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    « Peut-on parler d'un système politico-médiatico-sondagier ? »

    LUNDI 10 SEPTEMBRE 2007

    (« attentes » à travers les enquêtes d'opinion – stratégie de marketing – étude des campagnes présidentielles de 1995, 2002, 2007)

    Intervenants :   P. CHAMPAGNE, N. DOMENACH, S. ROZES, E. ZEMMOUR et conclusion de JP CHEVENEMENT


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  • Nicolas Sarkozy a tout intérêt à profiter de l'état de grâce social, dont il bénéficie depuis son élection, pour avancer sur les réformes qu'il veut mettre en oeuvre d'ici à la fin de l'année. Même s'il y a, à la rentrée, des turbulences autour du service minimum dans les transports publics ou des suppressions de postes de fonctionnaires, nul avis de tempête ne se profile. <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="La CGT">La CGT</st1:PersonName> ne fixe aucun rendez-vous et <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la CFDT">la CFDT</st1:PersonName> se borne à annoncer une "semaine de mobilisation" du 8 au 12 octobre.

    Mais le président de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la R←publique">la République</st1:PersonName> sait que cette lune de miel apparente a une échéance, celle de la fin de l'année. En revanche, 2008 s'annonce à hauts risques. Avec en toile de fond des élections municipales en mars - et pour les syndicats des élections prud'homales le 3 décembre -, le climat sera politiquement plus électrique. C'est en 2008 que vont être mises en oeuvre les franchises médicales, très impopulaires, et que va s'ouvrir une nouvelle négociation sur les retraites, avec en ligne de mire les régimes spéciaux. Ce sera aussi le moment d'appliquer les réformes des prochains mois. Elles seront accueillies différemment selon qu'elles auront été arrêtées par le seul gouvernement ou qu'elles seront le fruit des négociations attendues entre les partenaires sociaux.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-943121,0.html

     


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  • C'était peut-être trop beau pour durer. Après plusieurs années d'une croissance sans précédent, profitant aux pays les plus riches comme aux nations les plus pauvres, l'économie mondiale, entraînée dans un cycle vertueux dont on pensait qu'il ne finirait jamais, se trouve brutalement menacée par la crise immobilière américaine.

    Les experts avaient pourtant espéré, voire prédit, que celle-ci resterait cantonnée aux Etats-Unis, qu'elle ne provoquerait de dégâts que dans de petites institutions spécialisées punies pour avoir pris des risques inconsidérés en accordant des prêts à des personnes à peine solvables. Mais voilà qu'elle touche maintenant de grandes banques prestigieuses, américaines mais aussi asiatiques et européennes. En Allemagne, le ministre des finances Peer Steinbrück a dû interrompre ses vacances pour voler au secours d'une banque en perdition, IKB, une déroute qualifiée de "plus grave crise bancaire depuis 1931" par le patron du régulateur boursier d'outre-Rhin. Devant ces nouvelles inquiétantes, les investisseurs prennent peur, ce qui fait grimper les taux d'intérêt et fait chanceler les Bourses. Et c'est tout le système financier international qui est déstabilisé et, avec lui, l'économie mondiale.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-942760,0.html

     


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    Bien sûr, on peut souligner l'intérêt de la reprise de relations diplomatiques et commerciales avec le gouvernement de Mouammar Kadhafi. On aurait même souhaité que cette évolution contribue à pacifier la situation au Proche-Orient.

     

    Cependant, le trouble est réel. Le 31 juillet, Bernard Kouchner, chargé - théoriquement au moins - de la conduite de la politique étrangère de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName>, était auditionné par la commission de l'Assemblée nationale. Nous espérions qu'à cette occasion des clarifications seraient données, en particulier sur le très discutable"mémorandum d'entente sur la coopération dans le domaine des applications pacifiques de l'énergie nucléaire".

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-942591,0.html

     


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    « France-Libye : les zones d'ombre de la libération des infirmières bulgares »<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Deux semaines après la libération des infirmières bulgares et du médecin bulgare d'origine palestinienne détenus en Libye depuis 1999, de nombreuses zones d'ombres persistent sur les circonstances de ce dénouement.

