• <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    Moi, c'est CHEVENEMENT !


    Et vous ?

    <o:p></o:p> 

    Scoop : CHEVENEMENT est 4ème !!

    <o:p> </o:p>

    http://www.presidentielle-2007.net/sondage-quel-president-1.php


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    « L'étude des cultures anciennes prend tout son sens, au-delà du simple plaisir des textes fondateurs. Le racisme et l'intolérance, l'opposition entre les cultures sont des maux qui menacent notre monde moderne dans son ensemble, dans la Grèce ancienne, Athènes a représenté, par opposition à Sparte, cet esprit de tolérance et d'accueil. Quand au racisme, il n'existait pas dans le monde ancien... la lutte contre l'intolérance était déjà le signe de la démocratie. »

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    Jacqueline de Romilly


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    Avant de nous juger, j'aimerais que les jeunes générations sachent par quelles angoisses nous sommes passés lorsque nous avons compris que, dans le conflit algérien, le général De Gaulle utilisait comme des armes courantes le mensonge, la duplicité et le cynisme. Quelque chose de vital et de définitif s'est cassé en nous qui ne vivra plus jamais.
    Ma génération n'a pas été en reste d'une trahison. Il fallait entendre, en 1958, les roulements de tambour des salons algérois à l'arrivée du général De Gaulle ! Les épaules galonnées rivalisaient d'ardeur en faveur de l'Algérie française absolue, intégrale et glorieuse. Frétillants, ils citaient par coeur des passages entiers des articles de Michel Debré ,devenu Premier ministre, ces textes hallucinants d'inconséquence qui, je l'espère, le poursuivent encore dans la tombe. Notre cohorte de capitaines et de commandants, un peu en retrait, était dépassée par tout ce qu'Alger comptait d'ambitieux et de beaux parleurs. Pourtant, après la révolte de 1961, je n'ai rencontré aucun de ces jusqu'au-boutistes dans les coursives des prisons que j'ai fréquentées.
    Lorsque j'ai répondu oui au général Challe, acceptant d'entrer dans la rébellion, je n'avais pas prémédité cette décision. Mais c'était la dernière pièce d'une sorte de puzzle fait d'engagements. Aussi contestable qu'elle puisse paraître aux yeux de certains, elle correspond à une suite logique dans ma propre vie, que je n'ai pas à regretter. Un homme doit toujours <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
    garder la capacité de s'opposer et de résister. Trop d'hommes agissent selon la direction du vent. Leurs actes disjoints, morcelés, n'ont plus aucun sens. J'aime la phrase de maître Eckhart : "Ce ne sont pas nos gestes qui nous sanctifient, mais nous qui sanctifions nos gestes." C'est là notre seule liberté .Challe décida de se rendre pour répondre de ses actes. Il voulait me dissuader de rester, m'invitant à choisir la clandestinité et la fuite vers l'étranger. Il préférait payer seul.
    "Je vais être fusillé. Vous êtes trop jeune pour finir ainsi."
    Trois solutions s'offraient à moi : une balle de revolver dans la bouche, la fuite dans la nature ou bien assumer mon action.
    Je n'ai pas voulu me dérober. Les responsabilités que j'avais prises étaient trop lourdes. J'ai voulu couvrir entièrement mes subordonnés. Ils avaient agi sur mes ordres. Je ne pouvais pas les laisser seuls face à la justice.

    Hélie de Saint Marc


    (Merci à Jean-Marc)


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    Le Figaro - Vous mettez en garde contre le danger d'un populisme qui semble gagner l'Europe entière. Comment expliquez-vous ce phénomène ?


    Umberto Eco - Méfions-nous des délibérations hâtives. Le prétendu retour des nationalismes - notamment dans les pays d'Europe centrale et orientale - découle essentiellement du processus de liquidation de l'empire soviétique. Pris dans le tourbillon contemporain, nous en oublions le temps long de l'Histoire qui s'étire sur des siècles. J'avais demandé à Jacques Le Goff, directeur d'une collection sur l'histoire de l'Europe, qu'il fasse écrire un livre sur le coût de la fin des empires. Cette entreprise est tellement vaste que personne ne s'y est encore risqué, hélas. Un tel ouvrage serait pourtant fondamental pour la compréhension du monde contemporain. (...)


    http://www.lefigaro.fr/debats/20060925.FIG000000130_umberto_eco_nous_payons_toujours_aujourd_hui_l_effondrement_de_l_empire_sovietique.html

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    «L'idée d'accueillir plus facilement les étudiants dans certaines branches utiles au Sénégal peut être une bonne idée. Mais pour le reste, ces accords vaudront surtout par leur application»Le ministre de français l'Intérieur Nicolas Sarkozy a signé samedi à Dakar avec son homologue sénégalais Ousmane Ngom, un accord sur la gestion des flux migratoires, appelé «accord d'immigration concertée». Notre invité, Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de l'Intérieur et président d'honneur du Mouvement République et citoyenneté, donne son point de vue sur la politique actuellement menée par le ministère de l'Intérieur et, plus globalement, sur les débats qui animent la France en cette période de pré-campagne électorale.



