• « 2007 : Un choix Orwellien »

    Quand le mensonge triomphe partout, la démocratie s'en va loin son chemin.
    2007, la France se dessine en tableau vaporeux, de discours, de promesses et de mythes. Rien de sérieux. Tout en creux. Mensonges.
    Plus de candidats qui ne récitent quelques phrasés, discours à peine achevés, promesses échevelées - dont tout le monde sait que, demain, elles seront oubliées.
    Ah ! La Comédie triste ! Figure !
    Le Pen - même - a pu un temps dire la sienne - ce fameux « parler vrai »  -  qui sentait bon la terre, la boue et la vinasse. Le mensonge était là, bien sûr, mais « au café du bon coin » on pouvait s'en griser. Après tout, « Boulanger », le général, n'est-il pas français ? Le voilà - drapé « Républicain » - dans la fange nouvelle, à son tour, exalté.
    Il vous faut - candidats !- observer la loi sempiternelle et toujours ressassée : «Vous mentirez, c'est par l'ellipse que le pouvoir se conquiert » !
    La France est lasse, fatiguée. Et les français piégés.
    Entre une vérité - Le Pen, sa politique de tourneboulée, désastreuse, en bandoulière portée - et cette architecture de papier - tous ces mensonges élaborés - le tourbillon s'élève grave, immense, irraisonné.
    Le risque, Messieurs les candidats - de jupons ou d'acier - se devine, insensé.
    Au bord du gouffre, abandonnés, les français ne peuvent qu'hésiter.
    « Faut-il vraiment sauter ? » dit la voix, un petit peu gênée.
    Impressionnant, le choix se devine. Orwellien !
    Unique souterrain de leur faible espérance.
    Silence : Résistance !

    La table sera bientôt prête. Il faudra la verser, Républicains, d'un seul grand coup de pied !


    Jluc Pujo


    président des Clubs "Penser la France"


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