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    Quelle a été la contribution du Qatar, sollicité par Nicolas Sarkozy, dans la dernière étape des tractations avec <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Libye" w:st="on">la Libye</st1:PersonName>, et à quoi <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> s'est-elle engagée auprès de l'émirat, en contrepartie ?

    Le jour de la libération des infirmières, Nicolas Sarkozy a salué "la médiation et le geste humanitaire" du Qatar, riche émirat gazier. Dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 juillet, juste avant le départ des infirmières de Libye, le président français s'était entretenu par téléphone avec l'émir du Qatar, tandis qu'à Tripoli, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, négociait avec le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi.

    Dans la dernière phase des pourparlers, tout semble s'être joué entre ces quatre hommes. Selon Saïf Al-Islam, le fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, le rôle de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> a été "d'arranger le coup pour l'argent", et cela s'est fait "en quelques heures". "Le Qatar a joué un rôle. Nous n'avons pas posé de question sur l'arrangement entre le Qatar et <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName>", nous a-t-il déclaré le 31 juillet.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3212,36-942547@51-915550,0.html

     


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    « L'adieu à Jean-Marie Lustiger » par Henri Tincq

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Aucun homme d'Eglise en France n'aura eu un destin aussi singulier et une carrière aussi atypique. Pas seulement parce qu'Aaron Lustiger, fils d'une famille d'immigrés juifs de Pologne - né le 17 septembre 1926 à Paris - a gravi tous les échelons jusqu'à celui d'archevêque de la capitale et d'intime du pape à Rome, ce qui aurait déjà suffi à le distinguer. Mais parce que, en France, pendant plus d'un quart de siècle, il aura réussi à incarner le visage d'une Eglise sans doute plus brillante et consensuelle qu'elle ne l'est. Il réunissait la "verticalité" du juif qu'il était de naissance, radicalement tourné vers Dieu et sa parole, et l'"horizontalité" du chrétien qu'il était devenu à 14 ans, à la fois hyperclérical et de tempérament très laïque, traditionnel et moderne.

    Son grand-père maternel s'appelait comme lui Aaron Lustiger, un rabbin de Bedzin, en Silésie (Pologne), portant barbe et papillotes, arrivé en France avant la guerre de 1914. Naturalisés au début des années 1920, ses parents sont commerçants, rue Simart (18e arrondissement), à Paris. Ils ne vont pas à la synagogue, mais élèvent leurs deux enfants dans la conscience de leur identité juive, éveillent leur goût de l'étude, leur fidélité à une morale exigeante.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-942169,0.html

     


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    Le candidat Camille Khoury, soutenu par le chef de l'opposition chrétienne libanaise, Michel Aoun, a remporté dimanche 5 août des législatives partielles cruciales dans la région du Metn, près de Beyrouth. Deux sièges étaient à pourvoir dimanche après l'assassinat de députés de la majorité antisyrienne, Pierre Gemayel, maronite catholique, et Walid Eido, musulman sunnite.

     

    Selon les résultats officiels communiqués dans la nuit de dimanche à lundi par le ministre de l'intérieur Hassan Sabeh, le candidat du Courant patriotique libre (CPL) a devancé Amine Gemayel, l'ancien président libanais  et père du député assassiné, par 39 534 voix contre 39 116. Un résultat contesté par les partisans de ce dernier, qui ont adressé "une plainte sur les résultats", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-942146,0.html


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    En publiant un point de vue intitulé Faut-il condamner un baiser sur une toile ? (Le Monde du 28 juillet), ce quotidien a provoqué une vive émotion chez les artistes et dans les musées où l'on n'imaginait pas que le geste de Rindy Sam, qui a déposé le 19 juillet une marque de rouge à lèvres sur un tableau de Cy Twombly exposé à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Collection Lambert">la Collection Lambert</st1:PersonName> à Avignon, méritait un débat. Car l'acte de vandalisme est devenu un scoop relayé par la presse internationale, ce qui a de quoi laisser songeur.

