• georges brassens - histoire de faussaire
    Vidéo envoyée par bisonravi1987

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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Le Figaro Magazine - Pourquoi la mondialisation fait-elle peur aux Français ?
    Jean-Pierre Chevènement - Elle ne fait pas peur à tout le monde. Il y a ceux qui en profitent, des multinationales qui font des bénéfices à l'étranger et les plus fortunés qui effectuent des placements avantageux. Mais une majorité de Français, soucieux de l'avenir du pays, ressentent une profonde inquiétude. Nous sommes structurellement affrontés à des pays à très bas coûts salariaux, et qui ont une capacité technologique et scientifique égale à la nôtre, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Chine">la Chine</st1:PersonName> et l'Inde. Nous n'avons pas, au contraire des Etats-Unis, l'extraordinaire avantage d'une monnaie mondiale comme le dollar qui leur permet de vivre en déficit, c'est-à-dire à crédit. Enfin, l'Europe a anéanti le tarif extérieur commun, il n'y a plus de préférence européenne. En 1972, la moyenne des droits de douane était de 14,5%, elle est actuellement de 1,5%. L'Europe a vécu cinq siècles sur une position de rente objective. Tout cela est terminé. Je ne pense pas que cela puisse être toléré sans que l'Europe ne rétablisse une forme de préférence communautaire ou, en tout cas, qu'elle se donne les moyens d'une croissance plus forte. Rappelons qu'elle est aujourd'hui la lanterne rouge de la croissance mondiale.

    http://www.chevenement.fr/Jean-Pierre-Chevenement-et-Pierre-Lellouche-debattent-dans-Le-Figaro-Magazine-de-la-France-dans-la-mondialisation_a244.html?PHPSESSID=a14b7704cfdcf5dedb20281fd9ee3096

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  • Cali - Victoires De La Musique - C'est..
    Vidéo envoyée par moumoute666

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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    La crise actuelle « AIRBUS » sera peut être l'évènement marquant de la campagne  présidentielle 2007.

    En effet, cette crise illustre parfaitement notre contexte économique, social et politique. Elle montre la réalité d'un monde dans lequel nous sommes maintenant baignés.

    Le message politique nous est donné avec clarté : « les politiques ne peuvent rien ! La mondialisation, c'est le triomphe du « Tout Marché ». L'entreprise n'est pas concurrentielle». Fermez le ban ! Le ban doit être fermé !

    Tout n'est en fait que subterfuge, triste réalité !

    On nous assène que les politiques ne peuvent rien faire parce que les choix politiques ont déjà été faits. Il serait - d'ailleurs - malvenu de les discuter !

    Que notre culture démocratique - ou ce qu'il en reste - nous encourage encore à poser des questions peut tout menacer, gripper la machine, la faire vaciller. On tremble ! Bonnes gens, tremblez !

    Le temps n'est-il pas venu justement de se risquer ! Nous avons tout à y gagner !

    A la vérité, plus simple est la réalité !

    <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La Crise AIRBUS" w:st="on">La Crise AIRBUS</st1:PersonName> illustre notre situation car elle met en évidence tant des erreurs de gestions, qu'une absence de politique industrielle française et européenne, le tout couronné par une politique économique européenne essentiellement monétariste.

    Tout de l'esprit libéral en somme et tout à dénoncer !

    Quelques questions accusatrices méritent d'être ainsi posées :

    Qui donc à nommé ceux qui ont  lamentablement échoué et le premier d'entre eux -  M. Forgeard - ancien coprésident exécutif d'EADS ?

    Qui prône la non-intervention de l'Etat dans la détermination même des grandes politiques industrielles ?

    Qui prône - en tout lieu et en toute occasion - le respect de la sainte loi du Marché ?

    Qui impose à l'Europe entière une monnaie surévaluée, infériorisée face à un Dollar artificiellement compétitif car sous-évalué ?

    Qui attache les mains et puis les pieds de l'industrie Européenne avant de la jeter dans le grand bain d'une concurrence mondiale acharnée ?

    Qui ?

