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"Il faudrait s'occuper d'Airbus, de l'euro, de l'harmonisation sociale et fiscale. Au lieu de cela, de quoi s'occupe la Commission ? De chercher des poux dans la tête au PMU, de faire en sorte que la Poste, qui marche en France, soit soumise à la concurrence", a dit Laurent Fabius, avant de lancer : "vraiment, il y a inversion des priorités !"
"L'une des premières mesures sera d'arriver à avoir avec nos partenaires une directive services publics qui permette de différencier les secteurs publics, la Poste en est un, de ce qui relève du marché".Laurent FABIUS sur RMC.
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« Les néoconservateurs américains ne veulent pas la paix dans cette région. Ce sont des dogmatiques. Ils ne défendent pas les intérêts des Etats-Unis, comme le faisait le président [William] Clinton, qui soutenait nos efforts pour un dialogue pacifique, mais restent obsédés par une idéologie : celle des sanctions, qui n'a jamais marché, ni contre Cuba, ni contre l'Irak, ni contre l'Afghanistan, ni contre l'Iran. Ils font pression sur Tokyo pour qu'il impose aussi des sanctions (*), ce qui aggrave les mésententes régionales. Celles-ci, à leur tour, fournissent un prétexte à la droite japonaise pour réclamer le réarmement du Japon. Ce qui augmente la méfiance de la Chine. C'est une spirale fort dangereuse. »
Kim Dae-jung, ancien président de la Corée du Sud, architecte de la réconciliation avec le Nord et Prix Nobel de la paix 2000
(*)Tokyo a adopté, le 19 septembre 2006, de nouvelles sanctions financières contre Pyongyang. Elles gèlent de facto les transferts d'argent vers la Corée du Nord effectués par les Nord-Coréens du Japon (environ trois cent mille personnes).
Lire l'article de Ignacio Ramonet : http://www.monde-diplomatique.fr/2006/10/RAMONET/14003
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http://www.laurent-fabius.net/article717.html
REVOIR Le DEBAT sur LCP : Laurent Fabius : des propositions précises pour un vrai changement à gauche !18 octobre 2006http://www.laurent-fabius.net/article716.html
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Drôle de débat que ce débat où aucun ne peut répondre à l'autre!
Tant mieux pour certains - ou certaine - au bord de l'effondrement. Une "pichenette" et Ségolène versait dans le fossé... triste constat !
Cependant, il faut bien conclure que :
- DSK a été brillant dans cet exercice ...bien que plusieurs aspects de son analyse restent très discutables.
- Ségolène intellectuellement médiocre - nous le savions - a évité l'effondrement ... et sa posture « je suis une femme » peut faire illusion.
- Fabius a très mal démarré. Il s'est révélé le plus à gauche et le plus concret - rien d'étonnant. Il a plusieurs fois été très bon : EDF - GDF - 35h - SMIC ! Fabius apparaît le seul candidat véritablement prêt à unir la Gauche et à mener une politique de progrès social !
Face à ce spectacle politique médiocre, on ne peut que se morfondre.
Et dire que la France a été un grand pays politique...
Jluc Pujo
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Jean Monnet écrivait d'Alger, en mai 1943, à Henri Hopkins, conseiller du Président Roosevelt : « Il faut le détruire », en parlant du général de Gaulle. La reconstitution des souverainetés nationales en Europe était la hantise de Jean Monnet. Dès cette époque, il pense l'organisation future de l'Europe contre l'idée de souveraineté. Prescience géniale de la nécessité de constituer l'Europe comme un grand marché régi par une autorité supranationale unique ou complot objectif contre le souveraineté populaire, qui est au principe de la République, au bénéfice d'un capitalisme euratlantique dominé par les Etats-Unis ?
Plus de soixante ans après, le 29 mai 2005, le peuple français a rejeté le projet de « Constitution européenne ». La « méthode Monnet », celle des engrenages et des faits accomplis, peut-être utile pendant un temps, a trouvé ses limites. Dans la « mondialisation », la République entend à nouveau faire entendre sa voix, celle des peuples.
C'est cette voie nouvelle, celle d'une autre Europe, que Jean-Pierre Chevènement propose d'explorer : comment articuler l'idée européenne et la souveraineté populaire, le progrès social et l'exigence démocratique ? Ne serait-il pas temps aussi de penser l'Europe dans sa grande dimension, jusqu'à la Russie, pour construire avec les peuples qui le voudront, l'acteur stratégique dont nous avons besoin au XXIe siècle ? Pour faire marcher ensemble l'Europe et la République, le moment est venu d'inventer, audacieusement.
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Lire la suite : http://www.lefigaro.fr/debats/20061017.FIG000000064_splendeur_et_misere_de_la_posture_royal.html
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"La pensée seule peut combattre la pensée. Le raisonnement seul peut rectifier le raisonnement. Lorsque la puissance le repousse, ce n'est pas uniquement contre la vérité qu'elle échoue ; elle échoue aussi contre l'erreur. On ne désarme l'erreur qu'en la réfutant."
Benjamin Constant
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Jeudi 19 octobre 2006
de 8h10 à 8h24
interviewé par Olivier de Lagarde
<o:p> </o:p>|merci à Nicole]
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GRAND RASSEMBLEMENT
Autour de Nicolas DUPONT-AIGNAN,
Candidat à l'élection présidentielle.MERCREDI 18 OCTOBRE 2006
18 H 30
Palais de la Mutualité75005 PARIS
Soutenu notamment par Vive la République de F.MORVAN
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Emus par les interventions politiques de plus en plus fréquentes dans l'appréciation des événements du passé et par les procédures judiciaires touchant des historiens et des penseurs, nous tenons à rappeler les principes suivants :
L'histoire n'est pas une religion. L'historien n'accepte aucun dogme, ne respecte aucun interdit, ne connaît pas de tabous. Il peut être dérangeant.
L'histoire n'est pas la morale. L'historien n'a pas pour rôle d'exalter ou de condamner, il explique.
L'histoire n'est pas l'esclave de l'actualité. L'historien ne plaque pas sur le passé des schémas idéologiques contemporains et n'introduit pas dans les événements d'autrefois la sensibilité d'aujourd'hui.
L'histoire n'est pas la mémoire. L'historien, dans une démarche scientifique, recueille les souvenirs des hommes, les compare entre eux, les confronte aux documents, aux objets, aux traces, et établit les faits. L'histoire tient compte de la mémoire, elle ne s'y réduit pas.
L'histoire n'est pas un objet juridique. Dans un Etat libre, il n'appartient ni au Parlement ni à l'autorité judiciaire de définir la vérité historique. La politique de l'Etat, même animée des meilleures intentions, n'est pas la politique de l'histoire.
C'est en violation de ces principes que des articles de lois successives notamment lois du 13 juillet 1990, du 29 janvier 2001, du 21 mai 2001, du 23 février 2005 ont restreint la liberté de l'historien, lui ont dit, sous peine de sanctions, ce qu'il doit chercher et ce qu'il doit trouver, lui ont prescrit des méthodes et posé des limites.
Nous demandons l'abrogation de ces dispositions législatives indignes d'un régime démocratique.
Jean-Pierre Azéma, Elisabeth Badinter, Jean-Jacques Becker, Françoise Chandernagor, Alain Decaux, Marc Ferro, Jacques Julliard, Jean Leclant, Pierre Milza, Pierre Nora, Mona Ozouf, Jean-Claude Perrot, Antoine Prost, René Rémond, Maurice Vaïsse, Jean-Pierre Vernant, Paul Veyne, Pierre Vidal-Naquet et Michel Winock
Contact : libertepourlhistoire@wanadoo.fr
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