• "L'HUMILIATION ORDINAIRE" par le philosophe Alain BADIOU

    « Constamment contrôlés par la police." De tous les griefs mentionnés par les jeunes révoltés du peuple de ce pays, cette omniprésence du contrôle et de l'arrestation dans leur vie ordinaire, ce harcèlement sans trêve, est le plus constant, le plus partagé. (... )  J'ai un fils adoptif de 16 ans qui est noir. Appelons-le Gérard. Il ne relève pas des "explications" sociologiques et misérabilistes ordinaires. Son histoire se passe à Paris, tout bonnement.

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  • Le Rapport 2005 de l'ONZUS - l'observatoire national des zones urbaines sensibles -

    Catherine Vautrin rend public, le 24 octobre, le 2e rapport de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles. L'édition 2005 confirme les écarts entre les quartiers défavorisés et le reste des agglomérations.

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  • Les Clubs « Penser la France » saluent  l'intervention du Président de la République.

    Elle marque une réelle prise de conscience de la gravité de la situation que connaît notre pays.

    Nous espérons que la mise en œuvre rapide des mesures annoncées permettra de répondre exactement à la dérive d'une partie de notre jeunesse abandonnée par la République.

    Parce qu'ils sont foncièrement attachés au modèle républicain français, les clubs « Penser la France » préconisent l'urgence d'une révolution républicaine !

    Par un bouleversement profond de nos institutions comme des priorités des politiques mises en œuvre, nous devons réaffirmer notre attachement aux principes qui ont fait la France : Liberté, Egalité, Fraternité.

    Nous devons réaffirmer l'urgence de refonder la République sociale pour faire vivre ces principes.

    Apprenons ensemble à aimer la France, à aimer la République dans le souci commun de « Faire Nation » !

                        Jean-luc PUJO - président des clubs "Penser la France"


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  • La semaine dernière, deux jeunes fuyant les forces de l'ordre, âgés d'à
    peine dix huit ans, se cachent dans un transformateur et meurent électrocutés.
    Si leurs parents avaient rempli leur rôle, ou s'ils avaient su lire «danger de mort »,
    ils seraient encore de ce monde.
    Une montée de violence s'en suivra.....
    La même semaine, à Epinay, un père de famille meurt, roué de coups, sous les  yeux de sa femme et de sa petite fille. On ne lui a pas laissé le temps de fuir. Il photographiait des lampadaires. Trois jeunes l'ont tabassé parce qu'il
    contrariait leur petite entreprise de deal.
    Pourtant, les pères de famille n'ont pas brûlé de poubelles, de voitures,
    les mamans n'ont pas manifesté, les médias en ont peu parlé.
    Nous avions autre chose à faire : aller au travail, nous occuper de nos
    enfants, de leur éducation au lieu de se lancer dans des actes de
     dégradations interminables...
    Si vous partagez ce point de vue, envoyez ce petit mail à vos amis, qu'ils
    en fassent de même. Internet peut être parfois un moyen pratique et
    confortable pour faire passer des messages. Quelqu'un nous entendra
    peut-être...et nous aurons une pensée pour une petite fille qui n'a plus
    de papa.


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  • Emmanuel TODD - historien et démographe.

    « Depuis dix ans, scrutin après scrutin, l'aliénation des milieux ouvriers et populaires à l'égard de la classe dirigeante au sens large n'a fait que croître : les résultats du dernier référendum du 29 mai sur l'Europe l'ont bien montré. »

    « Et, chaque fois, la délégitimation des classes dirigeantes devient plus flagrante. »

    « Je lis leur révolte comme une aspiration à l'égalité. La société française est travaillée par la montée des valeurs inégalitaires, qui touche l'ensemble du monde développé. »

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  • «Il aurait fallu commencer par des paroles d'humanité. Reconnaitre la tragédie de ces ghettos. Des paroles de compréhension étaient préalables.»  Edgar Morin  [12/11/2005] - Questions de Pierre Ganz (RFI) et de Christian Makarian (l'Express).

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  • Il n'est en effet pas question de se tromper de diagnostic. Cette crise n'est ni celle de l'immigration, ni celle de la jeunesse, ni celle des banlieues. Face à la crise sociale, l'exigence de négociations pour l'emploi, le pouvoir d'achat, la dignité, la lutte contre les discriminations, doit s'exprimer plus fortement. La Cgt se prononce pour une action nationale, interprofessionnelle et unitaire pour porter ces revendications. Elle s'adresse immédiatement à toutes les composantes du mouvement syndical.

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  • La République et la démocratie supposent le respect et le dialogue, dans la forme comme dans le contenu.

    Elles imposent également que tous les moyens soient dégagés, tant au plan de l'urbanisme que de l'activité économique et de la présence des services publics, pour qu'il n'y ait plus de zones de non droit générant communautarisme, exclusion, chômage et stigmatisation. Ce qui, fondamentalement pose la question de la politique économique suivie depuis de longues années.

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  • Le patronat français va-t-il enfin se réveiller ? Ou va-t-il continuer son rôle incendiaire ?

    Laurence Parisot a déclaré à la sortie de l'hôtel Matignon : « Au moment où nous aurions besoin de plus de croissance nous sommes confrontés à beaucoup de destruction de valeur : le chômage est une destruction de valeur ; ce qui se passe dans les banlieues est une destruction de valeur. Que faut-il faire ? Créer un nouveau modèle ? Ne pas créer de nouveau modèle ? Il existe une position intermédiaire : élaborer un nouveau modèle français ». (Lire la suite ...cliquer sur le titre)

    Il n'y a qu'un modèle : C'est la République !


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  • Contribution toute personnelle à la commémoration du 11 Novembre 1918

    J'ai passé une part de mon enfance dans les tranchées. Mon père m'a donné la chance de vivre lorsqu'il avait 60 ans. Né en 1893, il a passé sept ans de ses meilleures années à la guerre, quatre dans les tranchées et trois dans les troupes d'occupation de la Ruhr.

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  • Communiqué des Clubs « Penser la France »

    La France connaît depuis maintenant plusieurs jours des violences inadmissibles.

    Elles illustrent la gravité de la crise sociale et politique que traverse notre pays. Elles marquent, d'abord et avant tout, l'échec de nos élites.

    Cet échec est triple. C'est l'échec de la politique du gouvernement UMP. C'est l'échec de quarante années de politique urbaine et sociale. C'est enfin l'échec intellectuel de nos élites.

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  • Le scandale du festival d'Avignon 2005 pose la question - Ô combien essentielle - du Théâtre  ! Un essai qui bouscule...

    « Que vaut-il mieux, le peuple privé d'art, dont l'idée effrayait tant Vilar, ou bien l'art sans peuple, autiste et heureux de l'être ? »


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