    Le libéralisme détruit les hommes et prétend en plus nous imposer sa triste modernité !

    De qui se moque-t-on ?

    A cette vaste OPA généralisée sur nos systèmes économiques et sociaux, ne peut-on résister ?

    D'autres choix économiques, sociaux et politiques peuvent encore être faits.

    Avec courage et lucidité, il nous faut déterminer de nouvelles priorités, les imposer en Europe et tout d'abord au niveau français :

    - choix monétaire :

    o       revoir les statut de <st1:PersonName ProductID="la BCE" w:st="on">la BCE</st1:PersonName> : inscrire comme priorité au rang statutaire, la croissance et l'emploi ;

    o       revoir la parité Euro/Dollars ;

    o       revoir nos taux d'intérêt ;

    - choix industriel :

    o       redéfinir une grande politique industrielle européenne ;

    o       dégager de grands chantiers d'investissement en Europe ;

    - choix politique :

    o       réaffirmer la nécessité d'un nouveau modèle social et économique européen ;

    o       encourager en Europe l'emploi et les salaires comme gage d'une prospérité à partager ;

    o       développer la recherche, l'innovation et l'éducation ;

    <o:p></o:p>

    Par ces choix, une géniale entreprise - comme AIRBUS - aurait pu combattre à armes égales avec ses concurrents, assurer son dynamismes, pérenniser ses emplois.

    Ces choix demandent la farouche volonté de changer de priorités.

    Bientôt les urnes vont parler.

    Contre le « tout marché », la seule alternative - portée par les forces de progrès - reste le modèle politique et social que Ségolène Royal propose d'incarner.

    Comment dès lors ne pas la soutenir et ainsi le porter ?

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    François BAYROU est homme sympathique. Il est honnête. Il est constant.

    Dans le paysage politique français actuel, ces quelques vertus valent consécration.

    Et l'homme qui les porte mérite pour cela respect.

    Cependant, François BAYROU tente aujourd'hui un marivaudage, certes non dénué de talent, qui se révèle pour le moins osé pour ne pas dire déplacé.

    Ce « pas de deux » avec l'opinion, acquise  à la critique toute naturelle des excès du libéralisme, doit nous interroger.

    Comment peut-on dénoncer le libéralisme outrancier et participer au soutien quasi-constant d'une majorité parlementaire qui lui est dévouée ?

    Comment affirmer la nécessité d'un modèle équilibré et soutenir - encourager encore aujourd'hui - un texte constitutionnel européen attaché au triomphe du « tout marché » ?

    Il y a là des contradictions essentielles - certes habituelles de la démocratie chrétienne - dont on devine les limites comme les dangers nombreux.

    Il ne suffit pas, en effet, de proclamer l'Homme comme priorité.

    Faut-il encore refuser d'échafauder une société de la concurrence effrénée, de servir de porteur d'eau aux libéraux les plus acharnés.

    Véritable béquille humaniste d'une droite déshumanisée, François BAYROU tente une démarche qui ne peut que choquer !

    Est-elle consciente ou bien désespérée ?

    François BAYROU est homme sympathique, mais il est avant tout un homme qui a su renoncer.

    Et si ses rodomontades  contre des médias manipulés sentent bon la liberté, une fois le maintien de son groupe parlementaire assuré, ces bravades apparaîtront comme de simples colifichets.

    Tout dans ces actes - depuis les vingt dernières années - peut en témoigner : François BAYROU a toujours assuré le triomphe de la droite libérale, qui se contente alors d'avancer masquée.

    Pire, François BAYROU annonce une Europe des régions fédérées, la fin de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> et de son unité.

    Comme résistance à la puissance du Marché, à ses multiples relais, on fait mieux y compris au fin fond de nos belles Pyrénées.

    Le subterfuge est bien grossier, mais certains - honnêtes français à la recherche d'une justice sociale à refonder - peuvent être abusés.

    Comment dès lors ne pas dénoncer ce piège éhonté, typique d'un courant de pensée que François BAYROU s'honore d'incarner ?

     


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