'est votre procès." Au bout d'un long quart d'heure, Saïd Baghzouz, 31 ans, finit par évoquer en quelques mots le naufrage de son existence : un père reparti en Algérie à la suite de "gros problèmes", un parcours professionnel désordonné - cariste, chef de rayon, pâtissier -, rythmé par de longues périodes de chômage, un suivi à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Croix-Rouge">la Croix-Rouge</st1:PersonName> pour alcoolisme et consommation de cannabis. "Depuis ma dernière incarcération, rien ne s'est vraiment arrangé, soupire-t-il. Je sors, rebelote, c'est toujours la même chose. Pas de boulot, les hôtels." Le mercredi 19 septembre, Saïd Baghzouz, qui partage tous les mois un RMI de 380 euros avec sa mère, a suivi une vieille dame jusqu'à son domicile, a plongé la main dans son chariot à provisions pendant qu'elle tapait le code de son immeuble et lui a subtilisé son porte-monnaie, qui contenait 10 euros et une carte Vitale. Arrêté en flagrant délit, il a été immédiatement placé en garde à vue et déféré en comparution immédiate. "Les faits sont simples et reconnus, résume le président. Vous avez commis un vol à l'égard d'une personne vulnérable, mais vous n'avez exercé aucune violence à l'égard de cette personne âgée."

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-966269,0.html


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Le plan stratégique de l'organisme reporté sine die par le gouvernement Les chercheurs dénoncent un possible changement de statut.

    Un nouveau bras de fer s'annonce entre le gouvernement et les scientifiques. Mercredi, à peine couronné du Nobel de physique, Albert Fert poussait un coup de gueule dans Libération : «J'ai envie de dire à notre ministre, Valérie Pécresse, d'éviter une approche idéologique, qu'il faut absolument garder la capacité de coordination, d'élaboration d'une stratégie nationale du CNRS, capacité dont l'Agence nationale de la recherche n'est pas dotée.»

    La raison de cette sortie surprenante est aujourd'hui connue. Lorsqu'il reçoit le coup de fil, Albert Fert participe à la réunion du conseil scientifique du CNRS (Centre national de la recherche scientifique). Ordre du jour : avis sur le plan stratégique dont l'adoption est prévue au conseil d'administration du 18 octobre. Surprise : le directeur général du CNRS, Arnold Migus, explique aux participants que leur vote n'est plus requis.

     

    http://www.liberation.fr/actualite/politiques/284173.FR.ph 

     

    [Merci à Nicole]


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    MOSCOU, 12 oct 2007 (AFP) - <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La Russie">La Russie</st1:PersonName> prendra "des mesures" pour "neutraliser la menace" si les Etats-Unis déploient leur bouclier antimissile en Europe, a annoncé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse avec Condoleezza Rice.


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    « Les vingt-sept imbéciles américains". En accord avec le titre du quotidien Vatan, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Turquie">la Turquie</st1:PersonName> s'est réveillée de méchante humeur, jeudi 11 octobre, après l'adoption, la veille, devant la commission des affaires étrangères du Congrès américain, par 27 voix contre 21, d'une résolution reconnaissant le génocide arménien de 1915. "C'est la même déception que celle que nous avons connue avec <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName>, soupire Mehmet Dülger, membre du Parti de la justice et du développement (AKP) et ancien président de la commission des affaires étrangères au Parlement. "Nous avons du mal à comprendre les Américains, alors qu'eux-mêmes sont en train de commettre un génocide en Irak", ajoute-t-il. En signe de protestation, <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Turquie">la Turquie</st1:PersonName> a rappelé, vendredi, son ambassadeur aux Etats-Unis pour consultation.

     

    La résolution américaine qui embarrasse <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Maison Blanche">la Maison Blanche</st1:PersonName> et hérisse Ankara pourrait fissurer un peu plus l'alliance stratégique entre les deux membres de l'OTAN, déjà ébranlée par les opérations de guérilla du Parti des travailleurs kurdes (PKK) et par des désaccords de plus en plus évidents sur la politique américaine au Moyen-Orient.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-966196,0.html

     


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    James Carter, qui fut président de 1977 à 1981, et qui a reçu le prix Nobel de la paix en 2002 pour son engagement en faveur de la démocratie dans le monde, a affirmé dans une interview à la télévision CNN, mercredi 10 octobre, que les Etats-Unis utilisaient bel et bien la torture, contredisant les affirmations du président George W. Bush.

    "Ce gouvernement ne torture pas les gens. Nous observons la loi américaine et nos obligations internationales", avait déclaré vendredi M. Bush. Pour Jimmy Carter,"ce n'est pas une déclaration pertinente si l'on se réfère aux normes internationales en matière de torture" qui prévalent "depuis 60 ans, depuis que la déclaration universelle des droits de l'homme a été promulguée". "Vous pouvez avoir votre propre définition des droits de l'homme et votre propre définition de la torture, et dire que nous ne les violons pas", a-t-il relevé. Quand on lui a demandé s'il pensait que l'administration Bush utilisait la torture, il a déclaré :"Je ne le pense pas, je le sais de manière certaine." Et de répondre par l'affirmative quand on lui demandait si M. Bush avait menti : "Le président donne sa propre définition de ce que nous avons fait et autorisé en matière de torture de prisonniers, oui".

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-965542,0.html


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  • Au moment où le Darfour est en proie à une vague d'attaques, le Soudan est confronté à une nouvelle crise. Mercredi 10 octobre, l'ex-rébellion sudiste, le Mouvement de libération des peuples du Soudan (SPLM), a annoncé la "suspension" de sa participation au gouvernement d'unité nationale.

    Mis en place après la signature, en janvier 2005, d'un accord de paix global mettant fin au conflit commencé en 1983 et qui a fait un million et demi de victimes, ce gouvernement a une lourde tâche. Il doit permettre aux ex-rebelles et à des représentants de partis soudanais d'administrer le pays aux côtés des responsables du camp du président Omar Al-Bachir et de son parti, le Congrès national (NCP), tout en appliquant l'ensemble des points de l'accord de paix. Cette application, selon le SPLM, est bloquée par le NCP. Après une semaine de réunion de ses instances dirigeantes à huis clos à Juba, la capitale du Sud, l'ex-rébellion a détaillé ses griefs : partage du pouvoir et des ressources pétrolières, tracé d'une frontière séparant le Nord du Sud ou redéploiement des troupes de chaque camp.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-966201,0.html


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    La réforme qui touche l'université peut-elle éviter ceux qui l'incarnent en premier lieu, les enseignants-chercheurs ?

    Depuis trente ans, le contexte de l'université a changé. L'afflux des étudiants, l'hétérogénéité de leurs parcours et de leurs niveaux scolaires, leurs difficultés d'adaptation et d'orientation, ont fait surgir de nouveaux besoins, notamment en terme d'encadrement pédagogique.

     

    En inscrivant officiellement cette mission comme l'une des finalités des études universitaires, la loi du 11 août 2007 relative aux libertés et aux responsabilités des universités, contraint les établissements à trouver en leur sein les ressources nécessaires.

    La carrière universitaire régie par des décrets qui datent de 1984, et qui, depuis, n'ont été modifiés qu'à la marge, ne prévoit aucune formation pédagogique. L'avancement dans la carrière est quasi exclusivement dépendant de l'activité de recherche, ce qui décourage l'investissement dans la fonction enseignante. Le statut d'enseignant-chercheur n'est plus adapté aux nouveaux besoins de l'université. Les gouvernements successifs ont tenté de faire sauter ce verrou. Jusqu'ici sans succès.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-966274,0.html


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