    Ecouter l'émission : http://www.rfi.fr/actufr/articles/081/article_46369.asp


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  • Le TGI de Poitiers vient d'annuler toutes les délibérations prises depuis juin 2004 par le comité régional du tourisme de Poitou-Charentes, sous la présidence de Ségolène Royal. Motif : Royal avait évincé du bureau du CRT le maire de Pouillé (Vienne), Pascale Guittet, élue pour 6 ans en 2003 au titre de personnalité qualifiée. Une élection qui lui donnait le droit, a estimé le tribunal, d'être maintenue dans ses fonctions après le changement de majorité. Du coup, Royal a annoncé qu'elle abandonnait la présidence du CRT. Elle a aussi fait machine arrière en redonnant à l'opposition le siège au sein de cette instance qu'elle lui avait supprimé dès son arrivée à la présidence de la Région. Parmi les délibérations annulées par le tribunal, figure la fermeture de la Maison de Poitou-Charentes à Paris, annoncée à grand fracas par Royal, dont les locaux ont été vendus et le personnel licencié.My. L.


    Le Figaro - Lundi 25 septembre 2006.


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  • «Si le débat au sein du PS se poursuit comme il a commencé à Lens, les choses vont bouger. Elles ont déjà bougé. Malheureusement, l'appareil central du PS fait blocage : les conditions d'une désignation loyale ne sont pas remplies. Des débats devraient avoir lieu dans chaque grande région avec les militants : on refuse de les organiser. « L'appareil » devrait être impartial : il est à fond, Premier secrétaire en tête, pour une des candidatures. Et on peut avoir des doutes sur les conditions de vote dans plusieurs fédérations verrouillées. Cela doit être corrigé rapidement. Ce n'est pas digne de l'enjeu. »


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    « Sarkozy est le candidat des États-Unis. Il ferait mieux de ne pas trop le dire. Il ne le dit pas du reste. Il le laisse entendre. »


    « Parmi le petit nombre de principes prônés par le Général, il y avait la notion d'indépendance nationale. Or, Nicolas Sarkozy, tout comme Ségolène Royal et la plupart des dirigeants politiques d'aujourd'hui, pense que la France n'a pas les moyens d'être indépendante. »


    « Depuis 1940, je ne fais aucune confiance aux élites françaises. Je les méprise.» Silence. « Je fais confiance au peuple français. »



    Pierre MESMER - Ancien Premier ministre.


    Rapporté par Marianne - N°492 du 23 au 29 septembre.


    http://www.marianne-en-ligne.fr/


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    « Nicolas et Ségolène sont les candidats du vide. »

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    Emmanuel TODD - démographe.



    Le Parisien - septembre 2006.


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  • Le Parti socialiste traverse actuellement une période politique extrêmement tendue, où les pourparlers et les négociations tout azimut se multiplient.


    La prestation des candidats à Lens - samedi 16 septembre - a sonné le départ officiel de cette 1er phase cruciale pour la suite des évènements, avant le dépôt des candidatures entre le 30 septembre et le 3 octobre.


    D'ores et déjà il est possible de constater :


    1 - La candidature de Ségolène Royal-F.Hollande fait la quasi-unanimité contre elle chez les anciens hiérarques et les cadres essentiels du parti.
    Le coup tenté par le couple infernal Royal-Hollande de contourner le Parti pour imposer une candidature -ou l'une ou l'autre - a fini d'exaspérer ceux qui depuis des décennies se préparent à la fonction suprême ou accompagnent les prétendants.
    « Il y a la manière » et le couple Royal-Hollande a violé les règles implicites du Parti.
    Le piège - il faut le reconnaître- est assez subtil. Contourner le Parti par les Médias et contourner les militants en introduisant une masse considérable de nouveaux votants - non militants - est osé.
    A ce coup là, Royal-Hollande jouent le triomphe ou la mort.
    Cette stratégie va néanmoins très certainement échouer - de peu certes - car le débat politique lancé suffisamment tôt - juste à temps - va permettre de lever le voile sur le double piège.
    Au demeurant, si tel n'était pas le cas, la désignation de Royal-Hollande par le Parti socialiste sera un casus belli. Le parti Socialiste est - pour cette raison - sur le point d'exploser.