    On pourrait rappeler ici que Cy Twombly est sans doute l'un des plus grands artistes de notre temps, que ses œuvres sont présentes dans les musées du monde entier, et qu'il a récemment reçu une commande du Musée du Louvre pour décorer un plafond. Mais il nous importe surtout d'ajouter que ni la reconnaissance ni le succès n'ont entamé une attitude assez rare à ce niveau de notoriété.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-941914,0.html

     


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    Des milliers de Péruviens démunis vont en Bolivie se faire soigner par des médecins cubains<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Une compresse sur l'oeil gauche, un vieil homme de 80 ans est assis, souriant, dans la rue principale de Copacabana, en Bolivie, à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter w:st="on" ProductID="8 kilomètres">8 kilomètres</st1:metricconverter> de la frontière avec le Pérou. Il attend le bus en direction de Puno, une ville péruvienne à 2 heures 30 de route, de l'autre côté du lac Titicaca. De là, il prendra un autocar pendant huit heures pour rejoindre son Cusco natal. Peu importe la difficulté du voyage, ce Péruvien est enfin soulagé. Il vient d'être opéré d'un pterygium, une forme de conjonctivite aiguë, au centre ophtalmologique situé sur le haut de la ville.

    Depuis mai 2006, des ophtalmologues cubains de la mission Miracle (mision Milagro) sont installés dans la cité lacustre bolivienne. "Cette mission a été mise en place pour traiter gratuitement les personnes ayant des problèmes de vue", précise Migdalia Fernandez, la directrice du centre de Copacabana constitué de dix-huit médecins et infirmiers cubains.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-941880,0.html

     


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    Paris rate sa petite cuisine avec Tripoli ... pendant que les Etats-Unis, dirigeant le Monde, prépare une offensive contre l'Iran !

    Heureusement, Cécilia est là, qui veille ! Nous voilà rassuré ... ou doublement inquiet ?

    Aujourd'hui en vacances à Boston, ne peut-elle d'ailleurs faire un saut à Washington ?

    Et le pauvre Kouchner  fait ce qu'il connaît le mieux : un corridor humanitaire ... pour le Darfour !

    Notre diplomatie française ?  Vraiment, c'est le radeau de la Méduse !


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    D'ici quelques semaines, le Fonds monétaire international (FMI) devrait nommer à sa direction Dominique Strauss Kahn. L'Organisation mondiale du commerce (OMC) a déjà choisi pour la diriger Pascal Lamy.
    De sorte que les deux institutions phares du système capitaliste mondialisé auront à leur tête un socialiste français. Ceux-ci sont-ils devenus « maîtres du monde » ?
    De deux choses l'une : où bien ce système est devenu fou, ou bien ces deux personnalités n'étaient point socialistes.
    A vous de choisir l'hypothèse la plus vraisemblable.

     

    http://www.chevenement.fr/Les-socialistes-francais,-maitres-du-monde-_a399.html?preaction=nl&id=3345999&idnl=24453&

     


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  • A première vue, le blues qui s'est emparé du Parti socialiste peut paraître un peu excessif. Ne vient-il pas d'augmenter d'un bon tiers le nombre de ses députés ? N'avait-il pas subi par deux fois, dans le passé, des défaites bien pires ? Celle de 2002 est encore dans toutes les mémoires. Mais on oublie la véritable déroute infligée par le corps électoral, en 1969, à Gaston Defferre. Malgré sa promesse de prendre Pierre Mendès France comme premier ministre, il lui avait fallu se contenter de 5,1 % des voix dans le scrutin destiné à donner un successeur à de Gaulle. Du coup, Alain Peyrefitte n'avait pas hésité à déclarer l'année suivante : "Si nous ne faisons pas de bêtises, nous sommes au pouvoir pour trente ans."

    Cette prédiction reposait sur le poids du Parti communiste. Jacques Duclos, son candidat à l'Elysée, avait obtenu, en 1969, quatre fois plus de suffrages que Gaston Defferre, la gauche n'en recueillant, toutes tendances confondues, que 31 %. Ce rapport de force suffisait, un an après l'invasion de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Tchécoslovaquie" w:st="on">la Tchécoslovaquie</st1:PersonName>, pour décourager les plus entreprenants de toute idée de coopération avec les "rouges". Mais, pour François Mitterrand, le seul moyen pour la gauche de revenir au pouvoir n'en était pas moins de ressusciter sous un autre nom le vénérable Front populaire.

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-941257,0.html

     


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