    2- La candidature du Parti Socialiste se joue au final entre deux hommes : ou Fabius ou Jospin.


    3 - La candidature de Lionel Jospin bénéficie d'un potentiel de soutiens important, qui ne varie guère.
    Lionel Jospin est parti trop tard et surtout trop maladroitement.
    Il peut néanmoins apparaître comme le candidat de secours ralliant ceux qui en chemin - dépités - verront là un moindre mal.


    4 - La candidature de Fabius est certainement la plus étonnante. Car elle vient de loin.
    Candidat le plus flamboyant et le mieux préparé pour 2007, il va devoir remonter un handicap certain. C'est d'ores et déjà - petit à petit - ce qui se passe.
    Son travail de terrain - il laboure la France depuis deux ans, comme J. Chirac en 1994 - et ses prestations publiques font de lui un candidat redoutable, bien armé et le mieux à même de réunir la Gauche entière pour affronter la droite.
    Laurent Fabius offrira une campagne enlevée.
    Sera-t-il au final désigné ?
    Cela dépendra essentiellement des ralliements qui lui seront apportés et qui semblent aujourd'hui déjà en passe d'être importants.


    5 - Jack Lang bénéficie de puissants réseaux - insuffisants pour être investi, mais utiles au candidat final. Il est très prévisible qu'il rejoigne Laurent Fabius.
    Tout comme Martine Aubry - dont il apparaît qu'elle est dotée d'une réelle pugnacité et prête à en découdre tant avec Royal-Hollande qu'avec certains caciques proches de Lionel Jospin.


    6- Tout va dépendre en fait de Dominique Strauss-Kahn. C'est lui aujourd'hui la pièce maîtresse sur l'échiquier.
    Sa « puissance intellectuelle », la construction de réseaux solides, ses prestations publiques en font un des futurs hommes forts du Parti socialiste en France.
    Il n'est pas en mesure d'être investi, mais c'est lui qui tient la réponse du scrutin.
    C'est à DSK que revient le choix final entre les deux candidats : ou Fabius ou Jospin.
    Qui va-t-il rallier ?


    ***


    Nous le voyons, le Parti Socialiste sera dans les prochaines semaines le théâtre d'affrontements importants aux enjeux complexes.


    Ainsi est en train de se jouer le sort de la Gauche en 2007.


    Nous savons qu'ainsi se joue également le sort de la France.


    Les Clubs "Penser la France"


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  • Denis COLLIN, Professeur de philosophie, présentera son ouvrage "Comprendre Marx"


    Le 7 octobre 2006 à 15 heures


    Librairie l'Apostrophe


    2 rue Théophile Roussel 75012-Paris


    Métro : Ledru-Rollin (ligne 8)


    Voir le site Web de CERISE : http://rs.cerise.free.fr/


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  • Aujourd'hui, il existe une certaine conscience des limites des marchés. Les scandales des années 1999 ont jeté "la finance et le capitalisme de style américain" à bas du piédestal où ils se trouvaient depuis trop longtemps. Plus globalement, on a compris que la perspective de Wall Street, souvent à courte vue, était diamétralement opposée au développement, qui exige une réflexion et une planification à long terme. On se rend compte aussi qu'il n'y a pas une seule forme de capitalisme, une seule "bonne" façon de gérer l'économie. Il existe d'autres formes d'économie de marché (comme celle de la Suède, où la croissance est restée vigoureuse) qui ont créé des sociétés tout à fait différentes de celle des États-Unis, avec de meilleurs systèmes de santé et d'éducation et moins d'inégalité. Or, du moment qu'il y a des alternatives et des choix, ce sont les processus politiques démocratiques qui doivent être au centre des prises de décision, et non pas les technocrates. L'un des principaux choix auxquels toutes les sociétés sont confrontées concerne le rôle de l'État. Le succès économique nécessite de trouver le juste équilibre entre l'État et le marché. Quels services l'État doit-il fournir? Quelles réglementations doit-il instaurer pour protéger les travailleurs, les consommateurs, l'environnement? Il est clair que cet équilibre change avec le temps, et qu'il sera différent d'un pays à l'autre. Dans ce livre, je vais démontrer que la mondialisation, telle qu'on l'a imposée, a empêché d'obtenir l'équilibre requis. Je veux souligner cependant que rien n'oblige à ce qu'elle nuise à l'environnement, aggrave les inégalités, affaiblisse la diversité culturelle et favorise les intérêts des grandes firmes aux dépens du bien-être des simples citoyens. Une mondialisation choisie, bien gérée, comme elle l'a été dans le développement réussi d'une grande partie de l'Asie orientale, peut beaucoup apporter aux pays en développement comme aux pays développés.


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